Forum Chasse Passion, 1er forum de chasse en France
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De toute façon, je l'ai dit, s'il n'a que % dans les sondages, je vote pour lui au premier tour, il est pas plus con que les autres!!!
-PS-pour les gendarmes, si tu veux les voir plus vite tu vas chercher les zones routieres pas dangereuses et ou on peut se planquer, ils y sont derriere des jumelles!!!
on peut toujours le taxer de vouloir se placer pour des législatives, pour obtenir un poste dans un autre parti... On s'en fout, ils le font TOUS!!!!!
Certainement pas, Frederic NIHOUS se présentera aux élections législatives comme candidat sur une circonscription et bien sur sous l’étiquette CPNT dont il aura reçu préalablement l’investiture. C’est d’ailleurs déjà fait.
-PS-pour les gendarmes, si tu veux les voir plus vite tu vas chercher les zones routieres pas dangereuses et ou on peut se planquer, ils y sont derriere des jumelles!!![/quote]
En tout cas, j'ai vu le petit Nico aux infos ce matin avec le petit Hulot (et des gens comme Bougrain Ducon , heu, Dubourg (geois) et les engagements des états généraux de l'écologie dès son élection, on va déguster, c'est sur!!!!
la France n'a pour seule politique que le "ninihisme".
C'est à dire ni une chose, ni une autre.
Ne rien faire, au mieux parler de réformes, mais surtout ne pas les faire.
J'ai un copain stomato qui me dit toujours que la richesse des dentistes est fondée sur la peur et le je-m'en-foutisme.
Une dent qui fait mal ça doit se soigner. Mais comme le mal peut se taire qqles temps, on laisse courir. Et puis au lieu d'un petit plombage c'est la couronne, ou ... pire.
La france est à l'identique :
elle sait qu'elle va mal, mais il ne faut surtout pas le dire au malade, et encore moins lui proposer l'opération.
Donc ....on continuera comme ça.
Seko promet la lune sans financer, sarko s'y met aussi et vire à gauche, Baryou nage entre deux eaux comme un poisson prédateur, caressant l'électeur en fonction de l'auditoire du soir.
Qaunt aux autres qui n'ont aucune chance, ils engrengent des sous pour faire tourner la boutique, sous qui, par le jeu du financement des parties, sont fonction du nombre de votants.
Pour cela, se "fabriquer" un électoral, et le brosser dans le sens du poil.
Seule certitude : les impôts n'augmenteront pas en 2007. Mais, pour ceux qui en payent, il y aura une sacrée ralonge en 2008, sauf bien entendu pour ceux qui augmenteront la masse des français qui produisaient en France, et qui se cassent à l'étranger, lassés de la pression fiscale.
Parti comme c'est parti, ça durera au moins 5 ans de plus.
Et on aura droit au ... dentier.
maurice
PS hé les modos, certains des mots de mon post sortent en couleur sans que j'ai fait quoique ce soit pour cela. Pouvez vous l'arranger. Merci
Frédéric Nihous appelle "à rejeter l'écologie punitive inspirée par les Verts"
@LEMONDE.FR : Article publié le 01.05.07 wrote:
Frédéric Nihous, le candidat de CPNT à la présidentielle 2007, a donné, lundi 30 avril, sa consigne de vote pour le second tour. Dans un communiqué où il commence par expliquer qu'il ira voter, dimanche à 10 heures à la mairie de Baudreix (Pyrénées-Atlantiques), il dit avoir "pris acte des positions publiques des deux finalistes" sur les thèmes que le CNPT a voulu porter au premier tour : ceux de la ruralité.
"En conséquence", Frédéric Nihous appelle ses électeurs du premier tour "à rejeter l'écologie punitive inspirée par les Verts, contraire au développement des zones rurales et du bien vivre au pays". On pourrait y voir un appel à voter Nicolas Sarkozy, contre la candidate soutenue par Dominique Voynet. Mais selon les proches du candidat CPNT, la déclaration de M. Nihous est un dernier appel à Mme Royal pour qu'elle se désolidarise des Verts. "On voit bien ce qui est en train de se préparer" avec Ségolène Royal, "c'est les Verts au gouvernement", a déclaré un responsable local de CPNT, qui n'a pas voulu être cité.
Enfin, M. Nihous rejette aussi le bulletin blanc, qui revient à "voter pour le vainqueur désigné par les autres". Au premier tour, Frédéric Nihous a recueilli 420 645 votes, soit 1 15% des suffrages.
avec AFP
Nicolas SARKOZY - Candidat UMP
@Nicolas SARKOZY publié par Charles-Henri de Ponchalon wrote:Vous m’avez interrogé sur mes orientations concernant la pratique de la chasse. Comme je vous l’avais indiqué le 20 février dernier à l’occasion de votre congrès national, je souhaite que la pratique de la chasse soit mieux reconnue et les chasseurs respectés. Permettez-moi de répondre précisément aux quatre thèmes que vous évoquez dans votre questionnaire.
En premier lieu, vous m’interrogez sur la légitimité de la chasse.
La chasse est une activité nécessaire. En Suisse où elle n’existe pas il a fallu créer une chasse ératique. Il n’est plus question que l’idéologie l’emporte sur la raison. Et je ne peux que constater que les débats avant 2002 sur la pertinence de la chasse, le dédain, le mépris et les vexations subis par les chasseurs, n’ont aucun sens. La chasse, c’est 1,3 millions de chasseurs et leurs familles. La chasse, c’est une gestion responsable et scientifique. La chasse, c’est aussi l’identité de notre pays. Aussi, les chasseurs auront-ils leur place au Conseil économique, social et environnemental ainsi que dans toutes les négociations relatives à la politique rurale et à la gestion des espèces.
Je souhaite que la chasse demeure une pratique populaire et démocratique. Je constate, en effet, que la chasse est l’une des rares activités qui rassemblent des personnes d’origine diverse qui partagent la passion de la nature. A une époque où chacun regrette la disparition de lieux de convivialité, c’est une réalité qu’il faut prendre en compte.
L’organisation française de la chasse a été nettement renforcée ces dernières années. Il est sans doute temps de marquer une pause, à l’exception naturellement des mesures de simplification que vous nous proposeriez. Nous avons des atouts : des fédérations structurées, une chasse bénévole et démocratique, des structures scientifiques de gestion. Pour promouvoir la démocratisation de la chasse, je suis favorable à ce que la redevance pour les premiers permis soit diminuée et que nous encouragions la chasse accompagnée.
La chasse est effectivement un outil de développement rural et de gestion de l’environnement. Je l’ai dit, les chasseurs ont une vraie connaissance des espèces. Ils ont été les premiers à s’intéresser à la préservation des habitats. Les chasseurs de gibiers d’eau avaient renoncé à chasser en mars, pendant la période de retour des oiseaux migrateurs. Les chasseurs sont les vigiles de la grippe aviaire. Les chasseurs défendent une éthique de responsabilités et le souhait de chasser durablement.
Il est grand temps de rappeler ces vérités et de réconcilier les amoureux de la nature qui partagent la volonté de ne pas opposer des idéologies. Ma volonté est que la chasse soit une activité respectée et qu’il ne soit pas porté d’atteintes supplémentaires à son activité. Les espèces sont menacées par nos modes de vie qui détruisent les habitats. A l’inverse les chasseurs ont un rôle prioritaire pour l’entretien des espaces. Ils ont d’ailleurs permis un retour du grand gibier qui aujourd’hui est abondant. Notre priorité doit être de retrouver du petit gibier dans nos campagnes, notamment par la réforme des mesures agri-environnementales qui inciteront à la création de haies ou de bandes enherbées.
En deuxième lieu, vous m’interroger sur la pratique de la chasse.
Le Gouvernement depuis 2002 a facilité la pratique de la chasse par des actes concrets. Elle a abrogé le « mercredi sans chasse ». Elle a allégé les timbres et redevances. Elle a ouvert les possibilités de chasse grâce aux permis temporaires ou aux chasses accompagnées. Nous avons simplifié, avec vous, la vie des chasseurs par le guichet unique pour la validation du permis de chasser. Nous avons autorisé la chasse de nuit. Nous avons réglé la question des armes avec vous. Nous avons commencé à régler le contentieux avec Bruxelles qui menaçait la chasse au gibier d’eau et je ne souhaite pas qu’il soit porté atteinte à ce type de chasse.
Je sais que la chasse et surtout les chasseurs souffrent des lourdeurs administratives et des incertitudes. Je peux m’engager à ce que l’Union européenne ne soit pas une source de complications. L’Europe a vocation à protéger. Elle a vocation à définir des règles pour les oiseaux migrateurs qui traversent ses frontières. Mais il appartient aux seuls Etats de déterminer les conditions de chasse sur leur territoire. Et, c’est d’abord au niveau départemental, c’est-à-dire au plus près du terrain, que la chasse doit être gérée.
Plus généralement, je considère qu’aucune réglementation ne doit être décidée sans concertation préalable avec les chasseurs comme je l’ai toujours fait s’agissant de la réglementation sur les armes. Tout projet de réglementation européenne ou nationale et même locale doit faire l’objet d’une information et plus encore d’une concertation systématique avec vous.
En troisième lieu, vous m’interrogez sur la gestion des espaces.
Comme je vous l’ai indiqué le 20 février dernier, il ne faut pas confondre politique rurale et politique de biodiversité.
La nature est d’abord victime de l’évolution de nos modes de vie. Naturellement, je n’accepterai aucune entorse s’agissant des espèces protégées. Pour autant, une politique de la biodiversité ne peut se limiter à la protection d’espèces exceptionnelles ou en voie de disparition. Elle doit aller bien au-delà. Elle doit partir du constat que nos paysages, notre architecteur, nos oiseaux, nos petits et grands gibiers sont un patrimoine hors du commun.
Je souhaite que l’on engage une politique de la biodiversité autour de deux priorités : préserver la biodiversité d’exception notamment ultramarine, recréer une biodiversité quotidienne avec le souci de repeupler nos campagnes de lièvres, de lapins, de perdrix, de cailles et toutes les autres espèces qui se font chaque jour plus rare.
A l’évidence une telle politique doit prioritairement se concentrer sur la préservation des espaces où cette faune se développe. Une vraie politique de la biodiversité doit se concentrer sur l’urbanisme, sur l’artificialisation des sols ou encore sur la gestion des espaces forestiers et agricoles. Il faudra dans ce cadre accélérer la réorientation déjà amorcée avec la nouvelle PAC. Les anciennes règles ont incité à la suppression des éléments du paysage favorables à la faune : haies, jachères, bandes enherbées, ….Il faudra revoir ces réglementations. Ce sont des sujets qui ne peuvent être débattus sans les experts de la nature dont les chasseurs font partie.
Il faudra recréer de véritables filières de formation aux sciences de la nature. Le Muséum doit avoir un budget à la hauteur des enjeux. J’ai proposé la création d’un Ministère du développement durable dont les priorités seront la lutte contre le changement climatique, la préservation de la biodiversité et la santé environnementale. Dans cet ensemble, je souhaite une politique forte de l’écologie qui se donne pour priorité la préservation de la biodiversité.
Pour autant, je ne pense pas que le rattachement actuel de la chasse au ministère de l’écologie soit le plus pertinent. La chasse a vocation à s’intégrer dans la politique rurale.
Je souhaite que la politique de la chasse ne se résume plus à un conflit de logiques. Elle doit être intégrée dans un ministère de la ruralité qui intégrera la gestion des espaces agricoles, forestiers, mais également maritimes et fluviaux, en tant qu’espaces ruraux. Cette politique devra donner la priorité à la vie rurale ; c’est-à-dire au développement d’activités dans les petites villes et les campagnes, au maintien des services et commerces de proximité.
La politique rurale ne peut se définir dans l’opposition et la stigmatisation. Les atteintes à la nature ne sont pas le fait des agriculteurs ou des automobilistes ou encore des chasseurs. Elles sont le fait de chacun d’entre nous et surtout de nos modes de vie. Il est temps de regarder la vérité en face. La politique rurale se définit aussi avec les chasseurs. C’est ainsi que j’ai réglé le dossier des armes ou encore du guichet unique. C’est ainsi que je conduirai cette politique.
Vous m’interrogez enfin sur la question plus spécifique de la gestion des espèces.
Dans mon esprit, je vous confirme qu’une gestion scientifique de la chasse doit reposer sur les études de l’Observatoire de la faune sauvage. S’il y a divergence de point de vue avec d’autres institutions, c’est aux experts de se mettre d’accord. Et seul compte l’état de conservation de l’espèce. Ces règles sont simples. Elles viennent d’être rappelées par le Conseil d’Etat. Je m’y conformerai.
Je n’accepterai aucune entorse concernant les espèces protégées. Je ne prendrai aucune décision qui mettrait en péril la survie d’une espèce. Je souhaite, comme vous, que nous ayons une parfaite connaissance de l’état de chaque espèce pour éviter sa prolifération ou que sa reproduction ne porte atteinte à d’autres espèces. Et dans cette logique, le Conseil d’Etat ayant confirmé les conclusions du Commissaire du Gouvernement, je retiendrai le principe de la chasse durant les décades de recouvrement. Concrètement, ce sont 10 jours de chasse supplémentaire possibles.
S’agissant de la police de la chasse, j’ai eu l’occasion de mesurer les débats sur la véracité des contrôles. Je n’ai jamais donné de consignes de tolérance. Lorsqu’une règle existe, elle doit être respectée. Ce sont des principes que j’ai toujours appliqués. Pour autant, j’ai constaté le désordre des polices de l’environnement, comme des polices en général. Quelle politique de contrôle de la chasse pouvons-nous définir lorsque tant d’acteurs interviennent ? Toutes les polices, toutes les structures de contrôle seront regroupées au sein d’un seul et même ministère de la sécurité.
Enfin, en liaison permanente avec les associations de détenteurs d’armes, j’ai fait évoluer les dispositions légales relatives aux armes et à leur détention. J’ai eu le souci que cette modification ne porte pas atteinte à la pratique de la chasse comme du tir sportif ou de la collection d’armes. Aucune loi, aucun décret, aucun projet, aucune déclaration ne permet de penser que je sois hostile à la détention d’armes. Naturellement, j’ai précisé que détenir une arme chez soi ne peut être considéré comme un moyen normal d’auto-défense. Cette mission, dans notre République, est confiée aux policiers et gendarmes.
La proposition de modification de la directive relative au contrôle de l’acquisition et de la détention d’armes est aujourd’hui suivie avec une attention particulière, notamment le projet de rapport présenté par Mme Kallenbach. Il ne peut être question que cette nouvelle réglementation complique la classification des armes à feu ou la suppression de la dérogation accordées aux chasseurs de moins de 18 ans et aux tireurs sportifs pour ce qui concerne l’acquisition et la détention d’armes à feu. Je puis vous assurer que veillerai tout particulièrement à ce que ces projets ne portent pas atteinte à la pratique de vos loisirs.
Telles sont les éléments de réponse que je souhaitais porter à voter connaissance. Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma considération distinguée.
Ségolène ROYAL - Canditate PS
@Ségolène ROYAL publié par Charles-Henri de Ponchalon wrote:
Questions 1 à 5.
Je l’ai dit lors de votre récent congrès, la chasse est une conquête démocratique de la Révolution française. Le modèle français d'une chasse populaire doit être préservé avec ses pratiques et son mode d'organisation.
La chasse est un des outils de gestion de l'environnement et du maintien des écosystèmes. Elle induit de nombreux emplois (tourisme, hôtellerie, restauration, commerces locaux) et constitue souvent une diversification des activités agricoles et forestières en milieu rural.
La diversité des territoires et des modes de chasse en France est inégalée en Europe et il importe de préserver ce capital.
Questions 6 à 12.
Au cours des années récentes un grand nombre de dispositions législatives et réglementaires ont été adoptées. On peut dire aujourd'hui que tous les outils de gestion existent et je ne reviendrai pas sur ce cadre global mais il faut en moduler l'application de manière contractuelle en fonction des situations locales.
Cela suppose que s'établissent des liens de confiance entre les chasseurs et les autres utilisateurs de la nature, tous devant contribuer à la protection de l'environnement. Je m'engage à faciliter la concertation à cet égard. Mais cela suppose que les chasseurs ne soient pas exclus comme actuellement de certaines instances de la vie associative. Ils doivent participer à tout ce qui concerne le partage de la nature entre ses différents utilisateurs.
Question 13
Il faut aborder la prise en compte de la biodiversité comme un tout et ne pas se borner à protéger certains aspects comme des sites remarquables ou certaines espèces.
Je crois qu'il faut développer chez tous les usagers de la nature un comportement responsable en matière de protection de l'environnement. Cela suppose une approche associant notamment les chasseurs, les agriculteurs et les autres acteurs du monde rural, dont les promeneurs.
Question 14
J’ai indiqué à plusieurs reprises, quand j’étais interrogée sur d’autres sujets, que je ne me prononcerai pas sur les structures gouvernementales par respect des électeurs. La tutelle ministérielle de la chasse doit s’inscrire dans une vision globale de la réforme de l’Etat qui privilégie l’efficacité plutôt que les symboles. La chasse a toute sa place au cœur des politiques agricoles et forestières, car sans le partenariat permanent avec les agriculteurs et les forestiers il n’y a plus de place pour la faune sauvage dans nos espaces naturels.
Question 15
La sécurité est un droit pour tous, et elle doit être assurée en milieu rural comme dans les villes. Une présence s’impose pour faire respecter les règles du jeu entre tous les acteurs du monde rural, chasseurs, agriculteurs, promeneurs. Il est donc souhaitable d’aller vers le renforcement de la gendarmerie comme police rurale.
Question 16
Le monde de la chasse a besoin d’un établissement public dynamique qui soit totalement complémentaire de l’action que conduisent les fédérations départementales des chasseurs. Le pôle d’expertise scientifique que représente l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage est un atout pour améliorer la connaissance scientifique sur les espèces comme sur les espaces. Je souhaite que l’ONCFS soit l’un des éléments d’une politique plus ambitieuse, pour renforcer la recherche sur les sciences de la nature.
Question 17
Les chasseurs apportent une contribution évidente au maintien de la biodiversité en protégeant et en aménageant les espaces naturels. C’est tout aussi valable pour les milliers de kilomètres de haies qui sont replantées par les chasseurs que pour les zones humides qui sont entretenues chaque année. Dans le même temps, le rôle de veille sanitaire est de plus en plus important pour les chasseurs comme nous avons pu le constater à l'occasion de la peste aviaire.
Quant au dossier des dates de chasse aux oiseaux migrateurs, il doit faire l’objet d'un suivi plus fin au niveau européen, car nous devons sortir des polémiques stériles. La directive « Oiseaux » qui date de 1979 et celle de Natura 2000, traitent pour partie des mêmes sujets, c'est-à-dire de la protection des espèces et des espaces. Elles ont entre 10 et 30 ans et il me paraîtrait logique qu’elles fassent l’objet d’une mise à jour.
L’occasion en est donnée par le besoin de mettre en place rapidement une nouvelle directive sur la biodiversité, qui intégrera la gestion des espaces et des espèces dans un seul et même texte cohérent. Je m’engage à ce que les chasseurs de France et de toute l’Europe soient associés le plus en amont possible à tous les travaux préparatoires.
Question 18
Aujourd’hui il faut sortir du débat idéologique entre prolifération et protection de certaines espèces comme le loup, le cormoran, etc. Lorsque l’on parle de gestion des espèces, cela doit concerner toutes les espèces quel que soit leur statut actuel. Il serait incohérent de refuser que l’on gère une espèce dont les populations sont abondantes sous prétexte qu’elle a été protégée il y a dix ou vingt ans lorsque ces effectifs étaient faibles.
Question 19
Les fédérations de chasseurs ont fait des progrès en matière de lutte contre les accidents de chasse, même si le bilan actuel est encore insuffisant. L’examen pratique obligatoire du permis de chasser a favorisé la prise de conscience de la dangerosité de l’arme. Mais là comme ailleurs, c’est en appelant à la responsabilité, au respect des autres, et en encourageant les bonnes pratiques quotidiennes que l’on peut encore éviter d’avoir des accidents.
Question 20
Je ne souhaite pas la création d'un nouveau droit spécifique pour les animaux. Notre législation française impose déjà des devoirs à l’égard des animaux. Par contre, notre priorité doit être de lutter contre la maltraitance animale et pour cela je souhaite que les lois actuelles soient strictement appliquées. Il est inadmissible au XXIème siècle que des individus s’acharnent contre les animaux sauvages ou domestiques et en fassent un véritable trafic.
Il en va de même au niveau européen ou la réglementation s’est considérablement étoffée sur le bien être animal, ce dont je me félicite. Cependant, il ne faut pas tomber dans des excès idéologiques.
Question 21
Aujourd’hui, la réglementation sur les armes, en particulier pour les armes de chasse est contraignante. C’est tout à fait normal, car il est légitime qu’il n’existe plus d’armes en vente libre. De plus, une arme est toujours un danger, pour soi-même d’abord, mais aussi pour les autres en cas de mauvaise utilisation.
La priorité n’est pas de rajouter des lois nouvelles, mais de faire en sorte que les lois votées soient pleinement appliquées. Pendant trop longtemps, nous avons modifié les lois sur les armes après chaque fait divers dramatique, dans l’émotion de l’instant alors qu’il faut avoir du recul et savoir répondre aux vrais problèmes de sécurité.
En outre, la lutte contre les trafics d’armes doit être renforcée. C’est pourquoi, je souhaite maintenir la Directive « armes » en l’état comme le demande la Commission.
Source :blog de campagne de la Fédération Nationale des Chasseurs
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