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"tout fait quelconque de l'homme qui cause à autrui un dommage oblige celui par la fute duquel il est arrivé à le réparer.
Voir également articles suivants.
Tout cela pour dire quoi?
Qu'il est devenu insupportable de voir nos cotisations augmenter pour rembourser des dégâts de grand gibier quand dans le même temps ceux qui ont causé ces dégâts par leur comportement ne sont pas directement inquités, et qu'au surplus ils ont le monopole de la chasse par la battue obligatoire.
Je veux donc parler du nourrissage et agrainage. La chasse du cochongliers ou sanglochons est devenu un élevage de cochons à ciel ouvert. On gave les bêtes avec du maïs, sous les prétextes les plus spécieux, tels celui de les aider, mais dans la réalité pour les cantonner chez soi. (la preuve on agraine le + souvent qu'un mois avant l'ouverture et on arrête de nourir le jour de la fermeture).
Et dans le même temps on fait appel à tous pour payer les dégâts.
C'est inadmissible.
D'autant que par endroit on nous interdit de chasser le sanglier à l'approche et à l'affût (on y revient), et donc d'aider à réguler.
Que les tenants de la battue obligatoire et les éleveurs de "cochons" en plein air paient la facture.
Je vais vous dire, avec leur histoire de dégât, il me fond bien rire!
Il est vrai que dans certain secteur, les cochogliers ravagent un champ de maïs, retourne des terrains, ect...
Mais j'ai vue aussi des gars (espertise) qui venait estimer des champs de maïs ou il n'y avait pas un seul sanglier qui y etait rentré. mais forement quand le gars et le paysans son copin et même de la famille on la fait dans le bon sens la déclaration
Et quand tu vois que ce même paysans met son maïs toujours le long des bois, il le cherche pas un peu!! (nb: financièrement, il est préferable d'etre indemnuiser que de faire sont grain )
Dans tous les cas, c'est toujours les même qui doivent régler la facture!!!
le petit niouf, il est de la campagne et mëme fils de paysans alors l'emplacement de tes culture, ca pose pas de prob!!!
Comme tu doit etre plus savent que le petit citadin que tu critique, explique moi, comment dans un un village où il y a 4 paysans un seul déclare des degâts?
Il doit metre du goudron de norvège, c'est ca!!!
Ou alors le maïs des autres n'est pas bon!!!
Et la meilleur c'est quand tu fait une battue dans son maïs, ben tu cherche les dégât. A parts quelque plant a terre car il ont le vers......RIEN!
Alors la critique oui, mais surtout l'observation!
Ok les mais ne se placent pas ou l ont veut ( irrigation , terre plus ou moins fertile etc...)
Mais c vrai qu il y a qd meme des abus au niveau des indemnisations de dégâts de gibier et ceci est parfois tres regretable...
En effet le copinage est tres courant mais certains sans scrupule avec un droit de chasse et soit disant chasseurs avant tout ne se genent pas de recevoir des indemnités de la part de la fédé et dc de nous.... Merci d avance, je me demandais pourquoi le permis etait si cher...
Ca se régule très bien des sangliers... Approche Affut... Mais ca n interesse pas , on ne gagne pas d argent... Vive les actionnaires eh oui , ca arrondi bien les fins de mois en plus des indemnités..
A+ pour vos réactions
Flo
Ps : le beurre et l argent du beurre = La chasse et les indemnistions
Permettez au vieux briscard que je suis, à qui tous les coups ont été faits, de dire que niouf niouf dit vrai. Bien entendu, il ne faut pas généraliser, mais les cas existent trop fréquemment.
J'ai été lieutenant de louveterie, et j'ai vu des choses incroyables.
D'abord, certains paysans ne m'appelaient jamais en cas de dégâts. Ils préféraient que leurs champs soient un peu "touchés" par les sangliers, et toucher les dégâts, plutôt que de faire une battue pour éloigner les sangliers. (surtout quand je proposais une battue d'éloignement sans tir, ou un tir isolé, car là les chasseurs du coin n'avaient pas une occasion de chasser, et donc l'intervention d'un lieutenant de louveterie comme moi qui cherchait à juguler les dégâts et non à faire une battue en dehors de la saison n'intéressait pas toujours les gens du coin).
D'autre part, il ne faut pas oublier que nos "experts" dégâts de gibier sont bien indemnisés pour leur mission, cet élément étant souvent ignoré, mais pourtant ... intéressant.
Autre chose, j'ai vu des maïs dans des champs de seigle. Hé oui, dans nos montagnes le maïs ne vient pas, et le sanglier ne fréquente que peu le seigle.
Alors comme il faut bien trouver l'occasion de faire une battue hors saison et si possible dans une réserve, on balance un peu de maïs dans un champ de seigle, et lorsque les cochons sont passés par là, et le maïs disparu, on fait venir le lieutenant de louveterie.
Seul problème. dans un village tout se sait, et on m'avertissait qu'il y a avait du maïs dans le seigle.
J'aurais dû faire constater par huissier, mais c'était pas évident.
La seule solution que j'ai trouvée a été de proposer au préfet un tir de nuit que j'aurais fait faire sous ma surveillance par un jeune méritant. De sorte que je contrais ainsi tant le paysan qui n'aurait pu demander une indemnisation que les chasseurs du coin qui avaient tout simplement envie de chasser hors saison.
Bien entendu le préfet a refusé.
Concernant l'agrainage, j'ai toujours vu agrainer un mois avant l'ouverture et pendant la saison de chasse, jusqu'"au dernier jour de la saison. Le reste est l'exception.
Si vous voulez supprimer tout dégât de gibier dans notre pays, 3 solutions certaines :
1 - interdire agrainage et nourrisage
2 - faire payer très cher ceux qui passeraient outre.
3 - en cas de dégâts, ne pas faire de battue, qui n'est qu'une bonne occasion de chasser pour les mecs du coin, mais faire effectuer un tir de nuit sur une bête rousse par un chasseur méritant sous le contrôle d'un L. de Louveterie ou d'un garde.
4 - nommer comme expert des fonctionnaires, et non des chasseurs.
Aucune indemnisation pour ce travail, qui fera parti de leur fonction et payé donc dans leur salaire.
En un mois, vous n'aurez plus un seul dégât de grand gibier dans notre pays. Tous les types qui comme moi ont été L. de Louveterie, président d'acca, sont nés à la campagne, sont un peu sortis de chez eux, savent ça.
Le seul con qui le dénonce c'est moi qui est refusé le système. (enfin, il y en a quand même d'autres heureusement).
Mais si vous le voulez bien, tenons nous en au sujet de ce post qui est de savoir si nous devons tous continuer à payer les dégâts pour ceux qui les fabriquent avec leur agrainage et nourrisage en dépit du bon sens.
L'invité précédent a certainement raison concernant l'emplacement des cultures.
Par contre ...
Dans ma commune un certain agriculteur se plaint sans cesse des dégâts de sangliers (c'est le seul !). Pas qu'il en ait plus que les autres mais c'est la misère, etc., etc. A noter que ce ne sont que des dégâts dans des prairies, pas de culture céréalière, contrairement à ses collègues !!
Bref, les chasseurs sont là pour lui donner un coup de main, clôture electrique, remise en état des terrains, mais rien y fait c'est toujours la misère ! la nuit dernière un sanglier est venu et a donner un coup de nez !
On va voir, effectivement il y a un coup de nez de cochon et a cotè, une cinquantaine de metres carré dévastés par ... un blaireau !
Mais les dégâts du blaireau n'ont pas d'importance, c'est ce fichu coup de groin qui lui reste en travers la gorge !
Et, quand approche la fin de l'hiver, que les chasseurs lui ont bien garni le congélateur de viande de cochon, ça va mieux !!!
@maurice wrote:4Mais si vous le voulez bien, tenons nous en au sujet de ce post qui est de savoir si nous devons tous continuer à payer les dégâts pour ceux qui les fabriquent avec leur agrainage et nourrisage en dépit du bon sens.
Le problème Maurice c'est que les fédés subventionnent l'agrainage. En tous cas, c'est le cas dans notre département.
J'essaierai de vous montrer les "Points" à gagner en posant un agrainoir fixe, par tonnes de maïs utilisées, etc ...
Une solution, fare payer les bracelets de sangliers : ceux qui tirent, payent.
Mais alors, il faut aussi faire payer à ceux qui veulent le loup en France les dégats qu'il occasionne (et non pas avec les impots de ceux qui n'en voudraient pas...).
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)
(et non pas avec les impots de ceux qui n'en voudraient pas...).