Mes meilleurs souvenirs I & II+ le III

La chasse réserve toujours des moments drôles, insolites, émouvants ou palpitants. Racontez ici vos plus beaux souvenirs.
charly34
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Inscription : 11 mai 2009 09:56

Message par charly34 »

Bravo dragon13.

J'espere que depuis ce jour tu auras eu l'occasion d'en voir d'autre?
louis44
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Message par louis44 »

:mrgreen: belle prise :mrgreen:
charly34
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Message par charly34 »

Voila encore un trés bon souvenir



Ma fermeture Janvier2009

6h30: je met le nez à la fenêtre ciel clair pas un souffle de vent St Hubert est avec nous la journée s'annonce magnifique.



7h45: J'arrive au rendez vous la jambe raide et les reins en compote, il faut dire que la veille derrière les chiens j'ai souffert, le tènement est particulièrement dur aux Aires. J'annonce donc aux piqueurs et au responsable que je souhaite aller me poster.Tu parles Charles j'en prend plein la tête. "Eh bien! Le vieux, il te fallait des lunettes et maintenant il te faut une canne". Mais rien n'y fait je tient bon sous les quolibets. J'irai au poste point barre.



8h : les poste son distribués je part avec Fernand pour une combe perdue 3/4h de marche par en haut; plus d'une heure par en bas au choix. Nous passerons par le haut et si nous avons la chance de faire mouche retour par le bas (ça promet,j'aurais mieux fait d'aller à la pique)



9h15: Arrivé au pied de la palombiere (mon poste) heureusement qu'il y a cette installation, le sous bois est tellement epais qu'il serait impossible de tirer un sanglier à plus de 5 métres. Bon maintenant il s'agit de monter tout mon barda et ma Bouchka dans l'arbre ( a ton idée de mener son chien au poste).Je contrôle la solidité du plancher hum!hum! mais bon ça tiendra. Me voila en place, vue magnifique sur le versant opposé, chênes verts, buis et bruyères composent le paysage tout cela entrecoupé d'éboulis et de clapas permettant le tir. Je regrette de ne pas avoir de lunette c'est un des seul point du tènement ou elle parait indispensable, distance de tir entre 80 et 150 mètres.



10h10: le dégel s'amorce et les gouttes d'eau encore glacées tombent au sol mettant mes sens en éveil; "Peuffff! tu rêve" me dis-je, mais non je rêve pas BOUCHKA la truffe et les oreilles pointées vers la crête en face à bien perçue le bruit d'un caillou qui roule, je lève les yeux et aperçois le dos gris d'un solitaire il fait au moins le quintal le bougre et descend en direction de mon poste, les branches cassent sur son passage et les cailloux roulent avec fracas, j'ai le palpitant à 180, il est dans l'épais impossible de le voir, il vient enfin me passer à 15 mètres sur la gauche dans le sale.... Je viens de me faire "farcir" en beauté.

Je respire un grand coup en essayant de me calmer et caresse ma chienne "On c'est fait avoir hein ma belle" lui dis-je.



10h45: un froissement de feuilles, une branche qui casse, Bouchka tendu comme un arc, pas de doute en voila un autre. Sur ma gauche à mi pente un mouvement attire mon regard, un, puis deux, trois enfin six ragots traversent mon espace de tir, sur la droite un éboulis plus large que les autres, et ils me semble bien que les Sangliers se dirigent droit dessus, je pointe la Blaser sur le clapas point rouge allumé (il m'est arrivé d'oublier d'appuyer sur ON!). PAN! ils continuent comme si de rien n'était, une bête rousse remonte l'éboulis en direction de la crête. PAN! parfaite santé, Houla cela sent mauvais. En voila un autre qui fait son contre, un petit clair au bout de la draille me permettra le tir. PAN! il continue je l'entend trotter dans les cailloux. Bien sur j'avais froid et je grelottais, ils étaient petits, je n'était pas stable sur ce plancher glissant, bien d'autres auraient manqué comme moi (c'est fou comme l'on est de mauvaise foi dans ces cas là).



12h: Je décide de descendre de mon royal piédestal pour contrôler mes tir (par acquit de conscience) la petite Jagd au bout de la longe j'entame la monté vers le tir n°1 ça monte, ça glisse, un mètre en avant deux en arrière, je suis perdu heureusement Bouchka semble savoir ou aller, je la laisse faire et me contente de la suivre, il me semble reconnaître la draille ou j'ai tiré, 100m plus bas la chienne tire et jappe et je vois une flaque de sang; les rochers en sont maculé et j'ai le moral au beau fixe. Dix minutes plus tard après maintes glissade et une quinzaine de chutes j'arrive au sanglier mort couché sur le coté, la petite chienne le pille avec entrain et je reste éberlué car lors du tir je l'estimais à 40kgs et elle en fera 82kgs, c'est une femelle et porte 10 embryons (quel dommage).

Sur les deux autres tirs, le troisième à fait mouche mais le ragot bien que blessé sera relancer et manqué un peu plus tard par un YOAN des grands jours . PAN! manqué Re PAN! re manqué.



Bilan de la journée 5 ragots au compteur.
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