Mauvaise pub!! :(

Dans ce forum débattez entre chasseurs et non chasseurs. Respect, rigueur et écoute sont les mots d'ordre...
maurice
Messages : 1176
Inscription : 18 févr. 2004 20:05

Message par maurice »

@RENARD 59 wrote: Cependant, il ne faut quand même pas oublier que la régulation du renard est plus que nécessaire pour la protection des élevages, de la faune et de la micro-faune sauvage mais aussi et surtout pour la santé publique.

Là, l'ami, tu récites la leçon. :D

La réalité est nettement plus complexe.

Je ne crois pas du tout nécessaire de réguler le renard. La preuve étant que, quand il n'est pas régulé, il ne cause pas plus de problème qu'ailleurs.

Et puis, si vraiment les renards sont très nombreux, il ne faut pas les nourir avec du gibier de tir durant toute la saison, et du soi disant gibier de repeuplement le reste du temps.

Moi quand je ne veux pas qqle chose, je ne fais rien pour le faire prospérer.

Et tant que les chasseurs nourriront les renards, ils ne seront tout simplement pas crédibles.



@RENARD 59 wrote: Les associations dites "de protection de la nature" oublient trop souvent le nombre de victimes de l'échinococcose alvéolaire. Une centaine de morts en France! et des renards porteurs de l'échinococcose alvéolaire dans les 2/3 du pays! En france, on a abattu des troupeaux complets suite à des cas de "vaches folles" alors que cette maladie a tué moins de 10 personnes dans le pays! On ne comprent pas toujours tout, d'un côté on n'hésite pas à désemparer un agriculteur de son troupeau, de l'autre on s'appitoye sur le sort d'un renard!

Abattre un troupeau domestique, c'"est relativement facile, car on sait où le trouver. On peut tuer ts les individus.

Mais il n'y a rien de plus illusoire que de vouloir éliminer une population sauvage, et agir ainsi que les maladies.

Nombre de chercheurs estiment qu'en ayant tenté d'exterminer les renards dans certains régions où il étaient porteurs du virus de la rage, on a fait en fait que propager le virus. En effet, les bêtes survivantes ne faisaient qu'aggrandir leur territoire, en portant le virus un peu plus loin.

Et puis encore une fois, retour au simple bon sens :

si on ne veut pas de renard, faut pas le nourir

Maurice
pan rate pan touche
Messages : 1470
Inscription : 27 sept. 2006 13:54

Message par pan rate pan touche »

En effet, les bêtes survivantes ne faisaient qu'aggrandir leur territoire, en portant le virus un peu plus loin.





pas logique ton truc là maurice :o



plus il y a de renards sur un territoire ,plus ceux-ci s'éparpillent pour conquérir d'autres régions et cela pour casser la croûte :!:



donc si ceux sont bien régulés ,pourquoi iraient-ils ailleurs :?:



pour faire chier le monde :?: je doute :wink:

ou alors ils les effrayaient pour les disperser :o

et çà :twisted: ,cela ne m'étonnerait pas
maurice
Messages : 1176
Inscription : 18 févr. 2004 20:05

Message par maurice »

@pan raté pan touché wrote: donc si ceux sont bien régulés ,pourquoi iraient-ils ailleurs :?:



Tout simplement parce qu'il y a aussi une autre règle d'éthologie qui s'applique dans ce cas, notamment pour les prédateurs ( et que d'ailleurs nous les hommes appliquont aussi :D :))

c'est que plus il y a d'espace libre, plus on va le prospecter.

De sorte que :

1 - en éliminant des renards porteurs de virus sur un territoire où donc ce virus est présent, ça fait de la place pour les renards voisins sains qui viennent faire un tour chez le ... voisin

2- en éliminant des renards sains sur un territoire où le virus n'est pas encore arrivé, ça fait de la place pour les renards malades du territoire déjà affecté par le virus.

Et, dans les deux cas, on multiplie les risques de propagation du virus.

Maurice
David 52
Messages : 417
Inscription : 03 mars 2004 16:51

Message par David 52 »

J'ai eu la chance de pouvoir faire une sortie nocturne avec un lieutenant de louveterie, je n'avais jamais autant vu de gibier, des lapins et lièvres en quantités mais aussi des renards très nombreux sur ce territoire au milieu des lapins et lièvres et pourtant on voyait les renards figés sur place à muloter semblant ignorer le gibier autour d'eux.

Probablement pensaient-ils n'avoir aucune chance de capturer un gibier naturel et en bonne santé et voulaient économiser leur énergie pour se concentrer sur des proies plus accessibles et moins consommatrices d'énergie.

Sur mon étang je constate que les colverts domestiques mais volants se font constament piller leurs nids mêmes bien cachés et bien souvent prendre également en couvant alors que les canes sauvages qui nichent au même endroit amènent plus facilement la couvée à terme et ne se font que très rarement prendre au nid.

De tout cela j'en déduis qu'il s'agit surtout du gibier lâcher qui est la proie des prédateurs, les autres se défendent plutôt bien et n'ont pas attendu l'Homme pour se défendre sinon les espèces seraient déjà éteintes depuis longtemps.

Les volières anglaises sont un bon moyen de lâcher du gibier dans la nature mais si elles étaient vraiment efficaces avec des populations qui faisaient réellement souche elles n'auraient plus lieu d'être et seraient démontées au bout de quelques années ce qui n'est jamais le cas ou alors pour d'autres raisons.

Elles servent à fournir un gibier de lâcher plus volant à une clientèle plus fortunée ou à des chasseurs qui se donnent plus de peine mais de là à servir réellement de point de départ à une population sauvage et naturelle qui prospère et se développe sans besoins constants de nouveaux apports réguliers d'individus je doute un peu.
RENARD 59
Messages : 251
Inscription : 16 août 2007 20:00

Message par RENARD 59 »

Maurice, tu sais certaines espèces comme le blongios, l'alouette des champs, le vanneau huppé, la mésange, la perdrix grise ...sont en équilibre fragile et ont besoin de la main de l'homme pour prospérer. Nous ne voulons pas éradiquer le renard, qui a il est vrai son utilité à juste mesure, nous souhaitons toutefois réguler cette espèce là où elle comet des dégâts. Enfin tu ne dois pas connaître la maladie de l'échioccocose alvéolaire, pour ma part j'ai eu des entretiens avec des personnes victimes de cette maladie et je sais maintenant qu'il faut être très vigilant à l'égard de ce prédateur qui contamine innocentement les utilisateurs de la nature là où il a déposé ses fesces. Face à la santé publique et par principe de précaution la régulation du renard s'impose donc!
cedric_g
Messages : 533
Inscription : 14 mai 2004 10:38

Message par cedric_g »

Foutaise.



Et je plussoies Maurice à 200%







Les zoonoses comme la rage ont PROUVÉ dans le passé l'inefficacité de la destruction massive d'espèces vectrices de maladies. Seule la vaccination est venue à bout de la rage. C'est une réalité.



Quant à ecchinococose alvéolaire, il ne s'agit que de règles de PRUDENCE (manipulation des baies sauvages notament).



Au passage, on peut signaler que le renard est le principal prédateur du campagnol roussâtre, qui est lui vecteur d'un antavirus qui vous détruit les reins en 15 jours de temps.



Et qui fait autant de victimes (sinon plus) que l'ecchinococose chaque année dans le nord de la France...





Le renard est essentiellement nourri avec du gibier d'élevage (souvent de tir dans ma région ; des faisans avec le bec coupé, 'scusez mais proie facile pour goupil ! Il m'est arrivé de devoir descendre de la voiture pour pousser de véritables "poulets" d'élevage qui rechignaient à s'écarter du chemin).



Pour les "attaques" de poulaillers, chacun doit prendre ses dispositions. Je connais des éleveurs de volailles (professionnels, mais qui élèvent en plein air et au grain car ils ne font que de la vente direct de produits dérivés) qui ont des dispositifs SIMPLES mais fichtrement efficaces contre les attaques de goupil. D'ailleurs j'utilise le même genre de système pour le parc de mes chats de races (grillage enterré avec retours + fil électrique en bas et en haut, et je peux vous garantir qu'AUCUN chat ne rentre ou ne sort par le grillage !)
RENARD 59
Messages : 251
Inscription : 16 août 2007 20:00

Message par RENARD 59 »

Que ceux qui veulent protéger une espèce quelconque contribuent financièrement aux dégâts et aux dispositifs de protections qui s'imposent! Les adhérents des associations dites de protection de la nature sont souvent loin de nos campagnes et ne voient que la beauté des prédateurs sans endosser personnellement les dégâts qu'ils comettent. Laissons donc gérer la nature par ceux qui l'entretiennent!
cedric_g
Messages : 533
Inscription : 14 mai 2004 10:38

Message par cedric_g »

Merci cher Zoltan Charles Henderson (pfiou c'est long comme pseudo !)





Que l'on me démontre chez moi, les dégâts des prédateurs et autres "nuisibles" assimilés (c.à.d mustelidés, renards et blaireaux).



Après on en reparle :twisted:
David 52
Messages : 417
Inscription : 03 mars 2004 16:51

Message par David 52 »

Il y a un article intéressant dans le dernier "Connaissance de la Chasse" sur l'impact des racapes sur le gibier et la faune vu par un fauconier expérimenté (celui du puy du fou) qui m'a fait bien réfléchir.

Pour lui c'est la destruction de l'habitat du petit gibier et les lâchers qui modifient le comportement des rapaces et qui les poussent vers cette nourriture facile.
maurice
Messages : 1176
Inscription : 18 févr. 2004 20:05

Message par maurice »

@RENARD 59 wrote:Que ceux qui veulent protéger une espèce quelconque contribuent financièrement aux dégâts et aux dispositifs de protections qui s'imposent! Les adhérents des associations dites de protection de la nature sont souvent loin de nos campagnes et ne voient que la beauté des prédateurs sans endosser personnellement les dégâts qu'ils comettent. Laissons donc gérer la nature par ceux qui l'entretiennent!



@Zoltan Charles Henderson wrote:Mouais,

J'ai pas l'impression que l'on puisse dire cela de Cédric David et Maurice (même s'il me fatigue un peu :wink: ) !

Ce Zoltan, il est raisonnable quelquefois :) :D



Et effectivement, un jour, j'étais sur un forum plutôt écolo.

Et j'ai "servi" de manière un peu édulcorée, l'argumentation de RENARD 59.

Et je me suis fait "plaqué" par un type qui m'a demandé de mettre les chiffres à plat.

Et je me suis rendu compte, que si l'on ne prenait pas en compte les dépenses "obligatoires" sur lesquelles je reviendrai", ce type versait bénévolement plus que moi. Nettement plus.

Pourtant, je suis adhérent à une bonne dizaine d'asso naturalistes, certaines quasiment pour le soutien (comme OCL par ex).

Et c'est loin d'e^tre le cas de la majorité des chasseurs.



Quant auxdits chasseurs donc :) :D , la vérité est qu'ils ne cotisent quasiment tous à 99% de leurs dépenses que pour des dépenses obligatoires (permis, actions, etc.... ), de confort personnels, mais qui, en tous les cas, leur profitent directement ou indirectement.

Jamais - ou rarement, très rarement- de manière désintéressée.



Par ailleurs, même si on prend les dépenses officielles de nos structures en faveur de l'environnement, avouons honnêtement qu'elles sont quasi symboliques, quand il ne s'agit pas plus prosaïquement d'actions de ... pub.



Ceci dit, soyons clairs aussi :

rares, très rares également sont les naturalistes qui "donnent" volontairement de l'argent ou de leur temps pour l'environnement d'une manière générale.

La plupart cotisent à une asso pour les avantages qu'elles procure (formation, organisation de sorties, etc.....)



Je crois donc que, sur le plan de l'"entretien" de la nature, on peut renvoyer chasseurs et protecteurs dos à dos. Avec quand même une avance pour les protecteurs qu'on voit manifestement un peu plus dans les actions désintéressés que les chasseurs.



Maintenant, si l'on s'en tient, stricto sensu, au problème des dégâts, je dirais sans la moindre hésitation, concernant ces dégâts ou pseudos dégâts :

1 - que pour le renard, je suis comme Cédric. J'attends qu'on me le prouve autrement que par le prélèvement des cocottes de lâcher.

Ca, c'est normal, et, pour cela il faudrait au contraire placer le renard au rang des bienfaiteurs de la vraie chasse.

Merci, Goupil, le chasseur que je suis, te remercie vivement. Continue autant que tu pourras. Bouffe leur leur sal...... de volailles.

J'ai été lieutenant de louveterie, et je crois connaître un peu le problème.

Dans le même ordre d'idées, la palombe.

Dans mon département, la palombe a été classée nuisible pendant des décennies, ce afin de pouvoir la tirer en mars, et ce alors qu'elle ne commettait aucun dégât.

Encore une fois, L. de L. je n'ai jamais été appelé à en constater un seul.

D'ailleurs le préfet vient de casser ces arrêtés.

C'est bien, préfet, pour une fois.



2 - pour ceux des sanglochons ou cochongliers, c'est la vraie farce.

Là encore les chsseurs les nourrissent, et ensuite, il crient au scandale.

je vois que, dans mon département, on les nourrit, qu'on gueule aux dégâts, qu'on fait des battues administratives tout l'été, que les tireurs se demandent comment ils arriveront à limiter les populations de cochongliers, etc....

Et dans le même temps, ils interdisent la chasse à l'approche et à l'affût.

Une vraie farce.

Et donc en matière de dégâts, les chasseurs sont de sacrés rigolos.



@David 52 wrote:Il y a un article intéressant dans le dernier "Connaissance de la Chasse" sur l'impact des racapes sur le gibier et la faune vu par un fauconier expérimenté (celui du puy du fou) qui m'a fait bien réfléchir.

Pour lui c'est la destruction de l'habitat du petit gibier et les lâchers qui modifient le comportement des rapaces et qui les poussent vers cette nourriture facile.

Je n'ai pas lu cet article, mais il me paraît une évidence.

Pour moi les lâchers sont l'horreur totale de la chasse française, avec uniquement des conséquences néfastes , la pire d'entre elles étant le maintien dans nos rangs de types qui n'ont strictement rien à y faire, et qui empêchent les chasseurs de se reconstruire.

Maurice
Répondre