Le tir des cocottes n'' aucune excuse.
Ce n'est pas parce qu'il n'y a plus beaucoup de gibier naturel qu'on doit se livrer à une activité anti écologique. (d'autant que chacun peut se "recycler" dans la chasse du grand gibier)
Il faut que les chasseurs ne se comportent plus en simples consommateurs.
Je m'explique :
il y a des produits de consommation courante qu'on peut produire autant que les besoins se font sentir. Et il appartient alors aux industriels de répondre à la demande.
Ainsi si tu veux aller au cinéma, il suffit de fabriquer des films, ça ne créé préjudice à personne.
Idem pour le foot.
Idem pour le coca cola pour ceux qui se servent de ce "truc" autrement que pour déboucher leur sanitaire,
De même pour ton savon, ton PQ,
, etc....
De même aussi si tu veux ta dinde, non seulement à Noël, mais tte l'année, ou ton poulet, ou ton morceau de viande, ton lait, ton fromage, etc..... Les éleveurs sont là pour ça. Leur métier est noble et correspond à la demande.
Il n'en est nullement de même pour le gibier.
D'abord parce qu'il s'agit d'une activité transcendante, hors du commun, mais aussi parce que le gibier naturel ne peut être extensible.
On peut te faire à la télé de la philosophie de comptoir de 19 à 20 heures avec des comiques qui se prennent pour des intello. Ca répond à un besoin de consommation. On t'en fera tant que tu en demandes. C'est inépuisable.
Mais on ne peut te fabriquer au 20 heures un Socrate, un Platon, un Descartes, ou un Kant.
J'espère que tu saisis la nuance.
Ainsi quand j'ai vraiment rien d'autre à faire, j'allume la machine à lobotomisation collective. Quand je veux m'élever au dessus de cette m...., je relis pour la nième fois la République ou le Banquet.
Et quand j'ai faim, et suis un peu pressé, je vais chez le traiteur. j'achète un poulet, plus ou moins fermier, si je veux bien le croire.
Mais ce n'est pas de la chasse. Je me nourris tout simplement.
Mais quand je veux sublimer mon instinct de prédation, je me fonds dans la forêt, me mesure au brocard.
Franchement, il ne me viendrait jamais à l'idée d'aller lever une cocotte de lâcher.
Tout comme on fait la cour à une femme ou on va aux ... . putes. Ca relève de la même démarche.
On aime ou on tire un coup.
Comme on chasse ou on ... consomme.
Seulement voilà : les tireurs-consommateurs veulent se livrer à leur activité le plus souvent possible. D'où leur besoin de cocottes de tir.
Je crois qu'il faudra un jour que le monde de la chasse comprenne qu'on ne peut chasser 200, 100 jours par an.
On peut vivre sa passion 365 jours par an. C'est ce que je fais.
Je suis en forêt ou à l'étang sans doute environ 200 jours par an (et pas toute la journée, souvent une demie-journée)
J'ai mes jumelles, souvent ma lunette de vision, etc.....
Mais je ne suis en forêt avec un carabine, prête à l'emploi que bien moins souvent. Peut-être 50 jours par an.
C'est à ce prix qu'on a la qualité.
Si on veut tirer le cochonglier trois jours par semaine de septembre à février, ou la volaille aussi souvent, alors effectivement on tombe dans le produit de consommation. Mais on ne chasse pas.
maurice