Là, j'aurais bien besoin de vous :-)

Les armes lisses et rayées, choix d'un fusil, d'un calibre ou encore d'une munition. Problème, entretien, rechargement...
Pakassa
Messages : 178
Inscription : 29 nov. 2010 11:38

Message par Pakassa »

Voilà, j'ai devant moi un fusil juxtaposé en calibre 16.

Cette arme, de belle facture et visiblement au moins quadragénaire, a été éprouvée à Saint-Etienne.

Outre les indications inscrites sur la table des canons (calibre, chambrage -65mm- , type d'épreuve) eh bien ... je n'ai absolument aucune autre indication qu'une très belle inscription "SELF" sur la clé d'ouverture.

Cette arme est festonnée, relime à filets sur les côtés de la bascule, petite gravure.

Bois plutôt commun, quadrillage fin.

Aucune inscription sur la bascule ni sous la clé d'ouverture.



Quelqu'un aurait-il une bibliothèque magique ou un souvenir concernant ce fabricant?

Merci d'avance à tous.
CHCAMP
Messages : 139
Inscription : 13 janv. 2011 14:51

Message par CHCAMP »

Bonjour,

Malheureusement sur certains vieux fusils, on a pas trop d'inscription sur le nom, je possede un vieux 12x65 de mon père avec très peu d'inscription sauf l'inscription st etienne. a une certaine époque....il y avait pas mal d'armuriers sur cette région.

Par contre tu dois avoir plusieurs poincons d'épreuve au niveau de la bascule ou sous le canons en demontant la longuesse

Certaines chasseurs sur ce site seront en mesure de te donner la signification des ces poincons encore faut il en faire une photo

amicalement

Chris
Pakassa
Messages : 178
Inscription : 29 nov. 2010 11:38

Message par Pakassa »

Eh bien je t'avoue que je ne sais pas ce qu'est un "Self Opening" :oops:

Ou alors je connais mais pas sous cette appellation.

S'agit-il d'une ouverture assistée par ressort?

En tous cas ce fusil n'a pas d'ouverture assistée par ressort.
Pakassa
Messages : 178
Inscription : 29 nov. 2010 11:38

Message par Pakassa »

Ouh làlà non, c'est dans la tape des 400 à 600 euros, guère plus.

L'étonnement c'est que le fabricant ne s'identifie pas plus alors que son produit est de qualité, tant au plan mécanique que pour la mise en bois, gravure évidemment manuelle vu l'époque et ... le gars fait une arme irréprochable sans rien écrire dessus pour s'identifier.

Là, je me demande pourquoi.
Pakassa
Messages : 178
Inscription : 29 nov. 2010 11:38

Message par Pakassa »

Mon but de today, c'est d'apoiler ce fusil et de démonter un max de trucs afin d'essayer de trouver quelque chose :D car ne rien savoir me :evil: .

Mais en réalité j'ai peu d'espoir. J'ai juste vu qu'il est de l'époque où l'on faisait de l'acier par compression.

Faut que j'fouille ! Boudiou de boudiou. s,1;op
Pakassa
Messages : 178
Inscription : 29 nov. 2010 11:38

Message par Pakassa »

Tiens, je vais tenter de faire paraître une photo (comme suggéré plus haut) mais pour cela il faudra que mon fils rentre de l'école ce soir.

Moi, les baobabs je maîtrise leur croissance d'un seul regard (par exemple je les regarde dix minutes et je vois bien qu'ils n'ont pas osé grandir), mais par contre je ne maîtrise pas du tout les manoeuvres informatiques.
Gery
Messages : 2803
Inscription : 08 oct. 2005 21:03

Message par Gery »

L'étonnement c'est que le fabricant ne s'identifie pas plus alors que son produit est de qualité, tant au plan mécanique que pour la mise en bois, gravure évidemment manuelle vu l'époque et ... le gars fait une arme irréprochable sans rien écrire dessus pour s'identifier.

Là, je me demande pourquoi.

Ce fut le cas de beaucoup d'artisans jusque dans les années 50 / 60. Certains travaillaient en sous-traitance pour des armuriers prestigieux, pour certaines tâches ou pour la réalisation d'armes complètes. Certaine signatures, stéphanoises ou parisiennes ont donc été apposées sur des armes fabriquées en partie ou en totalité dans des ateliers aujourd'hui anonymes. Les fusils que ces artisans fabriquaient pour leur compte, bien que non signés, équivalaient en qualité à beaucoup de ceux qui arboraient des noms reconnus. C'est pourquoi il est possible de trouver sur le marché de l'occasion des fusils de grande qualité même s'ils ne sont pas signés.

Ce manque de communication est regrettable car beaucoup de fabricants français étaient, parfois largement, à la hauteur de leurs homologues britanniques ou belges. Mais ils n'ont pas voulu, ou su, donner à leur savoir-faire la réputation qu'il méritait par une "politique commerciale" efficace.
Répondre