SDi,
Ton histoire ressemble à celle de mon beau père.
Il a arrêté la chasse il y a plusieurs années car lors d'une battue, une balle s'est fichée dans un tronc à quelques centimètre de sa tête (il avait des copeaux de bois dans ses cheveux). Et lorsque il a demandé qu'une sanction soit prise contre le tireur, le président lui a répondu que c'était les risques de la chasse.
Entre temps sa chienne est morte.
Il y a 2 ans sur insistance d'un copain, il a repris un permis. De septembre à l'ouverture au bois, il a chassé tous les dimanches et parlait de reprendre un jeune chien et de le dresser.
A l'ouverture du bois, il est parti le matin très éxcité à l'idée de réentendre les voix. Il est revenu à midi et a remis son fusil dans sa housse et l'a rangé en haut de l'armoire.
Maintenant, il va en plaine avec son copain jusqu'à l'ouverture du bois et ne parle ni de reprendre un chien ni de reprendre son permis.
Bien qu'étant pas chasseur, je connais bien les chasseurs des environs (car contrairement à ce que on voudrait faire croire, il y a pas que les chasseurs qui entretiennent les chemins
) et je comprends parfaitement sa décision.
Ce qui est dommage, c'est qu'à 50 km de chez moi (ou j'entraine mes chiens chaque WE), il y a une société de chasse très à cheval sur les notions de sécurité : balisage des chemins lors des battues, 1 personne à chaque extrémité des lignes de tir qui prévient les promeneurs et leur explique carte en main comment contourner la battue (et j'ai testé un jour ou il y avait une battue administrative et où je suis tombé dedans avec mon attelage).
Bon la moyenne d'age chez eux est de 30 -40 ans alors qu'autour de chez moi, c'est plus 60-70 ans.
Chez moi, certains vivent le port du gilet fluo comme une perte de leurs valeurs, alors le balisage des lignes de tir ???)
Mais bon, faut expérer dans la nouvelle génération qui a l'air d'être plus ouverte à la sécurité, à la cohabitation et au respect mutuel.