Je rêve ou j'ai dû réver :
l'autre jour j'étais en forêt et je tirais un grand gibier (peu importe l'espèce)
J'étais dans une forêt de haute futaie où le forestier ne laisse dessous qu'un couvert végétal de remises et de nourritures coupé assez bas, de sorte que, dans mon rêve, je ne voyais que le corps de ma bête, mais qu'au moment où je tirais, il disparaisait à ma vue, caché par la végétation.
Au surplus, j'entendais à ce moment là un peu de bruit dans les buissons : la bête n'était pas restée exactement sur place.
Je regardais le garde forestier qui m'accompagnait. Nous n'eumes guère à nous parler, car l'évidence était la même pour tous les 2 :
A défaut de certitude quand à la mort de la bête, et au chemin qu'elle avait pu parcourir, surtout ne pas aller voir, et revenir dans un peu plus d'une heure avec un chien de sang.
Nous fîmes une brisée sur le lieu du tir, une autre sur le premier chemin forestier.
ho! des recherches au sang, j'en ai fait ou accompagné pas mal. Mais là, vraiment, le top.
Ce fût l'organisation la plus parfaite :
nous revînmes, non à deux, mais à 7. Hé oui.
4 chasseurs appelés en renfort furent postés avec chacun son arme aux limites de l'enceinte aux passages les plus certains de refuite, si le gibier se relevait.
Le conducteur de chien de sang vînt avec moi à l'impact. Je le suivais prudemment avec ma carabine.
Et derrière moi, il y avait un autre conducteur, celui d'un chien de force, destiné à "coiffer" le gibier si celui-ci se relevait.
Dans ce rêve (impossible que ce soit une réalité, vous devez penser), tout cela fût inutile, la bête était bien morte à une quinzaine de mètres.
Mais que c'est beau de rêver à une chasse bien organisée, au ... carré.
P.... que c'est beau. Mais j'ai dû rêver
Il se fait vraiment vieux, le vieux. Il y croit tellement qu'il vous soutiendra que ce n'était pas un rêve, mais une réalité.
Laissez-le y croire, puisqu'il vous le dit
Maurice