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Pas de pardon Michel et tu ne me barberas pas car je me rase tous les matin en rêvant à...Chut secret d'état.
Tu as bien résumé pour les honneurs rendus au gibier, et pour répondre à sim09, même en battue la dernière "bouchée" se donne. Ceux qui comme moi ont chassés avec les anciens, se rappelleront de leur premier grand gibier, soit par le baptême (pas celui que l'on voit parfois avec des seaux de sang ou des choses infâmes)soit par le mépris si les honneurs ne sont pas rendus.
Celui qui avait fait un beau tir ou une approche remarquable ne trouvait pas d'oreille attentive pour raconter son exploit si les honneurs n'étaient pas rendus à son gibier.
Il m'arrive de chasser en Meurthe et Moselle sur des ACCA et le rituel est plus ou moins respecté mais uniquement sur la présentation du tableau.
Je crois qu'il faut être tombé dedans tout petit pour comprendre, ou avoir une grande ouverture d'esprit.
Dans les traditions et le respect, il y aussi la recherche au sang d'un animal blessé et parfois même un simple contrôle de tir si il y doute.
Pour la brisée sur l'animal, la présentation du tableau se fait animal couché sur le flanc droit, la brisée placée sur l'épaule feuillage vers l'avant pour la femelle, feuillage vers l'arrière pour le mâle.
@michel39 wrote:Ce n'est pas dans les pures traditions de l'Est...
Mais c'est une façon d'introduire quelques notions de respect pour les animaux tués...
WH parlait de rites... Et c'est vrai que je suis particulièrement sensible à la ritualisation de tout ce qui touche à la violence et à la mort.
De nos jours, ceux de l'hyper consommation de masse, la chasse n'a plus vraiment de justification "alimentaire", mais elle reste une des ritualisations socialisées, historique et culturelle de la violence que nous portons tous en nous.
Je suis persuadé que tout chasseur au delà du fait de pouvoir "tirer un coup" (de feu) doit impérativement être conscient et savoir ce que représente le fait de tuer un être vivant.
Les "rites" qui accompagnent ces actes violents sont pour moi des manifestations socialisées, culturelles qui encadrent et canalisent la violence humaine.
Quand on appuie sur la queue de détente on est généralement loin de l'animal qu'on tue... Mais quand on doit le vider, l'éviscérer, le déshabiller et le découper... On a du sang sur les mains, et ça sent la mort...
Et on sait ce que c'est que de tuer....
C'est pas comme dans les jeux vidéo ou comme a la télé... C'est pas de l'imaginaire...
Les rites cynégétiques sont là pour humaniser la mort...
Bon.. Pardon, j'arrête de vous barber avec mes divagations philosophiques...
Entièrement d'accord avec toi, on se doit de respecter le gibier après le tir. On voit que pour beaucoup, le plus important reste le tir, le beau tir en lui même(on le voit avec les nombreuse compilation sur youtube). Après, très peu participe au dépouillement (je met un point d'honneur à le faire quand je tue un animal, même si je suis très bien épaulé par des collègues qui le font mieux que moi et qu'au final, ils en font une grosse partie, au moins je met "les mains dedans"). Idem pour transporter un chevreuil, quitte à me casser le dos ou a pourrir ma veste, je ne le ramène jamais trainant par terre. J'en ai vu un faire ça une fois, arrivé à la voiture le chevreuil était tout dégueulasse.
Autre forme de respect, rien à voir avec les traditions, je prends une petite photo. Tous les renards que je tue l'été sont photographié sur mon téléphone. Ca me laisse un petit souvenir.
@SCHNUTZ wrote:Pas de pardon Michel et tu ne me barberas pas car je me rase tous les matin en rêvant à...Chut secret d'état.
Tu as bien résumé pour les honneurs rendus au gibier, et pour répondre à sim09, même en battue la dernière "bouchée" se donne. Ceux qui comme moi ont chassés avec les anciens, se rappelleront de leur premier grand gibier, soit par le baptême (pas celui que l'on voit parfois avec des seaux de sang ou des choses infâmes)soit par le mépris si les honneurs ne sont pas rendus.
Celui qui avait fait un beau tir ou une approche remarquable ne trouvait pas d'oreille attentive pour raconter son exploit si les honneurs n'étaient pas rendus à son gibier.
Il m'arrive de chasser en Meurthe et Moselle sur des ACCA et le rituel est plus ou moins respecté mais uniquement sur la présentation du tableau.
Je crois qu'il faut être tombé dedans tout petit pour comprendre, ou avoir une grande ouverture d'esprit.
Dans les traditions et le respect, il y aussi la recherche au sang d'un animal blessé et parfois même un simple contrôle de tir si il y doute.
Pour la brisée sur l'animal, la présentation du tableau se fait animal couché sur le flanc droit, la brisée placée sur l'épaule feuillage vers l'avant pour la femelle, feuillage vers l'arrière pour le mâle.
C'est ce que je cherchais (il me semblait bien qu'il y avait une histoire de mâle et de femelle et de direction de la brisée) j'avais vaguement lu tout ça dans le bouquin sur le brevet grand gibier. Mais je ne savais pas que même en battue, on pouvais donner la dernière bouchée (dans le respect des traditions).
Je voudrais revenir sur la question de l'autorisation du tir d'été dont nous parlions pages 416 et suivantes...avec Cignale et WH...
Comme je suis secrétaire et vice président de mon ACCA j'ai épluché tous les papiers des règlements.
Sur le règlement intérieur type des ACCA de notre fédération que notre ACCA a validé, il est écrit que : Le président veille à ce qu’aucun chasseur ou mode de chasse ne soit exclu ou empêché.
Alors ce n'est peut-être que dans notre fédération que cette mention existe.
Mais il doit être facile de vérifier en allant sur les sites des autres fédérations si le règlement type proposé à toutes les ACCA contient cette notion...
Ce détail règlementaire peut peser lourd en cas de litige ou de conflit au sujet du tir d'été....
Et WH avait bien raison en écrivant :
@white hunter wrote:Sur le tir d'été et autres chasses non majoritaires, la jurisprudence, je crois,ou des jugements, semblent dire que le rôle d'une ACCA ne peut être d'interdire des choses autorisées, mais d'en organiser l'exercice dans le temps et dans l'espace.
Devant un tribunal, le droit vaut plus qu'un avis majoritaire.
Pour la remarque de WH, oui et non car dans les statuts type il est écrit: liberté des membres fondateurs pour fixer les règles qu'ils s'imposent, statut+règlement intérieur. Naturellement placé sous la tutelle du Préfet, toute modification est soumise son approbation.
A part cela pépé doit écoper l'arche, pluie diluviennes à Tournon j'ai vu des images ça craint. Vendanges chez Chapou...à Tain ça sent l'automne.
@SCHNUTZ wrote:Pour la remarque de WH, oui et non car dans les statuts type il est écrit: liberté des membres fondateurs pour fixer les règles qu'ils s'imposent, statut+règlement intérieur. Naturellement placé sous la tutelle du Préfet, toute modification est soumise son approbation.
A part cela pépé doit écoper l'arche, pluie diluviennes à Tournon j'ai vu des images ça craint. Vendanges chez Chapou...à Tain ça sent l'automne.
Il faut rechercher des jurisprudences ou des jugements. Qui n'ont pas forcément entrainé la modification des statuts-types !
Vu un beau sanglier mais à 300 m... Je ne tire pas a ces distances...
Autrement deux chevrillards assez proches (60/80m) mais vraiment petits (12/15 kg maxi) ...
On voyait encore quelque traces de taches blanchâtres de leur livrée de faons...
Et pas un broc... !!!
Mais qu'est-ce qu'ils ont ces brocs en Bourgogne a se cacher tout le temps... ???
Enfin belle matinée quand même, 1h30 d'approche, 1h30 d'affut pas de pluie, des animaux vus...
Je n'y retourne que dans 15 jours...
Dimanche, cela va être le 1er test pour le Corto... Je vais aller le mettre derrière des cocottes... Mais pas très longtemps 1h30 maxi) ... On va bien voir ce que donne son coude ensuite...
Derrières des cocottes, quelle misère que d'être obligé de courir la cocotte entretenue, pourquoi pas une poule de basse-cour.
Pour les brocards, qu'ils soient de Bourgogne ou d'ailleurs ils se refont une santé et ne se montrent que très tard mais les battues les feront bientôt bouger.
@SCHNUTZ wrote:Derrières des cocottes, quelle misère que d'être obligé de courir la cocotte entretenue, pourquoi pas une poule de basse-cour.
Pour les brocards, qu'ils soient de Bourgogne ou d'ailleurs ils se refont une santé et ne se montrent que très tard mais les battues les feront bientôt bouger.
Ben mon bon SCHNUTZ.... Derrière des cocottes parce qu'il n'y a plus de petit gibier chez nous...Agriculture intensive... Océan de maïs, désherbants et pesticides a outrance... haies coupées...
Alors avant l'arrivée des bécasses en novembre décembre.... Il ne reste que quelques colverts le long des petites rivières (Corto raffole de ce gibier... il m'en bloque trois ou quatre par année)...Quelques lièvres (mais Corto n'arrête pas le lièvre... Il les bourre)... Et... des cocottes lâchées...
C'est pour cela que si mon bon Corto est a réformer a cause de son coude... Je ne reprendrais pas de chien d'arrêt... Mais un teckel a poil dur...
Pour les chevreuils, tu as sans doute raison... Les battues vont bientôt commencer et comme l'an dernier, j'en ai plus vu en hiver qu'à l'automne...Je pense que cela va être pareil cette année...
Je ne suis pas pressé...J'ai jusqu'à fin février...
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