Article super intéressant sur le sanglier

Gestion des populations du grand gibier et aménagement du territoire.
cedric_g
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Message par cedric_g »

Voici le texte de l'article, paru dans "Chasse et Nature" - Novembre 2005 (il s'agit du périodique du Royal Saint Hubert Club de Belgique)





GRAND GIBIER

Pléthore de sangliers !

Ne scions-nous pas la branche sur laquelle nous nous asseyons ?



Il y a encore vingt ou trente ans tirer un sanglier était généralement un événement, sauf que certains territoires essayaient déjà d’améliorer la nature avec l’installation de mini-parcs d’élevage, de reprise, etc. quand il ne s’agissait pas d’enclore purement et simplement toute une partie de forêt afin d’essayer d’en préserver une partie. A la décharge de ces comportements, il faut rappeler que le sanglier était classé comme nuisible et chassé sans merci tout au long de l’année. Aujourd’hui, nous constatons un phénomène inverse avec une pléthore de sangliers et en outre, l’espèce est non seulement plus abondante dans sa zone « historique » mais a colonisé de nouvelles régions, comme le Condroz, où il était pratiquement absent autrefois. Cette augmentation numérique n’est pas propre à la Région Wallonne et l’explosion des populations s’observe dans une bonne partie de l’Europe ; à titre d’exemple, en 1973 on tirait sur l’ensemble de la France environ 50.000 sangliers, tandis qu’en 2003, selon les estimations de l’ONCFS, ce sont plus de 450.000 qui ont été abattus!



Des explications alambiquées

Pour justifier l’augmentation des populations, on entend de plus en plus affirmer que les laies peuvent avoir deux portées, si pas trois ( !), par an. Nous ne sommes quand même pas dans une porcherie domestique où, grâce à certaines techniques notamment par le raccourcissement de la période de sevrage à trois semaines voire moins, les éleveurs obtiennent bien deux portées par an.

Rappelons quelques règles physiologiques qui déterminent dans la nature le comportement du sanglier sauvage (sus scrofa) :

Gestation : environ 4 mois, plus précisément 116 jours en moyenne que l’on mémorise par la formule de 3 mois, 3 semaines et 3 jours.

Nombre de marcassins : en fonction de son âge, la laie met bas de 2 à 8 marcassins ; ne possédant que 10 allaites, elle ne peut en élever davantage. Des marcassins orphelins peuvent être adoptés par une autre laie, à condition qu’ils trouvent non seulement des allaites disponibles mais aussi donnant du lait, car certaines sont « sèches ».

Sevrage : 3 à 4 mois. Pendant cette période, l’allaitement empêche toute ovulation.



Ajoutons que le verrat – au contraire du porc domestique - n’est pas apte à féconder toute l’année : il a une période de rut plus ou moins étalée dans le temps entre le mois de septembre et le mois de mars mais généralement de fin octobre à janvier avec un pic de la mi-novembre à fin décembre. La laie connaît une période d’anoestrus (arrêt du fonctionnement ovarien) en été, liée à la chaleur et à la durée de la luminosité. Nous constatons donc qu’il n’y a pas de place pour une deuxième portée.

Mais toute règle a ses exceptions et une laie qui perd la totalité de ses marcassins, par avortement ou mortalité en bas-âge en raison par exemple des conditions climatiques, va recommencer le cycle sexuel et faire une portée de remplacement. Dans ce cas, il y aura bien deux portées sur une année mais ce sera sans incidence sur le nombre de marcassins puisque la première aura été détruite.





Des jeunes en toute saison ?

En milieu naturel, la maturité sexuelle de la laie est atteinte entre 8 à 20 mois. Cet écart important est essentiellement tributaire de l’alimentation car les jeunes laies, encore bêtes rousses, peuvent se reproduire dès qu’elles atteignent un poids minimum de 30 à 35 kilos. Ceci explique tout. Les marcassins femelles nés en mars seront saillis après les adultes et leurs jeunes naîtront en début d’été. C’est à cause de cela que l’on constate des naissances « anarchiques » par rapport aux périodes normales et il faut encore ajouter que la quantité d’alimentation disponible influence la portée, de sorte que de très jeunes laies bien nourries peuvent mettre bas de 3 à 4 marcassins.

Le mâle est apte à la reproduction entre 8 et 12 mois mais, à cet âge là, compte tenu de son développement corporel, il est incapable de saillir une laie de trois ou quatre ans. La formidable pression de chasse, subie par les mâles adules, est également un facteur de perturbation dans l’étalement des naissances, car ils sont trop peu nombreux pour les laies adultes. Polygames, ils voyagent beaucoup mais leurs pérégrinations ne suffisent vraisemblablement pas pour être reproductifs au moment idéal et, la laie n’étant réceptive que pendant deux à trois jours, il faut recommencer cela trois semaines plus tard.



Pourquoi l’abondance ?

Diverses raisons sont avancées, plus ou moins plausibles. N’oublions pas que le sanglier est opportuniste, omnivore même si son régime alimentaire de base est composé à 75% de végétaux et de fruits forestiers (ou agricoles) mais qu’il est exigeant vis-à-vis de trois éléments : la quiétude assurée par un couvert suffisant, une nourriture variée et abondante et de l’eau en quantité, non seulement pour boire mais aussi pour se souiller.

L’absence d’hivers rigoureux est parfois avancée pour expliquer la hausse des densités mais le sanglier semble particulièrement bien équipé pour faire face au froid, tant par sa bourre laineuse que par la couche de lard accumulée à l’automne. On sait que c’est l’humidité, et particulièrement les pluies froides de mars et d’avril, qui tue les marcassins. Or, il semble bien qu’il y ait, depuis des années, un déficit de pluviosité au printemps, favorable aux nichées.

Les tempêtes de 1999 et de 2000 ont manifestement créés des zones de quiétudes, dispersées un peu dans toute l’Ardenne, pas tellement par l’enchevêtrement momentané d’arbres entassés les uns sur les autres mais par le reboisement qui a suivi, dont les jeunes plantations assurent pendant quelques années couvert et nourriture. Mais cela ne justifie pas l’expansion du sanglier dans des zones non atteintes par les chablis.

Le rôle des glandées et faînées est beaucoup plus important car le gland est non seulement plus attractif que le maïs mais aussi plus riche en protéines. Or, de 2000 à 2004, nous avons connu une succession quasi anormale de fortes fructifications en observant simultanément un bond des densités et des prélèvements. Mais, le gland ou le faîne ne sont pas présents partout et sont consommés principalement en fin d’automne, même s’il peut en subsister au printemps, dans les meilleurs endroits. A eux seuls, ils n’expliquent pas tout.

Les techniques de cultures agricoles, enfouissant les résidus par labour immédiatement après la récolte, mettent « au frigo », pour la durée de l’hiver, de la nourriture que le sanglier n’aura aucun mal à trouver : collets de betteraves, déchets de maïs, etc. Nous l’avons personnellement constaté en Condroz où, pendant plusieurs mois, d’anciens champs de betteraves ont ainsi été régulièrement retournés. Dans le même registre, il faut mentionner l’augmentation des superficies consacrées au maïs d’ensilage et à d’autres espèces qui procurent un couvert assez tard dans la saison. Mais à nouveau, il n’y a pas des cultures de maïs partout et la betterave n’est pas cultivée en Ardennes.

A elles seules, et même conjuguées ensemble, ces quatre explications ne paraissent pas suffisantes, même si elles contribuent à la hausse des populations. Il doit donc y avoir une autre raison, sorte de dénominateur commun à toutes les régions, susceptible d’avoir fait « démarrer le feu ».



Une volonté politique !

Il s’impose d’abord de rappeler que les derniers arrêtés quinquennaux d’ouvertures et de fermetures de la chasse contenaient, de la volonté exclusive du Ministre Happart, ayant à l’époque la chasse dans ses attributions, des mesures de protection des sangliers totalement exagérées et que les demandes de destruction ne s’accordaient qu’au compte-goutte. Les conseils, les mises en garde et les protestations des associations de chasseurs ont été ignorées et, pendant quatre ans, les sangliers ont bénéficié d’une protection jamais connue. Soulignons que dès son entrée en fonction, le Ministre Benoît Lutgen a d’ailleurs considérablement élargi la période de chasse mais, si l’on peut s’exprimer ainsi, le mal était fait et l’accroissement du cheptel pouvait démarrer avec une bénédiction officielle. Ceci est le point de démarrage mais il y en a un second.



Le nourrissage artificiel ?

Il s’agit du « nourrissage dissuasif », autorisé actuellement toute l’année pour éloigner les sangliers des cultures et prairies. Il doit donc se pratiquer au bois, sous certaines conditions, et surtout consister en traînées d’au moins deux cents mètres de longueur. Des expériences françaises, entre autres celles menées sous l’égide de l’Office National des Forêts, par François Magnien en forêt de Verdun, ont démontré son efficacité par une réelle diminution des dégâts. Mais, dans le dossier qui nous occupe, ce nourrissage dissuasif aura du mal à plaider non coupable, tellement il a été dénaturé de son objet initial. Maintenir le sanglier en forêt ne veut pas dire le gaver et c’est malheureusement ce qui se passe dans nombre d’endroits, car… le voisin le fait (même s’il ne le fait pas) et, si on ne fait pas de même… bernique pour les sangliers lors des battues. Et nous voilà dans le plus parfait cercle vicieux avec en prime deux dérives particulièrement pernicieuses : la première étant d’écarter le chasseur lambda des réalités de la nature en l’habituant à une abondance artificielle et à des tableaux en conséquence ; la seconde étant d’associer la nourriture à l’homme et donc de glisser sur la pente de la semi-domestication. Ajoutons que l’excès de distribution permet aux marcassins d’atteindre très vite le poids critique de 30-35 kg et donc de se reproduire avec les conséquences de surpopulation que nous connaissons.



Dissuasif ?

Il ne l’est qu’à condition de distribuer de petites quantités de nourriture, de façon très dispersée, irrégulière, de manière que le sanglier soit obligé de chercher longtemps. En effet, s’il trouve immédiatement du maïs en abondance à un endroit habituel, il va se remplir la panse en quelques dizaines de minutes puis ira baguenauder dans les cultures pour varier son menu. S’il est obligé de passer quatre ou cinq heures pour trouver une quantité de nourriture moindre, il complètera son assiette par ce qu’il dénichera sur place et réduira ses déplacements. Il convient donc de ne pas se limiter aux traînées de deux cents mètres mais de répandre de la nourriture sur des distances beaucoup plus longues, irrégulières, si possible en changeant de temps à autre les itinéraires et encore en interrompant la distribution pendant un jour ou deux. Si on opte pour le distributeur rotatif fixé à un véhicule, la dose doit être de 20 kg de maïs, mélangé à 10 kg de pois par kilomètre linéaire. On est loin du compte à en juger par les quantités déversées à certains endroits, d’autant plus que sur nombre de territoire, la « dissuasion » commence fin septembre pour s’arrêter le lendemain de la dernière battue de décembre. Cela ne s’appellerait-il pas plutôt de l’appâtage ?



Nous scions la branche…

De grâce réformons ces pratiques tant qu’il en est encore temps, sinon elles le seront malgré nous, car les pressions sont nombreuses pour exiger une réforme. A ce propos, nous pouvons malheureusement prédire qu’une réaction lèserait d’abord les chasseurs qui pratiquent réellement du nourrissage dissuasif car ils seront confrontés à une multiplication des dégâts. En effet, un changement brutal de ses ressources alimentaires va conduire le sanglier à aller rechercher la nourriture où elle se trouve, c’est-à-dire là où on l’empêchait d’aller. La plus grande prudence s’impose donc, cela n’empêche que le chasseur doit renoncer à tout prix aux excès de nourrissage qui conduisent à une quasi domestication du sanglier. Il devrait aussi le chasser mieux, c’est-à-dire faire passer la qualité avant la qualité mais ceci est un autre débat sur lequel nous reviendrons.



Frédéric Haÿez





À vos commentaires !
Alain87
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Message par Alain87 »

@Webmaster wrote:NON AU TIR DES LAIES :D OUI AU TIR DES COCHONES :D

ATTENTION .......... :glissa:nt
Alain87
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Message par Alain87 »

Pour Cédric,



Bien sûr que la surpopulation de sanglier n'est pas tolérable pour tout le monde !



Mais chez nous, plus de grand gibier et c'est la fin de la chasse !!!



Et plus de chasseurs, c'est le retour en force du sanglier :lol: :lol:



Que nos fédés arrêtent de subventionner les agrainages baptisés "de dissuasion" et qui sont trop souvent du nourrissage !



Qu'au lieu de cela elles éduquent correctement les chasseurs de sangliers en leur apprenant la biologie de cet animal, ses moeurs et sa gestion ....



Quand tout le monde saura comment on gère le sanglier à la méthode ardennoise, peut-être qu'il sera possible d'avoir des populations correctes pour satisfaire les chasseurs, garantir l'équilibre de la faune et de la flore et faire en sorte qu'il y ait moins de dégats !!!



Je suis attérré de voir que dans certaines région où la gestion est de mise, on peut avoir une densité de 5 à 6 bêtes noires aux 100Ha sans qu'il y ait de dégâts agricoles alors qu'avec 5 à 6 bêtes noires / 2000 ha , chez nous, c'est un désastre !!!



La raison est simple : les 6 animaux que nous avons sont issus de compagnie destructurées (tir de laies suitées ou de bêtes meneuse)



A+
Webmaster
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Message par Webmaster »

5 à 6 bêtes au 2000HA faut peu être pas pousser Alain.............!!!! :?



On sinon les battues dovient être sacrément chiante chez toi !

je déconne :oops:
niouf-niouf
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Message par niouf-niouf »

Il faud se dire aussi, que la surpopulation de sanglier arrange certains :!:



Regardez, le prix de certaines actions au grand gibier :x

Quand tu demandes 1000€ (et c'est pas encore une grosse action ... :oops: ), ben y faud du gibier pour que des pigeons payent!



La qualité du gibier, nombre de chasseurs s'en tappent le coquillar!

Ce qu'il faud, c'est un tableau (et gros de préférence)

A coté de ca, ben on a de plus en plus de dégâts, ca coute de plus en plus chère au Fédé, qui répercute sur les chasseurs.

Par contre, les adjuducataires :roll: :roll: plein les fouilles ..... :twisted:



Mais le prob, c'est que c'est trop tard, pour redresser le tire. Et ca s'empire de plus en plus!
Alain87
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Message par Alain87 »

Salut,



@Webmaster wrote:5 à 6 bêtes au 2000HA faut peu être pas pousser Alain.............!!!! :?



Je n'exagère pas du tout, c'est ce que nous avons en fin de saison de chasse sur notre territoire (1900 Ha)...



Il faut comprendre qu'ici les agriculteurs mettent la pression ... le moindre coup de groin dans une prairie et le préfet est alerté !!!



La fédé va même jusqu'à demander qu'il n'y ait plus de compagnie de plus de 4 à 5 bêtes ... Alors, ceux qui s'improvisent gestionnaires de sangliers (fédé comprise) préconise le tir massif des bêtes noires et plus particulièrement des femelles... Et ceux qui n'attendent que ça (flinguer à tout va) s'en donnent à coeur joie ... Et PAN sur la laie de tête... et PAN une une laie suitée ...



Cette "gestion" qui n'a que le nom est en fait un bon moyen d'en finir avec les sangliers... car mauvaise gestion = moins de sangliers et autant (sinon plus) de dégâts... Alors les agriculteurs râleront jusqu'au dernier !!!



Bravo aux "gestionnaires"



@Webmaster wrote:sinon les battues dovient être sacrément chiante chez toi !

je déconne :oops:



Actuellement, nous en sommes à un prélèvement de 28 bêtes rousses et 7 bêtes noires... La plus part des animaux sont de passage, chassés des territoires voisins...



Il nous reste 12 jours de chasse aux sangliers, mais je pense que le tableau n'augmentera plus guère :cry:



A+
solitaire
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Message par solitaire »

J'ai lu tellement de conneries dans les derniers post que je n'ai même plus envie de participer à votre débat...

Allez les gars continuez, vous êtes sur la bonne voie...

Et vive la gestion et ses règles incontournables...

:twisted: :twisted: :twisted:
cedric_g
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Message par cedric_g »

Alain, il faudrait que tu viennes chasser dans l'Aube :roll:





(imagines, sur le PNR de la Forêt d'Orient, plus de 2000 bêtes "en trop", pour un territoire de 70000 Ha en tout, donc beaucoup moins en surface "réelle" puisque dans ces 70000 Ha sont comptés les 3 lacs - 5000 Ha rien que pour eux - et quand même pas mal de zones non boisées de type cultures ou prés)



Ça fait donc une densité d'environ 103 bêtes par tranche de 2000 Ha sur ce territoire puisque la populasse de sangliers est estimée à 3600 têtes (et encore, en comptant toute la surface !)







(mais zut, v'là que je me mets à "inviter" les chasseurs !!! :lol: )
Webmaster
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Message par Webmaster »

@solitaire wrote:J'ai lu tellement de conneries dans les derniers post que je n'ai même plus envie de participer à votre débat...

Allez les gars continuez, vous êtes sur la bonne voie...

Et vive la gestion et ses règles incontournables...

:twisted: :twisted: :twisted:



Une fois de plus l'élite Luxembourgeois ne dédaigne pas nous honorer de sa culture cynégétique si grande, car nous, pauvre chasseur, ne sommes que des incultes.



Ou peu être n'à tu rien à nous exposer ? :lol: :lol:
Webmaster
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Message par Webmaster »

@cedric_g wrote:Alain, il faudrait que tu viennes chasser dans l'Aube :roll:





(imagines, sur le PNR de la Forêt d'Orient, plus de 2000 bêtes "en trop", pour un territoire de 70000 Ha en tout, donc beaucoup moins en surface "réelle" puisque dans ces 70000 Ha sont comptés les 3 lacs - 5000 Ha rien que pour eux - et quand même pas mal de zones non boisées de type cultures ou prés)



Ça fait donc une densité d'environ 103 bêtes par tranche de 2000 Ha sur ce territoire puisque la populasse de sangliers est estimée à 3600 têtes (et encore, en comptant toute la surface !)







(mais zut, v'là que je me mets à "inviter" les chasseurs !!! :lol: )



Quel est l'intelligent qui as dit qu'il y avait 2 000 bêtes en trop ? :cry: :roll:
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