Dans mon département, outre ce qu'a entendu Michel, qui est chose vraiment très courante -du moins ... ici- , j'ai aussi effectivement entendu dire :
"ça, c'est un poste pour fusil lisse".
On a même entendu dans le temps (mais est-ce si vieux?):
"ca c'est un poste pour ... chevrotines".
Le tout révèle le plus souvent de la méconnaissance totale de la balistique.
Reste quand même une explication logique et acceptable à ce raisonnement :
dans une battue au grand gibier , encore aujourd'hui, il y a des chasseurs qui n'ont pas d'arme à canon rayée.
Et donc certains chasseurs arrivent au rendez-vous avec un fusil.
La chose est parfaitement acceptable lorsqu'il s'agit d'un chasseur ayant peu de moyens financiers et ne pouvant se payer deux armes. (c'est moins acceptable lorsqu'il s'agit d'"un chasseur ayant largement les moyens, sauf les moyens ... intellectuels,
pour comprendre un minimum à la balistique.)
De sorte que le président doit efectivement répartir les postes en fonction de l'équipement de chacun.
Il ne pourra mettre un "fusil" à un poste où on tire on dessus de 50 mètres
(pour des raisons d'énergie cinétique et de flèche de tir. A ce sujet, j'ai lu dans le forum, je ne sais plu où, qu'un participant relatait un tir de sanglier à 200mètres avec ... succès. Amusant quand on connaît la flèche de tir à cette distance. Si en plus la bête était au galop......)
Reste aussi que certains présidents il n'y a pas si longtemps, quand l'ignoble chevrotines était autorisée, avaient "des postes à chevrotines", parce que les sangliers y passaient quasi dans les jambes. C'était évidemment ridicule, car à cette distance, même la chevrotine fait balle, et donc ils étaient quand même perdants sur le plan de l'efficacité.
Ces postes sont restées dans l'esprit de certains des ... postes à fusil.
Pour le reste, d'accord avec Schibou et d'autres : le tir ça se prépare, d'abord au stand de tir, ensuite mentalement.
Cordialement
Maurice