Les odeurs du gibier

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ggv04
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Message par ggv04 »

je vais parlé de la seul chose que je connaisse vraiment le sanglier



pour moi il est claire et sa ne fait aucun doute qu'il peu retenir son odeur pour exemple combien de fois j'ai remis des chien sur un sanglier manquer une demi heure une heure après et rien!! ou il parte au contre ou encore il se disperse et finisse par reprendre un pied de la nuit!!!

après un louper ou un coup de stresse sur une route ou une rencontre avec un champignoneur en forêt et les 300ou 400 mètre qui suive sont très dure pour les chiens!! quand les chiens le mène depuis un bon moment et qu'il l'ont bien dans le nez sa va!! mais si a ce moment la vous essayer de remettre des chiens pour que sa aille il faut bien les adraillé et les lâcher 500m plus loin!!! pareille pour les sangliers vue le matin ils prennent bien le pied dans le champ et arrivait ou vous l'avait vue.... durs durs!!! on dit bien sanglier vue, sanglier perdue!!!!!!
fabulous36
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Message par fabulous36 »

Tenez, j'ai trouvé un article interessant sur le petit gibier:



La rétention d'odeur est un phénomène controversé, et finalement assez peu abordé dans la presse cynégétique. Il s'agirait d'un mécanisme de défense, adopté par certains oiseaux, consistant à retenir les émanations face à un prédateur (et notamment à un chien d'arrêt). On admet que certains gibiers, comme la bécasse, adoptent couramment ce genre de comportements. C'est en réalité un phénomène beaucoup plus large qui concerne également les perdreaux, mais aussi les cailles.

Jean Castaing aborde très prudemment ce sujet dans un article intitulé « Quand le gibier perd son odeur », publié en septembre 1969 dans « Le chasseur Français ». Il définit ce phénomène, qu'il ne tient pas pour absolument certain, bien que constaté par bon nombre de chasseurs au chien d'arrêt .« Il s'agit du fait que des chiens ayant fait amplement preuve de leurs qualités et confirmés sur le gibier qu'ils chassent, détectent la présence d'un tel gibier par leur manière habituelle, le mettent à l'essor, et au point de chute ou de pose du gibier, ces chiens ne retrouvent rien, ne sentent rien, alors que ledit gibier s'y trouve, ainsi que le constatent les chasseurs.(...)»

Ce dernier illustre son propos de quelques exemples concernant la chasse de la caille. Le scénario est bien souvent le même: la caille est arrêtée par le chien. Après avoir été levée dans un chaume, cette dernière soit parce qu'elle est à été manquée, soit parce qu'elle n'a pu être tirée, va se reposer plus loin. Malgré le fait que le chasseur ait exactement repéré le point de pose de l'oiseau, le chien ne parvient pas à le retrouver et à l'arrêter. Cela arrive également quant un oiseau, après avoir été tiré, tombe "comme une pierre", et que le chien, malgré ses efforts ne parvient pas à le retrouver.

Jean Castaing conclut plus loin que ce genre de mésaventure se produit souvent par temps ce chaleur, « et est souvent imputée à la sécheresse, à la chaleur , à la pluie, à l'insuffisance de nez du chien ».



Même si ces explications sont parfois satisfaisantes, il arrive aussi que ce phénomène ait lieu par temps normal, et avec un chien expérimenté de surcroît, ce qui entraîne quelques interrogations supplémentaires.

Certains auteurs émettent l'hypothèse qu'en raison de l'augmentation de la pression de chasse, et des profonds changements causés par l'agriculture moderne dans les paysages, le gibier à radicalement modifié au cours du siècle dernier ses tactiques de défense.

Robert Flament-Hennebique relève notamment dans son ouvrage, "le poil de la bête", qu'avant 1925 le gibier était "facile" et souligne de très nets changement dans le comportement des perdrix grise. Cela serait dû selon lui au brusque passage d'une polyculture traditionnelle, avec ses assolements et ses haies, à l'agriculture moderne actuelle et ses grands espaces, obligeant le gibier à adapter son mode de défense. Ces modifications de comportement sont également souvent décrites concernant la perdrix rouge, que l'on dit beaucoup plus piéteuse qu'autrefois, et aujourd'hui quasi inabordable pour les chiens d'arrêt sur des reliefs accidentés.

En est-il de même pour la bécasse et la caille avec la rétention d'odeur?

Les écrits de certains chroniqueurs cynégétiques du 19eme siècle, et même du début du 20eme siècle, m'ont souvent surpris. Beaucoup d'auteurs expliquent qu'il n'est pas grave de rater une caille, car on est presque toujours assuré de la retrouver et de la relever. Cassasolles écrivait, par exemple, à propos de la caille: "Elle remise à peu de distance et est très facile à retrouver."

J'ai souvent constaté, pour ma part, que les cailles manquées essaient, quasi systématiquement, de se remiser dans les récoltes les plus proches, ce qui exclut dans la grande majorité des cas tout espoir de les relever, la chasse dans les récoltes étant bien entendu interdite. Même lorsque la caille se pose à découvert, dans un chaume, le chien à souvent beaucoup de mal à la relever de nouveau.

La très grande fréquence de ces affirmations, qui contredisent complètement ma propre expérience de ce gibier, et celle de nombreux chasseurs spécialisés, me font penser que l'espèce a progressivement modifié son comportement au cours du 20eme siècle, probablement en raison du développement de la chasse au chien d'arrêt.

Il n'est pas irrationnel de penser que les cailles qui avaient recours à la rétention d'odeur ont plus facilement survécu, et qu'elles ont transmis par la suite à leur progéniture cet instinct. Jean Castaing écrivait déjà en 1955 à propos de la caille: "Je ne sais pas s'il existe un gibier mieux doué de la faculté de devenir inodorant quant il est tiré et manqué ou simplement contraint d'abandonner son domicile. Reposée à moins de cent mètres, à découvert, sur terrain ras, la caille est bien souvent irretrouvable."
babar33
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Message par babar33 »

moi j'ai entendu sa pour les biches, on m'a toujours dit que cela sentait moins que les cerfs
Tjeker10340
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Message par Tjeker10340 »

Je trouve ce sujet tres interessant... et je vais si je peux me permettre vous faire par de ce qu il m est arrive de voir l année passer.

Nos trois fameux nivernais sont tres tres fin de nez (je les ai vu lever des faisan??? 3 fois) et la moindre voie ils semblent reussir a la prendre.



Cependant en milieu d année par beau temps nous etions en plaine et lors de tout notre parcours, nous faisons une petit pause (arret dans un verger pour manger quelques pommes et poires.) nous redemarrons apres quelques metre nous longeons une bande de ronce de environ 3 metre de large. moi cote champ, les chiens coté chemin avec mon beau pere et bien le cochon est parti les chiens n ont meme pas releves et n ont meme pas suivi alors qu il etait a - de 5m.

Le cochon avait du posé le cul nous entendant mangeant nos fruits.... MAIS BIZARRE QUE LES CHIENS NE L AI PAS SENTIS!!!!
marcassin78
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Message par marcassin78 »

le substrat sur lequel l'odeur se pose doit également avoir un rôle important dans la perception de ces odeurs par le chien. Par exemple, le taux d'humidité, la nature du sol, etc doit influencer la perception des odeurs.



Je pense également à une chose : les odeurs sont percues au niveau de récepteurs dans l'organe voméronasal du chien. Est-ce qu'une autre odeur ne pourrait pas saturer ces récepteurs et ainsi empêcher la bonne perception de l'odeur animale :?:



Voila deux pistes qui pourraient impacter la variabilité de la perception des odeurs.
Maxime86
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Message par Maxime86 »

Je pense aussi que le taux d'humidité joue sur les odeurs que laisse le gibier tout comme la température. Mais comment expliqué qu'un gibier qui vient d'être lever soit inretrouvable car l'humidité et les autres facteurs n'ont pas changé. Cela prouve bien que certains gibier sont donc capable de retenir leur odeur.

Cordialement.

Maxime
patrick61
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Message par patrick61 »

heureusement que le gibier dispose de moyens naturels pour ruser,sinon il n y aurait pas de charmes à chasser!!!mais il y a beaucoup de facteurs qui rentrent en compte dans une quete (la forme du chien, le climat, le vent, le chasseur...)mais c est ce qui fait le charme de notre passion,nous voudrions toujours avoir une explication à tout, mais laissons une part de mystère,ca devrait etre ca la chasse!!!!!!!!!!!
sim09
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Message par sim09 »

@fabulous36 wrote:salut, on m'a souvent parlé voir affirmé qu'un faisan ou une perdrix blessé sait retenir son odeur pour etre inodore.



Je ne chasse que le petit gibier, avec un chien d'arret , et j'avoue que lorsqu'il m'arive de blesser malheureusement, le chien a du mal a localiser le gibier. Lorsqu'il est désailé, le chien n'arrive pas a pister, et lorsqu'il est immobilisé car gravement blessé, le chien passe a coté!



Alors soit le chien est trop excité à l'écoute du coup de feu tiré ou a la vue de l'oiseau qui tombe, soit le gibier a la capacité de réduire au maximum son sentiment.



Mais je suis persuadé que le gibier a cette faculté car j'ai chassé avec des chien extra dotés d'une grande sensibilité olfactive, et souvent, le chien semble perdu!



Du coup si un gibier blessé sait retenir son odeur, il n' y a nul doute qu'en cas d'urgence, il peut également jouer de cette ruse!





Je crois qu'on oublie un détail en ce qui concerne le gibier blessé. Le chien va faire des allées et venues sur le point de chute sans trouver le gibier, et plus il va tourner, moins il va trouver, il se brouille les pistes tout seul. Ca m'est arrivé une fois avec une perdrix que j'avais désailée, j'ai fait chercher la chienne (qui à un flair extraordinaire) qui ne trouvait pas pendant au moins dix minutes, puis frustré je suis parti. Mais comme je suis têtu, avant de rentré, je suis repassé à cet endroit, la chienne à directement marqué l'arrêt, et attrapé l'oiseau désailé et patte cassé.

Bref, je pense que la rétention d'odeur est possible, mais dans le cas d'oiseau blessé, même les très bon chiens peuvent se brouiller les pistes tout seul en tournant en rond, ajoutez à cela l'excitation et le gibier est vite perdu . Il est d'ailleurs conseillé dans ces cas la d'attendre quelques minutes avant d'entamer une nouvelle recherche.
chasseurdu013
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Message par chasseurdu013 »

Les odeurs du gibier sont portées par le vent.

Si le chasseur fait quêter son chien le vent dans le dos, normal qu'il ne trouve rien. :wink:



Le phénomène dont vous parlez c'est la "rétention d'odeur"... Ce qui arrive souvent à la bécasse, où lorsque le gibier est blessé.
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