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On pourra parler ici de petit et de grand gibier, pour juger du passé et préparer l'avenir.
Une des premières mises en cause du chasseur par des archéo-anthropologues était une hypothèse selon laquelle la raréfaction du gibier avait entraîné le déclin de tonton néandertal. Rien de sur, car probablement ses armes et ses techniques s'étaient perfectionnées, mais z'enfin je n'ai pas de souvenir très précis...
Concernant le grand gibier, il me semble valable d'admettre que l'évolution de l'armement, avec la poudre noire et les fusils, et l'évolution des lois avec une libéralisation de la chasse ont rapidement fait disparaître d'une grand partie du territoire français le cerf, le chevreuil, le bouquetin, et mis à mal le chamois. Certes, le purin d'ortie existait sûrement et l'on creusait déjà en Bresse des talus herbeux pour lutter contre la famine et le paludisme. Mais je veux démontrer par là que le chasseur avait changé, (sans réfléchir à sa pratique), et que la sur-chasse avait fait le vide .
Pour le petit gibier, il me semble établi qu'en des lieux ou ni les paysages, ni les pratiques agricoles n'ont varié, où le recours à la phytopharmacie est absolument insignifiant, la même conclusion : l'élément qui a beaucoup changé est le chasseur : plus mobile, mieux informé, disposant de plus de temps libre et de meilleurs revenus. Et le même résultat : le vide au milieu des années soixante.
Je vis et chasse entre 800 et 1800 m, dans des zones non remembrées, non polluées de pesticides, avec leur foultitude de haies et de bois, où le petit gibier sédentaire naturel a presque disparu et je m'offusque de l'avis général selon lequel les chasseurs n'y seraient que des victimes.
Effectivement dans les zones céréalières, les paysages, les modes de culture ont changé et le recours aux pesticides a été massif. Il l'est toujours, avec des molécules un peu moins agressives. Le machinisme fait des dégâts énormes aussi. Le chasseur, sauf doté d'une volonté de fer et d'une ceinture qui serre bien, a tout le mal du mond eà conserver du gibier sédentaire sauvage.
Dans les zones de polyculture élevage, je pense que les responsabilités dans le déclin commencé à la fin des années cinquante sont partagées : on y a remembré, on a coupé des haies, on a eu recours (avec un peu plus de mesure) à la phytopharmacie. Le chasseur de l'époque n'a rien changé dans sa pratique, alors qu'il aurait du s'adapter au contexte évolutif. Il a lâché de la volaille et du lièvre ... Heureusement pas partout.
Dans ces deux cas, le paysage et les modes de culture changent, le chasseur aussi avec l'évolution du niveau d evie.
Dans une expérimentation bien menée, on ne fait varier qu'un critère pour juger de son effet, et je vis sur ce champ d'expérimentation ... J'ai été frappé, il y a une vingtaine d'années dans les hauts du Cantal, par l'absence de fondements des arguments que j'entendais : car le paysage n'avait pas changé, ou à la marge,les pesticides étaient absents ou quasiment,les haies se touchaient presque, les gros tracteurs faisaient 60 ou 80 CV. Bizarrement on accusait les rares routes. Presque pas de lièvre, plus un perdreau ... Je ne sais s'il y a eu du faisan de colchide autrefois.
Bref, l'élément qui avait changé est le chasseur. Je repense à mon pote Tony -qui doit approcher les 90 ans- dont j'avais vu une photo des années cinquante, portant beau, le fusil en badouillère et l'épagneul assis sur le réservoir, partant faire les bons coins de montagne, un luxe alors tout nouveau.
Ceci me permet d'affirmer avec conviction que dans les biotopes préservés d'alors, la suradaptation du chasseur a suffi à casser les populations sédentaires. Il aurait suffi de ne pas tuer plus pour conserver la même dynamique. Et 30 ans plus tôt, Tony n'aurait pas eu de moto, aurait travaillé plus et gagné moins, n'aurait pas eu de congés payés ... et n'aurait chassé qu'à deux pas de chez lui avec un fusil pas bien terrible, ou pas chassé.
Pour ma part ce n'est plus de l'agriculture raisonnée mais de l’industrie-culture avec des machine de plus en plus grosse, et des champs de plus en plus grand.Rien que pour l'ouverture de la caille il y a plus une chaume elles sont étaient travaillées donc plus une seule caille .Et puis les agriculteurs ne vie pas de leur travaille mais a grand coup de prime par si et par la ( je n'ai rien contre les agriculteurs mes beau parents sont agriculteurs).Comme dit rhum160 combien de petit gibier voir même faon de chevreuil passent dans les machines.Donc la aussi qu'on me dise pas que se sont les chasseurs qui détruisent tous.
Il y a des modes de culture propice au gibier : la vigne par exemple.
Les zones de garrigue, de la pente pleine de caillasse, aucune charrue, aucun chaume, tellement dense qu'impénétrable
quelle est a situation du petit gibier dans ces biotopes.
j'habite sur les collines du moyen pays niçois, qu'on ne me dise pas que les tracteurs ou les produits phyto agissent sur la perte du petit.
Au contraire, les restanques sont abandonnées.
j'ai vécu quelques mois à Nîmes. Au Nord, la garrigue ne craint pas l’agriculture. Et le Sud ! Ah oui, les rizières, dont l'étendue et l'intensification n'ont rien à voir avec les surface de blé du Nord ou de maïs du S-O.
Il faut admettre que chasse raisonnée et agriculture sont antagonistes en matière de rentabilité. Les terres doivent sans cesse être remuées, ensemencées, récoltées alors que la nature à besoin de temps. Le gibier naturel vit au rythme des saisons, des migrations, des possibilités d'accueil.
Depuis la mécanisation, les remembrements, la culture intensive, les terrains n'ont plus de repos et le petit gibier n'a plus de refuge. Après avoir été balloté de champs en champs, les quelques couples restés sans couvées ont sans doute été victimes de chasseurs se croyant chanceux d'avoir réussi un beau coup de fusil, alors qu'en réalité ils mettaient fin à la dernière perdrix du territoire qui, faute de cultures adaptées n'aura pas mené à bien sa mission de reproduction. Alors OUI le chasseur est responsable, mais pour utiliser une phrase célèbre (sic) responsable mais pas coupable. Responsable parce qu'il aura tué la dernière perdrix, mais pas coupable car si la chasse a vu ses dates d'ouverture de la chasse reculer, les paysans travaillent la terre toute l'année ne laissant aucun répit au gibier. Le rendement, il n'y a que cela qui compte, et dans certaines zones les champs et les prés sont repiqués en bois de tous genres ou en lotissements. Ne pas oublier de mettre les rapaces au rang des chasseurs et pour eux, il n'y a pas de date de fermeture.
Je retiens la phrase de Schnutz, "responsable mais pas coupable".
Dans mon cas, en Bourgogne, en petite montagne (région assez pauvre, très vallonée, très boisée), il y a 50 ans, il y avait beaucoup de perdrix et beaucoup de lièvre.
Seulement, il y avait une trentaine de petite exploitations agricoles par commune, qui faisaient de tout (élevage bovin, ovin, volaille, un peu de céréales, etc.). Maintenant, nous n'en avons plus que que trois ou quatre exploitants agricoles (en moyenne) par commune, bien ententu de plus grande taille, mais qui se sont quasi exclusivement tourné vers une activité unique : l'élevage bovin.
Donc fini les polycultures, les mosaïques "pré/avoine/blé/haie/forêt" favorable au petit gibier.
Pire, les parcelles autrefois utilisées pour la culture des céréales (souvent amménagées en terrasse, cause montagne), donc de bonne terre, ont été replantées en résineux.
Ainsi, ma région s'est recouverte de sylviculture de résineux au détriment des feuillus (on rase encore les derniers hectares de chêne, de hêtre, de chataigniers -bref tout ce qui nourrit la faune- pour plater du résineux), et l'élevage bovin est devenu la seule activité agricole.
Bien entendu, lors de ces changement dans les années 60, les pépiniéristes (de sapins), n'appréciaent pas trop les lapins... Et bizarrement, l'arrivée de la myxo (et autres fléaux du lapin) coincide avec l'arrivée des pépiniéristes...
Voila.
Plus de céréales = plus de perdrix (et faisans naturels dans certains endroits), en l'espace de 5 ans (c'est aller très vite), les chasseurs bien que leur tableau réduisait, manquant d'informations, de recul (comparé à nous aujourd'hui), ont tué les dernières perdrix (comme l'explique Schnutz). Ils ont tué les dernières perdrix, de toute façon vouées à un fin proche par destruction de l'habitat et des ressources alimentaires.
Enfin, il y eu sur le peu de culture restant (ou s'étaient réfugié des lièvres), les traitement phyto... Je ne m'étalerais pas sur les témoignages consternant d'un avant et après passage du traitement, sur une portée de levraut...
Donc les lièvres en ont pati aussi, avec en plus des maladies (mutation de myxo..?). Mais comme on le chasse très très peu (et qu'il profite des amménagements lapin/faisans), il revient doucement...
Et pour le lapin... là pour le coup les chasseurs n'y sont strictement pour rien. D'ailleurs, la dispartion du lapin est la cause du désastre du petit gibier en France. Le lapin étant un maillon majeur de la chaine alimentaire, sa dispariition a créé un vide terrible, et les prédateurs ont donc accentués leur pression sur d'autres proies (lièvres, perdrix, faisan, etc.).
Pour retrouver du petit gibier, selon moi, il faut remettre du lapin de garenne, et dans des cas comme le mien, faire un peu de culture à gibier pour redonner une source de nourriture et d'abri à l'année au gibier.
l'exode rural a jouer un rôle aussi ; après ça fini les 15 champs en culture diversifier autour de chaque ferme (tout le monde est parti chercher du travail , l'expansion économique), donc déjà bien moins de couvert et nourriture , et bien sur en même temps , des prélèvement déraisonner , qui ont aider a anéantir la dynamique de la faune .
et ces même bouleversement qui ont conduit le grand gibier a expanser ses population a conduit les chasseur a changer leurs habitudes , et a cesser certaines activité ; l'abandon du petit gibier a amener irrémédiablement a la non préoccupation des sauvagine prédateur du petit gibier ; inutile de tirer les renard quand on ne chasse que le gros ...
en creuse le nombres d'agriculteur est approximativement de 3000 , il y a encore des cultures légèrement varier , beaucoup de bois et forêts , des haies , des friches , des zones humides les champs restent encore assez morcelé du au relief ; mais ; plus des 3/4 du petit gibier n'est pas naturel ou pas tout a fait .
il y a 50ans de ça , il n'y avais pas de chevreuil en creuse , de rares sanglier traversais le département , le petit gibier lui abondé partout ,lièvre, lapin, faisan, perdrix rouge et grise
aujourd'hui tout est a l'inverse , pour la saison 2011-2012 (qui n'a pas été des meilleurs) il s'est tuer 2902 sanglier (moins de 200 au début des années 90) et 7812 chevreuil (a peine 1000 au début des années 90) .
alors oui les chasseur avait changer et pas dans le bon sens du tout , heureusement je crois que la tendance s'inverse (en creuse un grand projet petit gibier est en train de se mettre en place et tente d'engager les chasseur dans l'initiative), les chasseur on compris qu'il devaient s'investir au plus près de leurs territoire afin de remettre en place un équilibre , relancer la dynamique des population et par dessus tout gérer .
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