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17-18 juillet … Me voici à nouveau sur cette terre lotoise, pour un ou deux brocards.
Vous n’ignorez pas que je suis drôlement malin. Enfin, je trouve. Aussi, je suis allé directement à mon hot spot de l’an dernier, sur de voir au moins un petiot brocard ... Que nenni ! Alors, avant que ne tombe la nuit comme la misère sur les pauvres, j’ai parcouru les petites routes, mais pas le moindre chevreuil dehors. Bilan, un lièvre observé à 20 mètres de moi, et une queue de renard, le reste étant déjà dans la haie. Pas de pied de chevreuil. Pas le pied, hein ?
un mixte léger en 6.5, il peut venir
Après un repas frugal, je fume royalement un cigarillo au lit, en admirant les étoiles, écoutant le vent dans les hauts sapins, laissant la brise me caresser la joue si bien. J'ai partagé, sur mon lit, le riz thaï avec des insectes volants éblouis par la lampe frontale, au bord d’un champ, lui-même au bord d’un bois. Les étoiles, la douceur, le vent et le silence, dinant et fumant au lit.
A cinq heures du matin, les étoiles semblant vaguement pâlir, je me sers un thé, puis j’urine tranquillement dans un coin de la chambre, je charge une balle de 6.5 et je m’élance vers LE brocard. Bôôô … Pas là non plus.
26 juillet … contact visuel
un faon
31 juillet & 1er aout
Je prospecte un secteur nouveau ce jeudi soir, et je m’enfonce dans le bois, comme une épine dans le pied. Car en suivant un chemin forestier non entretenu, je finis par recouper -sans le voir- le chemin sur lequel j’étais, et à filer dans une direction inattendue … Je rends grâce à Dieu du choix de mes ancêtres pour le métier de paysan, et pas de marin … Je ne trouverais pas un pied de chevreuil sur ce parcours. Je suis dépité. Je reviens dormir dans ma forêt, dans la voiture à cause de la fraîcheur attendue ce vendredi matin.
Une bonne nuit, et le matin me trouve complètement repité*…Il me semble entendre un brocard énervé, dans le boqueteau d’en face, à 200 mètres. Il n’a pu ni me voir, ni m’entendre, je pense … Il est 8 h 30, et l’activité humaine grandit : une voiture passe, puis un tracteur agricole … l'heure de pointe. Je fais subtilement la chevrette qui rentre de boum à point d’heure, la voix un peu cassée. Le chevreuil se rapproche, les oiseaux sur la bordure s’envolent dans ma direction. Je pose le mixte sur son bibi-pied. Ca va péter, mon colonel … Mais Diane dort encore ; pendant 20 minutes je crois que ça va le faire. Et non. Il ne sort pas.
5 août Motivé autant qu’incertain, je roule encore une fois vers l’ouest lointain. Bientôt à mi-chemin je reçois un appel du livreur de Nemrod-Frankonia. Virage au frein à main. 50 km plus loin, je lui pose une bise sur le front, et je conduis une nouvelle heure en m’entrainant. La chevrette frigide, la chevrette fantasque mais sympa, la chevrette allumeuse, enfin la chevrette folle amoureuse succèdent bientôt au wapiti aphone et au puma pris au piège des débuts.
Sur la route, j’observe une chevrette et son petit. Un signe ? Je patrouillemotorise un peu plus tard sur le territoire, il est près de 19 heures, et je vais jeter un œil vers le spot du Roc selon un plan bien établi, quand une tâche rouge brocard attire mon regard. Tout en conduisant d’une main, m’entrainant toujours à buttoler de la main gauche et jumelant de la droite, je me gare soigneusement en chargeant l’arme de l’autre main. Ca fait bien quatre ? Mais le bestiau n’aime pas les marques japonaises, et a disparu. Je progresse sur une centaine de mètres et j’ai avec moi-même une discussion tactique.
White "kzdqmmqdùd ???"
Hunter "avançons un peu, pour voir …"
White "on buttole ?"
Hunter "Ca existe, buttoler ???"
Buttolo "Pouet pouet …"
Donc nous avançons et buttolons un peu. Mais y’a pas rien (c’est du bas-lotois). Bien que je ne sois pas dupe –il est juste là, la difficulté à distordre l’espace-temps est un problème car l’objectif est vers le Theil, mais j’allais voir au Roc … et je m’arrête une heure déjà avant, ici et maintenant...
Un quart d’heure après le dernier buttolis, je me replie. Et quand je jette un œil derrière … le brocard est là. A 2 minutes près il sortait dans ma lunette, et à 50 mètres de moi ; je suis maudit. Et il croise ma trace en s’approchant, perçoit mon odeur, et disparait avant que je ne sois en mesure de l’envoyer outre-tombe. Mortecouille !
Je décide de lancer mes dernières forces vers le Roc, et de revenir flinguer ce hwjl*aq !!psi&oe de brocard une autre fois, le lendemain matin à la première heure, par exemple. Je me gare dans le bois, et je me m’élance vers l’affut décidé. L’espace reste stable, et superbe, mais pas le temps. Il s’écoule, la lumière baisse.
Lumière lotoise
J’ai 300 à 400 mètres de lisières visibles depuis le poste choisi, je jumelle, je buttole. Et soudain il est là. Petiot de chez petiot, mais c’est un garçon. A 100-120 mètres, et de face. Je mets en place mon bi-bipied. Il vient vers moi, broute une herbe, avance toujours, reluquant vers l’hypothétique fille sans avoir l’air de vouloir y toucher, jamais assez de profil pour limiter les dégâts de la balle. Guère plus de 50 mètres. Toujours de face. Un rapide calcul coût/venaison me dit qu’il ne faut rien gâcher. Il est immobile, je vise le cou. Recul léger et éclair du coup me privent de l'image. Mais il est foudroyé.
Je suis bien d'accord avec toi Cignale... Mais je n'ai plus tué de chevreuil a l'approche depuis novembre 2013...Et ce n'est pas faute d'avoir fait de nombreuses sorties...
Alors... Je commence a douter...
J'espère que ton problème avec ton Land s'arrangera... tiens nous au courant.
C'est une balle que je redoute, et que je déconseille. Mais 50 m, quand on est immobile depuis 30 minutes, coeur au ralenti, avec le double bipied (mal mis en place pour la photo, le pied arrière doit être reculé jusqu'à l'attache de la bretelle), quand on a une arme que l'on croit très précise, une cartouche de sa fabrication bien connue, le risque de blesser est réduit au maximum
S'il avait voulu se mettre de profil, ç’aurait été poumons ...
le bi-bipied, fabuleux instrument jusqu'à 200 mètres environ pour le chevreuil, le renard ...
Pour ma part ça a toujours été a l'affut, depuis un mirador, bien calé, carabine posée, entre 50 et 80 m.
J'ai observé que souvent les chevreuils, sans nous avoir vu ni même éventé sont malgré tout aux aguets et peuvent rester assez longtemps de face, sans bouger en essayant de mieux identifier la situation.
En attendant qu'ils veuillent bien bouger pour donner la possibilité d'un tir plus classique (au coeur) j'en ai laissé filer plusieurs qui détalaient d'un seul coup en rendant le tir impossible.
C'est fort de ces expériences que je me suis autorisé il y qq années le tir au cou, dans les conditions que je disais plus haut.
Mais encore une fois tu as raison. La meilleure balle c'est au défaut de l'épaule.
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