Les Papys du forum

[michel39]

A là là... Ce matin, j'ai bien cru que j'allais pouvoir tuer mon sanglier.

J'étais sur un de mes mirador et au bout d'un heure environ, j'entends des grognements et une agitation certaine dans un taillais d'épineux à 100 mètre de moi environ... Ca couine fort, ça grogne, ça souffle...



Je pense que le rut des sangliers est en train de commencer et que ce devait être un affrotement entre deux mâles......

Je me suis positionné, carabine posée, lunette sur X5 pour voir tout le buisson...

Je me disais : Il y en a bien un qui va avoir le desssu et mettre l'autre dehors...Ca risque de faire du mouvement....



J'ai attendu, j'ai attendu...Il n'est jamais venu...



Je suis resté deux heures et ensuite les choses se sont calmées et... Plus de bruit...



Mais ça me rend optimiste... Si le rut a commencé, il va y avoir des ragots qui vont se peut être se balader seuls...



Enfin je vous dirai pour les prochaines sorties...



Autrement vu une martre et .... surprise car c 'est la première fois dans ce bois, une bécasse m'a giclée devant les bottes ... Bon je n'avais que ma 7x64 .... Alors j'ai pas tiré...Trop peur de la blesser...

[SCHNUTZ]

Patience Michel, ça va venir. Pour le rut, c'est possible vu les portées en toutes saisons mais un retour à la norme ne serait pas pour me déplaire.

En Moselle j'ai toujours les plus grands mouvements en décembre quand même.



Le pépé07 est passé, ça fait plaisir car on m'avait rapporter des rumeurs sur son compte.



Voici les faits.



Jeannot l’Ardéchois comme le nomme ses voisins de l’autre rive

Est un pépé comme tant d’autres, du matin jusqu’au soir il s’active.

Le potager, le bois, le bénévolat pour une association locale.

Le désordre des petits enfants les ordres de la mémé, il en a ras le bocal.

Cette fois c’est décidé, il craque pour une belle petite, douce et attachante

Tantôt volage et mutine souvent taquine, mais jamais méchante

C’est son nouveau bonheur, avec elle il parcourt les coteaux du Vivarais

Lui fait découvrir la nature environnante et tous ses attraits

En cadeau de bienvenue sous son toit, il lui a offert un joli collier

Orné d’un pendentif, a son prénom de chez le joaillier

Le soir au coin du feu, il aime contempler et caresser ses formes

Laissant aller ses doigts où le poil est plus doux et qui transforme

Cet instant en un divin plaisir qui fait pousser de petits gémissements

À cette créature qu’il a rêvé, espérée, imaginée et attendu patiemment.

Le voila soumis à la belle, pour la distraire il lui offre des voyages

Des grands espaces, des bois et des parcs d’attractions emplis de bêtes sauvages.

les années de labeurs ont quelque peu émoussé notre homme, mais il est preux

Et résiste à la belle ardente qui lui arrache les bras de ses efforts vigoureux

Quand de retour à la chaumière le calme revient, il se laisse glisser doucement

Dans le fauteuil profond qu’il affectionne tant, ferme ses yeux langoureusement.

Mémé n’est jamais bien loin, elle s’affaire en cuisine, allume le réchaud

rude journée mon Jeannot, dit-elle en apportant un café bien chaud

Elle dépose un baiser sur son front et pose un regard bienveillant

Sur cette rivale du moment campée sur ses genoux l’oeil brillant.

Demain encore la journée sera fertile en rebondissements et espiègleries,

Mais qu‘importe, elle ne boude pas il faut prendre le bonheur sans ladrerie.

Ce brin de folie qui a changé leurs vies et sème la zizanie à tout va

N’est pas racée mais a fière allure, sang bleu de Gascogne griffon et se nomme Java

[goonif]

bonsoir,dommage que le prix Renaudot soit déjà attribué...c'est joli comme poême.

[pepe07]

Merci SCHNUTZ,quel grand plaisir que tu me fais le jour de mes 67 ans,chapeau bas et merci beaucoup pour ta poésie,Bravo

[michel39]

Un grand bravo à SCHNUTZ pour sa plume...

Il faudrait même qu'il nous en fasse profiter plus souvent...

Mais je sais que c'est un vrai travail que d'écrire...

Félicitations SCHNUTZ et merci pour ta présence très appréciée auprès des pépés.



Quant a toi Pépép07 TRES BON ANNIVERSAIRE... Caresses a Java... Et amitié à Myriem...

On t'espère en bonne forme et a bientôt de se revoir chez toi... ou chez moi...

[white hunter]

Bravo Schnutz, au poète qui dort en toi !

[SCHNUTZ]

Merci les petits vieux.



Pour te faire plaisir Michel, quelques lignes sur un autre thème.







La nuit



Déjà au loin le soleil décline

La montagne se coiffe d’une capeline

Qui peu à peu recouvre tout entière

La vallée et ses mystères.

Du fond du val, de longues volutes de brume grise

Enlacent les arbres d’une écharpes tissée par la brise

Plus un son, plus un cri

Le soir qui tombe ne fait pas de bruit

Soudain le monde de la nuit s’éveille

Et lentement sort de son sommeil

Chouettes et hiboux au vol silencieux

Modulent des chants lugubres qui montent jusqu’aux cieux

Les pipistrelles entrent dans la ronde

Virevoltant en ballet au dessus de l’onde

Crochetant ça et là en silence

Frôlant l’eau avec prudence

Un renard famélique en maraude

Glapit son infortune et la faim qui le taraude

Noctambules solitaires ou compagnies

Errent dans la campagne endormie

Cherchant l’aubaine pour faire ripaille

Au loin un cerf alerte sa harpaille.

Les ombres de la nuit dansent une sarabande

Rythmée par les cris de la nuit en offrande

A ce monde des ténèbres que l’on croit taciturnes et figé

Alors que tout s’anime en secret pour ces êtres apanagés.

[U cignale]

Put..., t'es un vrai poète !..

Toutes mes félicitations, c'est un régal ami SCHNUTZ.

[michel39]

Et après il y en a qui disent que les chasseurs ne sont que des brutes épaisses, stupides et éthyliques...



Merci SCHNUTZ de nous prouver le contraire et félicitations pour ta belle écriture...



Tiens je mets une photo de mon terrain de jeu à l'aurore...

[SCHNUTZ]

Merci pour la photo prise à l'aurore, je vais la commenter.



Matin



L’horizon se colore de rose, la rosée du matin dépose des perles à chaque brin d’herbe, la nature s’éveille peu à peu. Des corneilles au loin se disputent une place sur la plus haute branche d’un arbre dénudé par l’automne, des vols d’étourneaux en quête de quelques pitances, passent au dessus des vaches encore au pâturage.

Soudain un rayon de soleil perce la brume matinale, ce qui donne au ciel des tons irisés faisant apparaitre au dessus des prés de petits arcs en ciel. Les haies le long du chemin semblent porter des guirlandes, mais ce ne sont que des toiles d’araignées, pièges tissés à la hâte la veille, qui n’ont pris dans leurs fils que l’humidité de la nuit.

Sur l’étang voisin, une colonie de foulques s’ébat en claironnant à tue tête entre deux envolées bruyantes.

Les clochettes de la petite chapelle du village, tintinnabulent un air de chant religieux,

le timbre cristallin semble monter vers le ciel, l’aube vient de naitre et répand peu à peu sa lumière sur la campagne, le jour parait enfin, tout s’anime alors.