Forum Chasse Passion, 1er forum de chasse en France
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Chez nous on va continuer le chevreuil samedi... Mais consignes du chef...Ne tirer que des jeunes... Résultat...Personne ne tire... de peur de se tromper...!!!
Autrement cata pour l'ACCA ... La volière a faisan dont je m'occupais (grains et eau 2 fois par semaine) a été visitée par un ou plusieurs prédateurs (renards sans doute)...Un gros trou et plusieurs tentatives de grattages sous le grillage... Plus de 40 faisans tués ou échappés... Il ne reste plus rien... Grosse perte... pour les chasseurs... mais aussi sur le plan financier... !!!
Il y avait des plumes et des carcasses tout autour ... Tu parles d'un garde manger...
En fait c'est la batterie de la clôture électrique qui est tombée en rade... Certains parlent pour l'année prochaine de mettre des batteries solaires... ???
Un paysage plus doux, en Auvergne. Hier matin, j'étais parti avec mon mixte dans ce coin. Grive, sanglier, pigeon, mais surtout cèpe espéré. Dans le doute j'avais emporté l'APN. Il sauve la bredouille absolue.
Juste vu un merle, zéro cèpe. Beaucoup de tirs entendus.
Poète, c'est ainsi que me classe Pisca l'autre Corse, pour qui il apparaît saugrenu de photographier avant le tir ...
samedi des images superbes, et je vous joins le récit par copier-coller ...
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Dans le Cantal, cette fois, je chasse. En l'absence de HKP, reparti vers la capitale, j'invite Pierre, avec qui je chasse dans le sud parfois. Cette année, impossible de faire coïncider nos dates, lui victime des lièvres qu'il court, et moi d'une épouse tyrannique quand la Toussaint approche. C'est un dilemme, le sud et ses sangliers, le Cantal et ses grands cervidés.
Il choisit le Puy Mary, n'ayant jamais tiré de grand cervidé. Hélas nous apprendrons que nous sommes limités au daguet aujourd'hui. Et cela, je l'apprends après que le vice-président m'ait annoncé que le plan de tir chamois a un peu dérapé. Oups ! Mais il restera au moins une femelle adulte, une presque garantie d'un beau trophée pour mon prochain invité qui vient de bien loin. Ouf !
Apprendre à vivre – et à partager équitablement - dure une vie, et j'y travaille encore, me disais-je en soufflant dans mes pentes comme un phoque asthmatique dans une vague en pente. Nous avons un territoire de rêve, une faune magnifique. Mais le bon sens semble ne jamais trouver un endroit assez plat pour s'y poser commodément, s'y installer.
On m'a proposé de monter avec la ligne du haut, décalée de 300 mètres d'altitude par rapport à celle du bas, et sans ascenseur. Palpitant cognant fort mais cognant encore, j'arrive bon dernier, et second des seniors. L'autre vieux est avant-dernier, donc ... Le premier poste m'est réservé pour la récupération, et parce que les jeunes veulent aller "au fond". J'avais une fois tiré un chevreuil ici, il y a peut-être quinze ans, dont le dernier bois resta dans ma main.
fabuleux paysage, le soleil chasse le givre
La récompense est là pour effacer les mauvaises sensations de l'arrivée : une douceur incroyable, une lumière fabuleuse, un paysage ravageur. Le soleil gagne dans la vallée, fait étinceler le givre bleu qui livre progressivement les verts qu'il cachait. Je fais de nombreuses photos. Après m'être régalé des tâches dorées ou orangées des arbres en beauté, je cherche les points orange des collègues ou des piqueurs, dans la côte, sur le flanc du Peyre Arse ou tout en bas. Il manque juste quelques grands courants pour la musique, le monde serait parfait. J'entends dans mon talkie-walkie que des animaux montent, et je vois à 220 mètres (hors-taxes) passer un … chevreuil pressé. J'ai cru d'abord à un lièvre. Je ne lève même pas l'arme. Un quart d'heure s'écoule quand je vois sans surprise apparaitre deux grands cervidés, une biche en tête suivi d'un probable bichette. J'épaule les bêtes au trot rapide, je trouve la biche, et tire l'animal juste derrière elle, qui s'avère un faon mâle. Il tombe net à 185 mètres, tente de se relever et roule dans la pente.
scène de crime
Pierre, au-delà de moi, à 400 ou 500 mètres a vu les deux animaux et le tir. Un cerf passe à portée de son express une heure ou deux plus tard.
dans le cirque, nombreux tirs, et deux morts
La fête est dans le cirque du Peyre-Arse, (à droite de la photo) comme je m'y attendais, et nous assistons à petite distance. Trois sangliers sont levés par les petits jagd-terriers. Ils essuient quantité de tirs appliqués -selon la cadence des verrous- mais peu efficaces. C'est à 200 mètres environ que la troisième balle de Max en tue un. Il avait reçu aussi une Brenneke d'un piqueur aux apophyses, mais si haut qu'il en fut à peine secoué. C'est un sanglier de grain de 50 kilogrammes… Puis biche et faon sont levés, la biche tombe -un peu par erreur- au quatrième tir d'un jeune chasseur. Nous voyons le faon passer la crête, avec un pincement au cœur.
Longtemps, un piqueur cherche un jagd, pourtant repéré sur son système de suivi, mais introuvable à 5 m ! Perché dans des rochers et terrorisé, pas mort ou blessé comme on le craignait. Y accéder fut chaud, amis quel soulagement pour le maître
Magnifiques paysages et belles histoires comme toujours...
Moins raide, quoique un peu vallonné quand même, j'étais hier à promener le fusil sur les bords de la vilaine à proximité de Rennes.
Posté en bordure d'un GR pour démarrer la journée,les promeneurs étaient de sortie. VTTistes alternant avec joggeurs et randonneurs, un défilé plutôt aimable (à souligner pour une fois). Les chiens nous faisaient une belle musique dans un biotope très serré d'ajoncs, de fougères et de quelques ronces sous les pins maritimes. Alors que 2 cyclistes me disaient bonjour derrière, les chiens s'en donnaient à cœur joie. J'aperçois à quelques mètres de moi surgir d'une coulée, rampant sous les ronces ce que je prend pour un petit lièvre, qui une fois levé se révèle être un gros chevreuil qui disparait en l'espace de 2 bonds. Mon coup de fusil de bécassier n'aura pas réussi à stopper l'apparition (L'hésitation liée au risque d'effrayer mes 2 cyclistes...). S'en suit quelques minutes plus tard la traversée d'une belle chevrette. A peine le temps de prévenir un nouveau groupe de VTTistes pressés pour éviter la collision qui aurait pu être violente compte tenu de la vitesse de l'une et des autres. Traque suivante, toujours le même biotope, les GR en moins. Encore une belle musique. Une grosse chèvre passe devant moi en promenant les chiens. Un petit brocard dérobard aura la mauvaise idée de passer à coté de moi. Traque de l'après midi, je me poste sous le robinet (de la dernière fois). Rien vu, rien entendu, au soleil au près d'un petit ruisseau en bordure de pâture. Bref, bonne sieste. Pour une fois que je sort mon tabouret de battue, je ne le regrette pas. La journée se terminant par une passée en bord de vilaine. Instant magique ou les ombres s'agrandissent et le bois disparait dans la nuit. Quelques volées à droite à gauche, trop haut, trop loin, invisibles, il y a du monde mais le fusil se tait. A noter une bécasse qui vient me narguer, la seule qui veuille passer à portée... Bref, vivement la prochaine.
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