Forum Chasse Passion, 1er forum de chasse en France
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Il suffit de parcourir le net ou de discuter entre chasseurs pour mesurer combien nous sommes majoritairement et régulièrement ulcérés par le comportement d’une minorité de chasseurs. Je ne listerai pas tous les faits, nous pouvons tous en donner quelques exemples comme les abus des prélèvements sur bécasses ou autres gibiers, attitudes vis-à-vis des non chasseurs, amas de douilles vides, tirs dangereux etc….
Chaque chasseur est titulaire d’une partie de l’image de la chasse, et il suffit du mauvais comportement d’un seul chasseur pour dégrader sérieusement l’image de la chasse, parfois à l’échelle nationale si le fait est médiatisé. Une partie des faits relèvent de la justice, d’autres relèvent d’écarts à ce que nous nommons « l’éthique », notion qui n’est pas vraiment normée, mélange de règles de bon sens auxquelles se mêle la sensibilité propre à chacun. Ainsi, certains actes peuvent être jugés par un tribunal avec les aléas que l’on connait (peines plus ou moins dissuasives, délais), d’autres ne le seront jamais (absence de loi, faute jugée insuffisamment grave) à moins d’une initiative locale comme l’exclusion ou un amende décidée par une société.
Or ce n’est pas parce qu’un fait n’est pas un écart à la loi qu’il ne peut pas nuire à l’image de la chasse, et révolter la majorité des chasseurs. Nous condamnons tous ces comportements, nous regrettons l’absence de sanction, et nous assistons avec fatalisme à la persistance de mauvais comportements au sein de nos rangs.
Le paradoxe est bien que nous, chasseurs responsables, par nos fédérations, renouvelons les permis à des gens dont le comportement n’est pas acceptable.
Dès lors, il me semble que l’on peut s’étonner, au niveau de l’organisation du monde de la chasse, de l’absence de structure disciplinaire nationale chargée en interne de garantir le respect de règles essentielles et de sanctionner de manière proportionnée tout acte contraire à l'éthique et susceptible de porter atteinte à l’image de la chasse. Certes la chasse n’est pas une profession, mais remarquons que ce genre d’organisation existe au sein de diverses professions (avocats, médecins etc…) au travers du Conseil de l’Ordre pour justement, parmi d’autres rôles, maintenir l’éthique professionnelle.
La chasse moderne peut-elle se passer d’une telle évolution, je crois que non, en tout cas ce serait un message envoyé à chaque titulaire d’un permis et plus fortement surtout à nos détracteurs pour leur montrer que nous n’attendons pas d’une autre autorité le contrôle de nos agissements, et que nous savons prendre nos responsabilités. Ainsi l’auteur d’un abus saurait qu’il risque possiblement une double sanction, de la justice et de celle infligée par les instances de la chasse ; cette dernière pourrait être la plus sévère voire définitive par la suppression du permis, en raison d’une atteinte grave à son image.
Nous voyons donc que si nous en avions la volonté nous pourrions par nous-mêmes limiter fortement ou mettre un terme à certains abus.
Cette idée d’un « comité d’éthique », peu importe le nom, parait finalement assez simple et mériterait d’être réfléchie par nos représentants, car les bénéfices attendus pourraient être déterminants sur tous les plans. Cela pourrait même être un acte fondateur, et certainement une arme de communication très efficace.
Bien sûr ce sujet en soulève d’autres comme le fonctionnement d’un tel comité, la possibilité ou non d’être saisi par un non chasseur, l’éventuelle élaboration d’un code de bonne conduite, l’étendue du pouvoir disciplinaire…mais le principe est clair : la mise en place par les chasseurs d’une organisation chargée de définir, promouvoir et défendre l’éthique de la chasse. Il s’agit au final de notre capacité à maîtriser notre image et donc notre avenir.
Le monde de la chasse évolue lentement mais ceci dépend finalement de chacun de ses membres. Partant du principe que la majorité a souvent raison, et qu’une idée peut se concrétiser si elle est demandée par tous, il appartient à toute personne favorable d’en parler autour d’elle et ainsi de suite. Cette idée peut se diffuser jusqu’à d’éventuels décideurs des structures dirigeantes de la chasse. Rien n’empêche d’ailleurs de leur en parler directement. Personnellement, à l’occasion du renvoi de mon carnet de prélèvements bécasse - bon sujet d’éthique-, je vais joindre un courrier sur ce sujet à l’attention du président de ma fédération.
Libre à chacun de faire de même, mais si vous le voulez, parlons d’abord dans ce forum de cette idée et du principe d’autodiscipline.
Un comité d'éthique, rien que ça, si l'idée est louable, la réalisation me semble utopique.
Composition du dit comité, nommé par qui, attributions, niveau de compétences, légitimité etc...
La loi chasse est déjà bien encadrée, que l'on applique la loi et le règlement et ce ne sera pas si mal.
Les dérapages ne sont pas si nombreux, et restent dans la légalité. L'éthique est une notion assez abstraite, qui varie en fonction de la sensibilité de chacun.
Depuis plusieurs mois toutes les revues cynégétiques traitent du même sujet et toutes nos instances représentatives tentent d'avancer un chiffre plus ou moins proche,correspondant au nombre de chasseurs en France.
De cela découlent nos campagnes nationales de publicité invitant les bureaucraties à nous rejoindre et surtout les grands débats sur la question de savoir comment redorer l'image des chasseurs.
Mais combien demain seront ils à se lever en se disant tiens je vais aller passer mon permis de chasser,acheter une arme,trouver un territoirede chasse,enfiler des bottes et partir vadrouiller dans les champs tous les dimanches?,seul l'avenir nous le dira et j'espére réellement que les efforts effectués en communication depuis quelques années seront payants!
Autre idée:trouver un représentant honorable pour les chasseurs,une vedette,l'élu,le Messie tant attendu,celui qui donnera enfin une image positive de la chasse à nos concitoyens.
Est-il réellement nécessaire de consacrer autant d'énergie à cela alors qu'un simple reportage,diffusé à une heure de grande écoute,montrant la mise à mort ou la poursuite d'un animal dans des condition((un peu dures)) suffit pour planter plusieurs années de communication? je ne pense pas.
Je chasse parce que j'aime cela! je ne pratique pas la chasse simplement pour gérer les populations en surdensité sur un territoire ou pour faire plaisir aux agriculteurs ou encore aux forestiers.
La chasse est dans ma nature et j'en suis fier!
Alors cessons de tenter de convaincre une partie de l'opinion publique que notre passion est légitime et contentons nous de profiter de la nature avec nos enfants,leurs amis,faisons découvrir l'existence de ces bêtes qui vivent prés de chez eux et dont ils ignorent l'existence et surtout allons VOTER....,c'est notre meilleure campagne de publicité!!
Prtopos de Mr Michel Marcotte,président des chasseurs du Nord et que je partage.
Nous pratiquons une activité légale reconnue par l'état dans une démocratie et nous n'avons pas à nous justifier auprés des anti.
L'ethique à la chasse, pour moi c'est des "conneries".
En gros il y a des règlements que l'on doit respectés.
En gros si je décide de chasser le gros avec un teckel, un chien d'arrêt c'est son droit.
Si je décide d'utiliser son chien d'arrêt comme un springer c'est son droit.
Si je veux utiliser mon chien d'arrêt britannique selon ses capacités (lacet à 300m), j'ai pas envie qu'on me reproche d'avoir un chien à grande envergure.
Idem, si j'ai envie d'avoir un gros 4x4 et que j'habite à Paris, c'est aussi mon droit.
Donc respectons déjà les règlements, et arrêtons de parler d'éthique. C'est à la mode en ce moment du coter de nombreux bécassiers qui se sentent investi d'une mission divine.
Je ne dénigre pas les bécassiers, loin de là, mais il est vrai que les donneurs de leçon de moral me les casse un peu en ce moment de reduction drastique de nos libertés individuelles.
L'ethique à la chasse, pour moi c'est des "conneries".
En gros il y a des règlements que l'on doit respectés.
En gros si je décide de chasser le gros avec un teckel, un chien d'arrêt c'est son droit.
Si je décide d'utiliser son chien d'arrêt comme un springer c'est son droit.
Si je veux utiliser mon chien d'arrêt britannique selon ses capacités (lacet à 300m), j'ai pas envie qu'on me reproche d'avoir un chien à grande envergure.
Idem, si j'ai envie d'avoir un gros 4x4 et que j'habite à Paris, c'est aussi mon droit.
Donc respectons déjà les règlements, et arrêtons de parler d'éthique. C'est à la mode en ce moment du coter de nombreux bécassiers qui se sentent investi d'une mission divine.
Je ne dénigre pas les bécassiers, loin de là, mais il est vrai que les donneurs de leçon de moral me les casse un peu en ce moment de reduction drastique de nos libertés individuelles.
Par contre monter des dossiers pour contrer les Anti-Chasse, sans avoir à se justifier, je suis entièrement pour. Que nous défendions nos droits, idem. En gros il faut plus anticiper les futures attaques, quitte à poser des réclamations en avance, plutôt que d'être en position défensive.
Ah oui, nous sommes bien en France, il faudrait encadrer, légiférer et ensuite gueuler comme des putois car les lois sont la plus part du temps castratrices !!! De mon point de vue, il serait surement plus "productif" d'éduquer, de moraliser, en un mot d'instaurer dans notre éducation cette notion fondamentale de respect et de mesure, la notion de responsabilité. Aprés, faut il faire une généralité en prenant en exemple deux ou trois cons qui traversent en dehors des clous ?? Je ne le pense pas.
@fabien11 wrote:@SCHNUTZ wrote:Un comité d'éthique, rien que ça, si l'idée est louable, la réalisation me semble utopique.
Composition du dit comité, nommé par qui, attributions, niveau de compétences, légitimité etc...
La loi chasse est déjà bien encadrée, que l'on applique la loi et le règlement et ce ne sera pas si mal.
Les dérapages ne sont pas si nombreux, et restent dans la légalité. L'éthique est une notion assez abstraite, qui varie en fonction de la sensibilité de chacun.
+1
+1 aussi respirons la liberté à plein poumon, avant d'être étouffé par tous les contrôles... et autres comités...et pour Pépé 07 et moi de ce que nous fumons le peu de liberté nous restant est vite respiré par le peu de poumon fonctionnant...
Je défends l’idée que précisément la mise en place d’une telle autorité par les chasseurs serait aussi un moyen de prévenir l’arrivée de nouvelles lois, préserver notre liberté et de maîtriser notre image.
La chasse est effectivement un espace de liberté, c’est aussi pour cela que nous l’aimons, nous devons pourtant respecter un cadre réglementaire de + en + imposant composé de lois nationales, départementales, auxquelles s’ajoutent les règlements intérieurs des sociétés de chasse. C’est lourd et compliqué j’en conviens, nous sommes aussi tous vigilants face à l’arrivée possible de nouvelles lois susceptibles de réduire notre pratique.
Logiquement, l’application stricte des textes et les contrôles devraient garantir une pratique saine de la chasse. Or, il n’est pas possible ni souhaitable de légiférer sur tout, il se pose l’éternelle question de l’application des lois et de l’exemplarité des sanctions en cas d’écart. Par contre, on ne m’ôtera pas de l’esprit qu’il existe au-delà de la loi une certaine moralité à la chasse. Je partage l’avis de Chris63 sur l’éducation et la moralisation, et qui mieux que les chasseurs pour le faire.
Je dis aussi que si nous n’apportons pas un certain regard sur des actes actuellement légaux, sur des actes non condamnés ou très légèrement, si nous ne communiquons pas plus fortement sur le fait qu’il y a des choses que nous n’acceptons pas, nous risquons de les voir un jour encadrés par une nouvelle loi.
Une bonne partie des lois chasse est venue s’imposer à nous en raison de certains actes isolés, que nous connaissions et pourtant nous n’avons rien fait. Regardez comment en France le moindre fait divers peut conduire à l’élaboration d’un projet de loi.
Prenons l’exemple du carnet de PMA bécasses : si les instances représentatives de la chasse avaient eu la volonté d’agir fermement face aux comportements de certains, incapables de se modérer ou attirés par la vente des oiseaux, tous connus localement, nous n’aurions pas à l’heure actuelle ce dispositif contraignant l’ensemble des chasseurs, tout en légalisant d’ailleurs un prélèvement individuel excessif selon moi. En plus il commence à se dire que les contournements de la loi ne se sont pas fait attendre. Faute de savoir contraindre quelques uns, tous les chasseurs doivent subir et appliquer une nouvelle réglementation. Ceci illustre bien quelles sont les conséquences de l’absence de régulation des comportements : une nouvelle loi !
Je m’étonne en fait de la passivité de nos représentants face à certains abus connus, qu’ils dénoncent parfois, alors qu’ils auraient le pouvoir d’agir tout en communiquant habilement. Cette passivité a des conséquences.
Pourtant comme Michel78 le dit, il existe bien localement une certaine autodiscipline au travers des ACCA ou sociétés privés, grâce aux actions de leurs présidents et membres. Je me souviens d’un cas à la télé où un chasseur était entendu puis sanctionné par le bureau d’une ACCA pour avoir tiré sur une espèce protégée. Comme quoi les chasseurs savent prendre leurs responsabilités et la communiquer. Mais tout cela a une limite, locale. L’idée c’est aussi de délocaliser ce genre de procédure pour éviter les conflits d’intérêts, et juger en toute indépendance, avec un pouvoir suprême autour de la délivrance du permis.
Réaliser des tableaux de 3 à 4 chiffres en une saison sur du gibier d’eau, c’est légal, marginal, mais ça existe. On peut même l’afficher à la télé (seasons-chasse en camargue).
Discutez avec certains spécialistes de la grive, de la bécassine et vous entendrez aussi certains scores…légaux.
Malgré le PMA, on rapporte ça et là la persistance d’abus sur les bécasses qui ne seront pas sanctionnés.
Chacun jugera aussi s’il est opportun de redonner le permis au chasseur à courre qui en 2007 dans le Tarn avait mis à mort à l’épieu un cerf ayant fini sa course dans la cuisine d’un particulier, au milieu des chiens, sous le regard des enfants, et d’ailleurs s’il était opportun que les associations de chasse locales (fédé dépt comprise) le soutiennent lors du procès….
Les chasseurs doivent-ils accepter quel que soit la sanction infligée par la justice, le retour dans leurs rangs de personnes ayant tué une espèce protégée (ex 2010-un lynx) ? La prolongation d’une peine de suspension de permis par les chasseurs n’aurait elle pas une valeur symbolique ?
Chacun jugera, ce n’est pas l’objet du post, mais ce serait le rôle d’une telle instance, d’agir et de lutter contre ces cas extrêmes.
Qu’on le veuille ou non, même légale, la chasse est sous le regard de chaque citoyen et des politiques. L’opinion publique a un pouvoir qu’il ne faut pas négliger, et l’image que nous donnons déterminera en partie notre avenir. Il est regrettable d’alimenter les actions des antis par la tolérance de certains actes. C’est aussi par une saine image que nous pouvons attirer de nouvelles générations à la chasse. Je crois beaucoup à la valeur de l’exemple, notamment dans notre société où la communication est le nerf de la guerre. Selon moi, il y a une symbolique forte si les chasseurs infligent leur propre sanction à ceux qui déshonorent l’esprit dans lequel nous revendiquons exercer notre passion.
Quel beau discours, mais comment mettre en place une autorité sans légiférer, les lois chasse existent, la police de la chasse, la gendarmerie et même le maire ont autorité pour dresser procès verbal en cas d'infraction. Le sort d'un chasseur qui tue un animal protégé sera rapidement scellé,poursuivit par tous les organismes,
judiciaire et de protection de la nature, le permis est généralement annulé avec interdiction de le repasser avant un certain délai.
Un comité d'éthique qui serait nommé par qui, qui contrôlerait le bon déroulement du jugement, le tribunal des prudhommes a montré ses limites, et je ne vois pas comment un comité dit d'éthique, pourrait sanctionner ce que la justice ne fait pas, sans être encadré par des lois pour pouvoir sanctionner un acte. Quel comité, départemental, régional, national, local, au sein de la société ? Le règlement intérieur prévoit ce genre de dérive, et il appartient au président de la société de prendre les mesures qui s'imposent en cas de manquement. Dans le cas d'un chasseur qui commet une infraction ou un délit, il est du devoir du président, si il en a connaissance de sanctionner le coupable par le règlement intérieur, et de rapporter les faits à la police de la chasse sous peine de poursuites pour complicité.
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