Le Comité Directeur de l'ANCGE a été reçu le 17 avril au MEDAD pour y parler des dates de chasse de Gibier d'eau et des tables rondes du Grenelle de la Chasse
Le Comité Directeur de l’ANCGE a été reçu lundi 17 avril au MEDAD par M. FREMONT, Directeur de Cabinet de M. BORLOO, accompagné de Gilles KLEITZ, le nouveau Monsieur Chasse.
Discussions intenses axées principalement sur le problème des dates de chasse et des promesses non tenues du côté ANCGE, sur l’importance des « tables rondes Bignon » (dixit M. FREMONT) et la « nécessaire réorganisation de l’Observatoire National de la faune sauvage et de ses habitats ».
Dialogue de sourds au départ puis amélioration relative du taux d’écoute.
Durée de l’entrevue : 1h15.
- En résumé :
1. - Préalable pour l’ANCGE : régler le problème des dates de chasse. Rappel à M. FREMONT de ses propos lors du congrès FNC : « les promesses du Président sont notre Bible. »
2. - Réponse : Les tables rondes Chasse-Bignon (6 à 10 réunions, la première le 29 avril. 18 participants dont 6 du monde de la chasse) devront permettre le débat mais n’empêcheront pas la réalisation des avancées promises par le Président.
3. - Pourquoi la remise en question des acquis actuels tant juridiques que scientifiques et jurisprudentiels ?
4. - Parce que l’état de conservation des propositions semble faire débat.
5. - Pourquoi ne pas avoir réuni l’Observatoire National de la faune sauvage et de ses habitats depuis 2 ans ? Et pourquoi pas sur ce point précis ?
Allez-vous céder aux antichasse et le faire disparaître
1. -Réponse plutôt embarrassée, style « je noie le poissons ».
L’organisation de l’Observatoire et son fonctionnement doivent être repensés.
L’outil doit gagner en neutralité.
- On peut en conclure que les antichasse ont gagné sur plusieurs points :
1. - Les tables rondes « Grenelle-Bignon de la Chasse » sont acquises. Elles seront présidées par J. BIGNON qui les veut très ouvertes et consensuelles (jusqu’à penser y associer le ROC et la Fondation Brigitte BARDOT, en plus de la FNE, de la LPO et de la Fondation Hulot). Le point de convergence des différents courants devrait logiquement être les habitats et leur conservation. Pour le reste, rififi au menu.
2. - L’Observatoire National de la faune sauvage et de ses habitats a vécu dans sa forme actuelle. Sa composition sera certainement révisée. Une certitude : l’ONCFS n’assurera plus son secrétariat. Cela va partir dans le camp d’en face (avec filtre administratif bien sûr et idéologues masqués) : CNPN ou Conseil National de la Protection de la Nature ou Museum National d’Histoire Naturelle
Impression générale : Nous risquons de vivre là une « grande avancée », conséquence de l’action de tous ceux qui flinguent l’ONCFS depuis des années. La police va filer sous l’autorité des Préfets, le Secrétariat de l’Observatoire National de la faune sauvage et de ses habitats dans le camp des antichasse, la Direction des Etudes et de la Recherche va devenir un service de la DNP réorganisée, la Conseil d’Administration de l’ONCFS où les chasseurs ont retrouvé la majorité va donc disparaître. Superbe.
Quand nous voudrons discuter ou débattre, il nous restera 2 voies : celle occupée par le camp des antichasse (dur), celle des politiques (très changeant et à hauts risques donc).
* - L’ANCGE a demandé d’avoir au moins 2 sièges (un seul serait prévu pour elle) aux tables rondes, notamment lorsque les débats seront axés gibier d’eau. La réponse a été que le souhait actuel était plutôt que les participants soient toujours les mêmes, du début à la fin (comme pour le Grenelle de l’Environnement qui est la référence constante : « on ne croyez pas que ça allait tenir jusqu’au bout… Ils sont tous restés jusqu’à la fin, même lorsque les conclusions du Président ont été rendues,… »)