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Etant nouveau sur ce site, et aussi nouveau chasseur, j'apprécie vos discussions emprutent du respect de chacun. Moi pour l'instant je chasse sans chien. Pas de gibier trouvé pour l'instant. Seulement des "rencontres" avec de nombreux chevreuils. Ils me regardent, je les regarde. Ils sentent que je ne vais pas leur tirer dessus.
Pour moi chacun sa chasse. Il n' y a pas de chasse idéale.
Disons qu'en chassant sans chien tu peux faire aussi pas mal de gibier. Etant jeunes permis j'ai chassé quelques années sans chien lorsque je ne suivais pas mon père.
J'allais souvent en vallée de Seine. Je chassais vraiment à la billebaude le long d'une rivière pour tirer un canard ou un faisan sauvage.
Je faisais la plaine à la recherche d'un gris sauvage et enfin les friches au garennes.
Bref c'etait passionnant car tu dois vraiment mener ''une quete'' et chercher le gibier. Ca m'a aussi permet je pense à développer ''l'instinct'' bref et tu est aussi beaucoup plus discret ce qui est parfois necessaire.
Bref maintenant j'ai une epagneul breton et j'adore aussi la voir travailler alors j'alterne les seances entre le chien d'arret et les sorties à l'affut et autre. Bref la chasse est une infinité de combinaison.
c'est sur que quand tu chasse a l'affût ou a la passé, tu n'as pas besoin de chien.. quoi que, parfois c'est indispensable pour aller chercher le gibier mort et éviter d'en perdre
J'ai chassé longtemps sans chien et je pense aussi que cela permet de devellopper une sorte d'instinct. Il faut avoir l'oreille et les yeux partout, connaitre les habitudes du gibier, tenter de le surprendre.
Mais depuis cette saison je chasse avec un chien d'arret et je peux vous dire que si je pars sans lui je me sens à poil! C'est comme si ma sortie n'avait pas de raison d'être. C'est aussi lié au fait que mon chien est en apprentissage et le voir progresser, ça me provoque un enorme plaisir, cette sensation devrait passer.
Avec ou sans chien le plaisir d'être en pleine nature me passionnera toujours, je peux vous dire que je comprends tout ceux qui se sont exprimé sur le sujet ayant pratiqué les deux "modes" de chasse!
Il y a quand même une chose qui me rassure avec le chien c'est quand le gibier est blessé, je deteste par dessus tout perdre un gibier, que je sais blessé.
Je me permets de donner mon avis sur ce sujet, car je suis concerné personnellement.
Jusqu'en 2008, je chassais avec une teckel à poils longs, noire et feu, elle était merveilleuse à l'arrêt, au rapport, et même au sang. Hélas, une voisine nous l'a empoisonnée. Trois mois avant sa mort, j'avais acheté un petit "york" à mon épouse, rien à voir avec ma chienne, c'est un vrai gamin, doublé d'un pot de colle. D'un commun accord, nous avons décidé qu'il n'y aurait pas d'autre chien tant qu'il serait là.
J'ai donc depuis chassé seul. La première saison sans "Nymphe" a été très dure, et les résultats moyens, surtout pour les faisans. Et puis, le temps passant, j'ai pris l'habitude de tout faire, de broussailler, d'observer, de contourner les perdreaux. Le seul souci, je n'ai pas le droit de blesser, sinon je ne retrouve pas mon gibier.
Cette année, j'ai quand même à mon tableau : 2 lièvres, 6 lapins, 5 perdreaux, 14 faisans.
Je zappe les palombes (18), car le chien est plutôt un handicap.
Mais, c'est sûr, lorsque " Andros" ne sera plus de ce monde ( le plus tard possible), je reprendrai une teckel, une chasse en équipe, il n'y a que cela de vrai. C'est une complicité qui s'installe entre le maître et son chien, c'est tellement beau de le voir en arrêt, attendre l'ordre de "bourrer", le coup de fusil, le rapport, les caresses en récompense: que du bonheur!!!!
Le seul souci, je n'ai pas le droit de blesser, sinon je ne retrouve pas mon gibier.
Le chien permet de retrouver plus facilement un gibier bléssé. Cette année j'ai du laisser mon chien à la maison,quelque jours, à cause d'une petite blessure. Je decide donc de rejoindre mon pére comme au bon vieux temps. Nous avons la chance de lever un faisan mon pére le tire et le désaile, pas le temps de retirer, le faisan rentre dans le bois. Nous avons cherché deux heures, en scrutant le moindre petit roncier, tas de branche et autre planque, sans jamais le retrouver.12h30 nous devons rentrer, en chemin nous croisons deux chasseurs avec leur fidèles compagnons, nous leur narrons notre mésaventure. Il retrouvons le faisan l'aprés midi aprés quelques passages dans le bois.
Voilà l'exemple typique ou le chien s'avére indispensable.
Mais il y a aussi le contre exemple ou tu vois des pigeons venir droit sur toi, mais ton chien lui ne les a pas vu et continue tranquillement de cavaler avec son picon autour du cou!
Mais bon quand je prends mon chien je ne me concentre que sur lui en oubliant ma chasse d'antant!
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