Paysans / Chasseur c'est la guerre

Débattez sur la chasse dans son ensemble. Pour tous les sujets généraux qui n'ont pas leur place ailleurs
agriculteur meusien
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Jeudi 11 juin 2009



Dégats de sangliers : les effets induits

Un lecteur de notre BLOG, il se reconnaîtra, exploitant a du ressemer 3 fois ses mais, suite à la destruction des semis par les sangliers.

Une bonne affaire !!! pour les sangliers peut être, sûrement pas pour l'exploitant et la caisse des dégâts de la fédé.

Il a pu voir dans nos rubriques les résultats obtenus sur notre commune quant à la destruction des corvidés.

Rappelons nos résultats : 571 corvidés aperçus, 317 cartouches tirées, 107 volatiles abattus et nombre allés mourrir un peu plus loin.

40 corvidés repris en cage au 10-06-09- déclaration effectuée à la DDAF



Ci-joint ( vous pouvez agrandir) l'image des douilles vides ramassées et seront déposées à la fédé dans le bac de récupération.







Et de nous téléphoner entre autres sujets, pour nous dire : vous avez du nous renvoyer vos corbeaux, je n'en ai jamais vu autant en ce moment dans mes champs !!!



Logique mon cher Watson...



Les corvidés sont devenus des oiseaux des villes et vont dans les champs pour ripailler au frais des exploitants.

Ils apparaissent pour glaner quelques grains de surface aux semis, attendent sagement la levée pour cette fois la curée en tirant la graine et sa pousse, un aliment diététique de premier choix et qui ne serait pas dédaigné par nos amateurs de soja et autres graines levées.



Alors pourquoi cette invasion subite? tout simplement qu'étant allé ailleurs exercer leurs méfaits, chassés ou pas, le mais étant bien levé ne les intéresse plus et s'en vont à la recherche de là où il est encore attractif.



Les semis à répartition n'ont fait qu'allonger les délais classiques de levées, permettant à la gent volatile d'avoir ainsi des réserves disponibles.



Pas plus compliqué que cela. Quand on sait et c'est l'un de nos exploitants locaux qui nous l'a indiqué que sur 100 000 pieds semés à l'ha les corbeaux étaient capables d'en consommer 40 % soit 40 000 pieds, les sangliers font pale figure à coté, et s'ils mangent le reste , ces dégâts seront plus ou moins bien indemnisés, mais jamais ceux des corbeaux et pourtant, ce sont bien les sangliers causes du retard de levées avec les semis à répétition.



Une catastrophe agricole, dont une fois de plus le sanglier se trouve responsable.
agriculteur meusien
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Faut il en arriver la?









copie acca loisey

Jeudi 11 juin 2009



Les ACCA en ligne de mire

Toute ACCA a des statuts types, issus des dispositions du Code de l'environnement, approuvés par le Préfet dont en Meuse le délégataire est la DDAF et le chargé des dossiers Dominique Berton Technicien des Services Forestiers de l'Etat.



Voici un extrait





Article 2 - L'association est constituée conformément à la loi du 1er juillet 1901.









Elle a pour but dans le cadre du Code de l'environnement, d'assurer une bonne organisation technique de la chasse, de favoriser sur son territoire le développement du gibier et de la faune sauvage dans le respect d'un véritable équilibre agro-sylvo-cynégétique, l'éducation cynégétique de ses membres, la régulation des animaux nuisibles, le respect du plan de chasse et des plans de gestion ainsi que du schéma départemental de gestion cynégétique.









Elle a également pour objet d'apporter la contribution des chasseurs à la conservation des habitats naturels, de la faune et de la flore sauvages.









Son activité s'exerce dans le respect des propriétés, des cultures et des récoltes. Elle est coordonnée par la fédération départementale ou interdépartementale des chasseurs.









Elle collabore avec l'ensemble des partenaires du monde rural et, en particulier avec la commune de son territoire.











Les exploitants agricoles ont par définition des champs parfois entourés ou enclavés de bois, et sont de ce fait pratiquement tous assujettis en ce qui concerne le droit de chasse au régime des ACCA.







En l'état actuel du dossier, ces dernières par la méconnaissance aggravée de leurs obligations issues de cet article 2 sont essentiellement cause des nombreux débordements de sangliers ayant entraîné la création d'association de défense comme les Robins des champs.







Si elles avaient tiré la sonnette d'alarme, quand les grandes forêts voisines produisaient du sanglier industriellement au lieu de se contenter d'en retirer quelques bénéfices faciles par la simple quête de tout ce qui déborde,nous n'en serions pas là.







Elles ne peuvent à ce jour se poser en victimes mais bien en complices objectifs.







Elles ont donc failli à leur obligations.







Le tort en revient aussi aux exploitants, lesquels négligent les AG de ces ACCA dont ils sont membres de droit, électeurs et peuvent à ce titre exercer des pressions pour obtenir une politique cynégétique conforme à leurs intérêts.







Il suffit de poursuivre dans la lecture des statuts pour s'en convaincre et admettre que les actions coups de poingts certes spectaculaires mais finalement cause de malaises, doivent être déplacées vers un terrain beaucoup plus conventionnel où le droit et la justice retrouvent un consensus général et démocratique.







Nous pouvons écrire avoir eu connaissance du courroux présidentiel fédératif, quant à la non application par des ACCA de la pratique immédiate du tir d'été et d'une réelle volonté d'agir.



Se balader avec un appareil photo, remettre à plus tard ce qui doit être assuré de suite et sans délais, cause préjudice à tous, les exploitants, le président de la fédération atteint dans son crédit, la caisse des dégâts de la fédé devant assumer le coût de cette absence prévue de prévention bref la maintenance d'un mauvais climat.







A ce stade existe le bon sens, immédiatement les ACCA jouent le jeu, et " canardent" sans pitié tout ce qui dépasse, assurées qu'elles sont d'obtenir autant de bracelets que nécessité fait obligation.



Sans doute, la maintenance des sangliers tués peut poser problème mais ce n'est qu'un débat secondaire, à elles d'assurer et d'assumer ou de rendre le tablier.







A moins que dans une seconde phase répressive celle -là le tablier leur sera repris.



Ce n'est pas compliqué,la majeure partie de ces exploitants peuvent dans les formes légales reprendre aux ACCA tout ou partie de leurs territoires sous forme d'opposition en phase quinquennale et louer à des vrais chasseurs, au surplus en encaissant monnaie, ce dont les ACCA ne participent pas et n'ont de ce fait même pas la" reconnaissance du ventre".







Le risque plane, quand ces chasseurs n'auront plus que la place du village pour y tirer les pigerons de clocher,il sera bien tard.









Par ailleurs, de récents jugements en cour d'appel notamment à Bordeaux ont condamné des ACCA négligeant les prescriptions de leurs obligations statutaires.







Aussi, au lieu d'aller déposer des sangliers devant la porte de la fédé ou de la DDAF, nous pourrions conseiller et nous en connaissant les ficelles, aux Robins des champs de déposer des assignations devant les tribunaux.









Le jour n'est pas loin, où tel président d'ACCA se verra es-qualité réclamer devant le Tribunal quelques dizaines de milliers d'euros et frais de justice à sa charge pour ne pas avoir satisfait aux prescriptions définies à l 'article 2 et bien motivées par un conseil ou avocat de talent, la fin de la recrée sera sifflée.







S'il a eu la malice de souscrire un contrat de service auprès de la fédé, ses frais d'avocats seront pris en charge mais pas les dommages et intérêts.



Qu'au surplus, la fédé ne pourra réellement le défendre, pouvant elle-même et le devant se porter partie civile dés lors que la faute de l'ACCA est flagrante, la dite fédé voyant sa caisse de dégâts en supporter les conséquences par le non respect des dispositions de l'arrêté préfectoral.







Notre propos n'est pas ici de développer le dossier, mais de bien faire comprendre l'obligation à tous d'aller très vite et de ne pas se mettre à tirer les sangliers quand ils auront fini de ravager les champs.







Les blés seront en lait dans quelques jours gare à la casse.







Le rappel de l'existence de réponses juridiques appropriées devrait inciter chacun à prendre ses responsabilités, sans aller devant le juge dont ce passe constitue finalement l'ultime recours et un constat d'échec des bonnes volontés.







Nous croyons savoir que notre président va prendre à bref délai les mesures adéquates.
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Dimanche 14 juin 2009





Taux vivants ou morts aux 100 ha ???

Les " Robins des champs" avaient estimé à 3 sangliers vivants après chasse aux 100 ha un ratio acceptable par eux.



Pour analyser cette donne, nous dirons 4 pour avoir 2+2 car dans la nature le sanglier se reproduit aux environs de 50/50 mâles et femelles.



Difficile de travailler sur des fractions donc de couper 3 à 1.5.



Deux mâles = zéro en terme d'accroissement.

Deux laies = 10 petits en moyenne annuelle et plus dirions nous sur 24 mois elles assurent 3 portées.



Sur cette simple hypothèse de base à 10, en conservant globalement notre potentiel initial,il est possible d'évaluer en brut qu'il soit possible de tuer ces 10 produits soit en fait du 10/100 de prélèvements 100 ha un chiffre finalement retenu et accepté par Michel Thomas en AG à Revigny.



Dire que les uns et les autres ne parlent pas la même langue mais qu'ils disent pareil.



Avec encore un petit boni pour les chasseurs.
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Lundi 15 juin 2009





Solidaire : oui, mais pas bonne poire ! ! !

NON au saupoudrage sur tous.

OUI taper là où il faut



Sinon, nous n'en sortirons jamais ! ! !



Les dégâts sangliers sont constitutifs :







Du niveau excédentaire des populations, ne trouvant plus dans leur milieu naturel suffisamment de nourriture, les obligeant à en sortir pour se nourrir dans les récoltes. Le sanglier et c'est là l'un des aspects spécifiques de son espèce, va pouvoir non seulement s'alimenter, mais accumuler des réserves énergétiques pour l'hiver. A l'inverse du chevreuil fonctionnant en "flux tendu" lequel ne mangeant pas, meure faute de réserves.

Le sanglier pourrait donc très bien jeûner, mais au surplus, il va bénéficier d'un agrainage, lequel en densités admissibles de population est bienfaisant, mais lorsque ces dernières deviennent excessives l'agrainage se transforme souvent en nourrissage, faussant totalement le cycle biologique du sanglier.

Le développement des cultures dites sensibles est un fait à prendre en considération, la chasse du sanglier doit en être perçue comme un accompagnement maîtrisé.







L'un des premiers critères à établir consiste à déterminer des seuls de populations acceptables :







Par les exploitants agricoles, forestiers dont la location de droits de chasse constitue un revenu, ainsi que les chasseurs, de préciser à partir de quel niveau il n'y a plus acte de chasse au sens propre du terme, mais élevage déguisé d'animaux sauvages sous couvert de chasse en vue de la pratique de tourisme cynégétique et d'exploitation à but lucratif.





Les excès des uns et à leur profit personnel, compromet la chasse populaire, le renouvellement des effectifs vieillissants de chasseurs à cause du désintérêt des jeunes peu enclins à sacrifier temps et argent pour la pratique de la chasse à une époque où d'autres d'offres de possibilités de loisirs émergent et surtout en période de crise économique.





Le fait qu'ils obligent à la solidarité l'ensemble des autres catégories de chasseurs, par le biais de la caisse fédérale, nuisant aux inévitables et nécessaires bonnes relations chasseurs/propriétaires agricoles et à l'équilibre agro/cynégétique.







Critères retenus :









Le président Michel Thomas de la FDCM55 les a clairement indiqués à la dernière AG de celle-ci à Revigny sur Ornain en présence du Préfet.

Pas plus de 10 sangliers prélevés aux 100 ha boisés .





Moyens :







Les détenteurs de droits de chasse sont inévitablement solidaires au sein d'un massif, voir de mitoyens, suivant l'acte de chasse, les sangliers passent de l'un à l'autre.

Le détenteur d'un droit de chasse, sur une forêt, est partie prenante et solidaire des plaines au niveau du massif, un sanglier étant capable de parcourir en une demi heure prés de 15 kilomètres.

Les sociétés sont donc siphonnées entre elles par les circulations d'animaux et taxer l'une plus que l'autre conduirait inévitablement à rompre abusivement l'équilibre naturel.







En termes de problématique, si l'on souhaite un massif à niveau moyen inférieur à 10, on devrait pouvoir dire à titre de prime ou de constat :









1. Tout ce qui est en dessous de 10 sangliers prélevés l'an 2008 aux 100/ha par massif il sera répondu à la demande d'attribution de chaque détenteur de droits de chasse, le seul à pouvoir évaluer ses populations et ses besoins. S'il se trompe ou trompe ses voisins, le massif va progresser et passera la barre des 10. Responsabiliser voir culpabiliser est vital quand toutes autres formules y compris les battues administratives ont fait faillite.









2. Au-dessus de 10, la pensée publique présidentielle est claire : on frappe. Alors il faut frapper. Nous observons que les plans de tirs suivent l'accroissement des populations au lieu de les précéder pour la réguler, et la ramener au niveau objectif désigné de 10.









3. Le procédé est simple : Il suffit « d'écrémer » au-dessus de 10 en rajoutant les unités en dépassant : exemple prélèvements 2008 = 15 sangliers aux 100 ha on rajoute les 5% qui dépassent au taux prélevé de 15 pour arriver à 20. Il est vital de « casser » d'autant pour réduire d'autant .



















Pour l'instant quelques personnes ont connaissance des chiffres prévisionnels.







Quant tous vont recevoir "la douloureuse" les tams tams vont se faire entendre avant le son du canon.









Il apparaît très précisément, que nous avions bien noté la déclaration du président visant à faire délivrer 26318 attributions en premier jet, il y était contraint pour la raison essentielle que la caisse de la fédé réclame, à 100 € du prix moyen du bracelet avec la taxe dite de « solidarité c'est mathématique.









Mais nous avions craint et nos vues se révèlent fondées, que les 6 000 sangliers supplémentaires attribués vont être saupoudrés selon des considérations n'ayant rien à voir dans certains cas avec la logique de « taper là où il faut »









Prenons les 4 massifs mis en exergue à divers motifs, il a été prévu d'attribuer globalement 888 sangliers à raison d'une hausse moyenne de 3 à 4% dans tous les massifs et y compris ceux là avec déjà 17 et 19% de taux de prélèvement, valeur d'accompagnement et non indication de retour à des bases de 10% aux 100ha.









Si les massifs en dessous de 10 doivent être récompensés de leur bonne tenue en leur laissant le soin de demander ce dont elles estiment nécessaires, il ne peut en être question pour les autres car les « mini hausses prévues » n'ont que pour finalité de leur permettre de continuer à se maintenir sur la crête, alors qu'elles doivent en descendre et vite.









Les 888 sangliers doivent aller chez eux, pour les obliger à chasser et réduire leur taux l'année prochaine aux environs de 10 soit une chute de la moitié actuelle.









Pour ce faire, elles devront multiplier les journées de chasse, chasser leurs réserves.









La fédération y trouvera son compte , les autres massifs également.









Pourquoi les gens raisonnables passeraient à la caisse pour les autres ???









Maintenant sur le plan dégâts, il faut ramener chacun à sa proportion de plaines :





















Vouloir augmenter l'attribution du massif 38 alors qu'en terme de dégâts ramenés à l'ha plaine se situe au coefficient 1.00 est proprement scandaleux.







Le massif 45 est légèrement plus haut à 1,08 ce qui est d'une logique absolue, c'est lui qui a la plus grande surface, il offre plus de prise de risques, les plaines étant cerclées des forêts.









Mais la où véritablement le débat s'enflamme c'est bien au niveau des massifs 46 avec 2.57 et le 47 avec 3.97









Ces massifs à l'ha rapporté, coûtent prés de 3 et 4 fois plus chers que les massifs 38 et 45 .







Normal que leur plan de tir soit de 3 et 4 fois plus élevés avec en ajout la prime de risque.











Et, en 2009 qui clôture et protège ???? les 38 et 45 les autres ?????????









C'est bien la qu'il faut taper et nulle part ailleurs.









Ne pas faire payer les autres de ses excès, c'est toute justice.
agriculteur meusien
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balkan
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Message par balkan »

Vive le sanglier, une espèce qui résiste bien à tous les produits utilisés par l'agriculture pour flinguer le petit gibier!
agriculteur meusien
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Message par agriculteur meusien »

@balkan wrote:Vive le sanglier, une espèce qui résiste bien à tous les produits utilisés par l'agriculture pour flinguer le petit gibier!







:welc:om

:mrgreen: :mrgreen: :carton:es :mrgreen: :mrgreen:
agriculteur meusien
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Message par agriculteur meusien »

http://lesrobinsdeschamps.blogspot.com/ ... ns-en.html





Atton, parlons en... Mr ASMUS le fait pour NOUS







LOISEY-CULEY : Blog officiel de l'ACCA



ATTON ????? Nous avons lu pour vous :

http://blogerslorrainsengages.unblog.fr ... -premiere/



Un atelier de gibier pour une première !

23 04 2009



Pour la première fois en France, une fédération de chasseurs, celle de Meurthe-et-Moselle, sera à l'origine d'un atelier de transformation. Le futur atelier, financé à hauteur de 700 000 € par une trentaine d'actionnaires et une banque sera implanté à Atton, près de Pont-à-Mousson. Le bâtiment, qui sera ainsi proche des nouveaux locaux de la fédération de chasseurs, se veut être un modèle d'hygiène et de traçabilité. Il transformera du grand gibier venant de toute la Lorraine. En effet, les concepteurs de la marque « Gibier de Lorraine », sont partis du constat que les produits de la chasse étaient dévalorisés car ils ne garantissaient pas la traçabilité exigée par la règlementation européenne. Les chasseurs lorrains envisagent de commercialiser des produits où l'on trouvera jusqu'à 95% de viande de sanglier. Les plus belles pièces iront en effet dans les filières traditionnelles, tandis que le reste de la viande servira à des terrines, des pâtés, des saucissons et autres rillettes. A noter que l'activité de l'atelier sera saisonnière. Trois personnes débuteront auxquelles s'ajouteront des renforts au plus fort de la saison de chasse. D'après les estimations de « Gibier de Lorraine », entre 2500 et 3000 carcasses pourraient être traitées dès la première année sur les 80 000 animaux prélevés en moyenne en Lorraine.



Nous avons souhaité en savoir plus :



En consultant le K bis de cette société GIBIER DE LORRAINE immatriculée auprès du greffe du tribunal de commerce de Bar le Duc. http://www.infogreffe.fr/infogreffe/index.jsp

En consultant le site de la fédération des chasseurs de Meurthe et Moselle http://www.fdc54.com/index.php?page·=025



Nous avons appris :



Cette société sous forme de SAS est présidée par Patrick Massenet demeurant 62 Avenue du Général de Gaulle à 55190 Pagny sur Meuse, par ailleurs vice-président de la FDC 54

Elle comprendrait bien 3 salariés dont le fils Massenet employé en qualité de directeur.

Qui est Patrick Massenet :



Patron de la chasse de la Forêt domaniale de la Reine avec Gérard Caillot, que nous connaissons fort bien, pour avoir été il y a 2 baux notre actionnaire alors que nous étions précisément locataire du droit de chasse lequel appartient rappelons le à l'ONF. Le terme adjudicataire étant abusif, au sens propre. A l'époque tuer une vingtaine de sangliers à l'année relevait de l'exploit, maintenant c'est presque du quotidien.

Cette forêt est devenue au fil du temps, un élevage de sangliers de plein air, grâce à un agrainage intensif, le ravage des cultures environnantes dont les dégâts sont financés par les autres chasseurs, bref le mauvais exemple par les temps actuels.

Ce faisant, elle concoure avec les forêts voisines de Boucq, de Trondes, du Hazoy, d'Euville et autres chasses environnantes à battre des records en matière de quintaux détruits à l'hectare soit presque 4 fois plus que la moyenne de secteurs plus lointains comme le 38.

Afin de maintenir des effectifs pléthoriques, les punitions pour mauvais tir sont nombreuses, il nous a été dit que récemment l'un de ces chasseurs, lui-même ancien locataire nous ayant succédé et de surcroit lui aussi un ancien partenaire avait payé une amende salée pour le tir de deux jeunes laies. Soucieux de quitter un environnement devenu hors chasse traditionnelle, il en a été retenu car ici le « client est retenu» à l'aide d'une caution parait-il de 750 € que bien entendu on s'est refusé à lui restituer.

Où le bat blesse c'est que précisément Patrick Massenet soit le vice-président de la fédération de chasseurs de Meurthe-et-Moselle et que par cette triple appartenance, il est entretenu volontairement une confusion entre les trois entités, puisque de surcroit cet atelier de transformation se situerait dans des locaux jouxtant ceux de la dite fédération.

Dés lors, les « motifs légitimes » développés dans l'article des Bloggers lorrains nous interpellent fortement quant à leur sincérité.



Sur le fonds, la création de 3 emplois n'est pas sans intérêt, toutefois elle ne contribuera pas à faire baisser sensiblement le taux du chômage en France.



Nous connaissons bien le fonctionnement des SAS , d'une part le père président et le fils directeur, il faut se rendre à l'évidence que le patron ce soit lui, et qu'il s'agit bien d'une entreprise privée exerçant à des fins lucratives par confusion dans l'esprit du public avec les préoccupations du monde de la chasse et surtout de celle issue de la double appartenance entre la casquette de président de l'une et de vice président de l'autre.



Cela nous semble totalement contradictoire sur le plan éthique, parce que l'on se sert ou servira inévitable d'une casquette au profit de la seconde.



Par exemple, il est évident qu'un homme seul se présentant concepteur de cette réalisation, se verra probablement refuser tous crédits par une banque en jugeant farfelue l'idée de créer un atelier au motif que les sociétés existantes ont des chambres froides saturées de carcasses en attente, un marché bloqué et surtout saisonnier, en pleine période de crise économique, le sanglier devenu tellement abondant sature gratis de nombreuses tables lesquelles jadis achetaient pour Noel un bon morceau et coup de grâce final la perspective de l'arrivée prochaine du plan gouvernemental de gestion nationale de l'espèce sanglier entrainant quoi qu'il en soit à court terme s'il est appliqué la diminution drastiques des populations devant réduire des 2/3 afin de retrouver des normes acceptables, sans compter l'effondrement des cours du prix de la venaison avec l'accroissement de normes d'hygiène, sachant que les tableaux risquant de faiblir, les camions de ramassage ne pourront compter que quelques unités grevant les prix de revient.



Bien sur, et le sens de l'article nous le démontre, si on explique que c'est la fédération étant à l'origine de cet engagement à preuve le financement par une trentaine d'actionnaires des adjudicataires ou locataires de droit de chasse, un crédit plus favorable peut être engagé.



Il y a donc bien confusion, et cela nous choque, d'autant que les fournisseurs de matière première sont avant tout des sociétés ou personnes physiques, nullement maitres de leur destin, ayant souscrit des baux de chasse en 2004 et dont l'échéance se situe en 2016.



On nous parle de 750 000 € de financement, d'après nos renseignements et nos calculs l'investissement serait plus conséquent, avec les remboursements prévisionnels des emprunts contractés le seuil de rentabilité fixé entre 2500 et 3000 carcasses nous laisse perplexe.



Il suffit de faire le compte à partir du prix d'achat moyen au kilo des sangliers morts.



On nous parlerait de plus, nous comprendrions mieux, mettre en place des camions de ramassage, sachant que les pics se situent en début de semaine pendant seulement trois mois d'hiver, exige des capacités de traitement immédiats des dépouilles, pour stocker le produit brut afin de le transformer en cours d'années.



Nous connaissons bien Villette Viande depuis 30 ans, ils sont rodés sur un marché, et ont le mérite de payer presque cash tous les arrivages.



Ils sont indépendants.



D'autres ont essayé, ils se sont cassés les dents.



Qu'arrivera-t-il quand il ne faut pas l'exclure avec la contraction du marché, la trésorerie exsangue, retards de paiements, ensuite appel à remettre au pot en attendant des jours meilleurs, lesquels sont derrière nous parce que de gré ou de force, les approvisionnements vont s'assécher avec le plan gouvernemental, terminé la politique des petits copains au niveau fédératif, pour fabriquer plus, en faisant supporter le prix des bracelets sur tous.



Nous connaissons déjà des sociétés sollicitées ayant pris « la tangente » et non des moindres, en décidant finalement de retourner à Villette Viande.



Parce que toutes ces sociétés actionnaires sous couvert fédératif, ont un fil à la patte de taille, une vraie corde, celle du pendu.



En effet, le cahier des clauses générales de l'ONF interdit l'usage lucratif de la chasse.



Dés lors, que ces gens se constituent en société SAS dont l'objet légal est bien la distribution de bénéfices, dont les taux de prélèvements donc la production de gibier ne relève plus du simple acte de chasse, mais bien d'un élevage de plein air avec amendes à la clé pour non respect par les actionnaires des règles de production, il apparait que la justice ait bientôt son mot à dire sur le sujet.



L'ONF aime l'argent, il suffit de lire ses rubriques, le bois se vend mal, quand cerfs et chevreuils y vont un peu trop fort sur ses plantations, elle sait augmenter les plans de tirs, c'est elle qui subit le préjudice, pour le sanglier il est le fait des exploitants agricoles en premier, et par les autres chasseurs non ONF lesquels par le biais de la caisse des dégâts fédératif vont aider ceux la même de leurs dirigeants élus de tirer les ficelles à leur profit.



L'ONF est légaliste, bien assignée, elle s'inclinera. Elle a déjà commencé en Meuse en rallongeant certaines attributions dans des secteurs trop visibles.



Sans compter, qu'il nous été évoqué l'existence de caisses noires dans certaines sociétés de chasse, où l'on pourrait poser le principe en droit associatif quand cela existe de la capacité d'investissement et de prise de participation dans des sociétés à but lucratif et de l'origine des fonds, voir de leur application comptable.



Ce qui se passe dans le département voisin, nous concerne directement, du fait qu'il est présenté le fait sous un aspect 54 alors que la société se trouve en 55.





Mais à l'heure, où le président Michel Thomas de la FDCM55 se trouve confronté à un bilan fédératif déficitaire, à des dégâts excessifs dans les massifs 46 et 47 proches de cette forêt de la Reine, dont les taux ramené à l'ha de surface plaine, se situent à 4 fois la moyenne des autres, dont les taux de prélèvements par massif sont également de 4 fois la moyenne, et finalement comme nous l'a fait observer notre président encore bien plus supérieurs dans certaines sociétés phares, et alors qu'il est bien décidé à mettre fin à ces dégâts en distribuant « des pelletées de bracelets « pour casser la spirale du toujours plus , précisément éviter que ces « chasses business » ne vivent au « crochet » des honnêtes chasseurs par la péréquation du prix des bracelets et en revenir à une chasse traditionnelle bien tolérée avec le monde agricole, il se trouve, que la solidarité interdépartemental se trouve en situation d'échec, comment faire comprendre à nos voisins de la nécessité de casser ces sociétés de chasse, véritables exploitants agricoles de viande, quand les décideurs sont les profiteurs.





Notre président, vient de voir à l'échelon national, l'abandon d'un mandat, pour la région il devra en tirer les conséquences, et se consacrer à sa Meuse avec tout le talent et l'énergie dont il sait faire étalage. D'accord pour faire le ménage chez nous, à condition de ne pas subir la pollution des voisins.





L'éditorial http://www.fdc54.com/index.php?page=003 issu de la page d'accueil de la FDC54 a lui aussi retenu notre attention.





Sur la forme, nous ne pouvons que rejoindre l'esprit du commentaire, mais quand on sait que la FDC54 est à l'origine de la création de l'atelier de traitement du site d'ATTON, que son vice-président en est le président il ne faut pas se plaindre que le site fédératif considéré comme tel étant partie prenante, soit également pris pour cible par des moyens que nous ne pouvons approuver mais comprendre.





On se moque des gens est surtout des exploitants considérés comme corvéables et à rançonner par certains chasseurs, car pour les autres, ils participent sans profiter.





Il a été tué 8500 sangliers dans ce département apprenons nous, pas de quoi monter un atelier de découpe, sinon de spéculer sur le département voisin de la Meuse aux 19371 sangliers prélevés pour alimenter « la chaudière » et dont l'épicentre de cette surabondance se trouve précisément dans le secteur de la forêt de la Reine et comme par hasard où œuvre le vice-président fédératif.





Nous savons qu'un entretien a eu lieu depuis entre des exploitants agricoles et des représentants du site d'Atton.





Nous avons appris, nous ayant été dit, que le tir d'été constituait une motivation pour alimenter cet atelier : une douce plaisanterie. Pour être trés poli.



Discuter c'est notre let-motif, en Meuse le président Michel Thomas l'a fait, mais lui, a pris des engagements visant à diminuer les dégâts sangliers et surtout la facture dégâts dont le département souffre avec prés de 2 350 000 euros en 2008 et 2 850 000 € de prévisionnel en 2009.





Notre président a le dos au mur, le prix des bracelets explose lui aussi à prés de 100 € taxe ha incluse, les chasseurs désertent, les sociétés sont au bord de l'asphyxie, certaines envisagent d'arrêter, l'heure est grave si on ne diminue pas de moitié les effectifs actuels.



Avec 8500 en 54, répétons-le, c'est différent.





Nous ne pourrions que conseiller à la FDC54 de mettre une sourdine aux conclusions de son édito, quelques sangliers éventuellement empoisonnés ne sont pas une catastrophe, bien que nous aussi condamnons toute idée d'empoisonnement.





Nous maintenons, que le sanglier doit se gérer par le fusil, mais à condition qu'il le soit réellement, et qu'il ne soit pas fait semblant.





Si certains exploitants sont conduits aujourd'hui au désespoir, voir leurs champs ravagés, à qui la faute ??? En premier aux chasseurs et en second à leur fédération de chasseurs, les coupables se sont eux, ils ont armé les bras vengeurs. A eux de le comprendre.





Parce que nos exploitants ne sont pas si méchants que cela, s'ils voulaient vraiment empoisonner les sangliers, quelques bidons d'un produit bien connu à seulement quelques places d'agrainage repérées, et ce n'est pas un, mais tous les sangliers qui seraient out.





L'usine d'Atton aura bien du souci ce jour là, les actionnaires mais aussi la banque.



Quand à la justice, elle n'a pas pouvoir de ressusciter les morts.





Alors, s'il vous plait, revenez tous raisonnables, revenez à la vraie chasse, refaites ami ami avec les exploitants, parce que vous êtes, nous sommes tous condamnés à vivre ensemble et donc à gérer ensemble la faune sauvage, et surtout ne leur faites pas prendre les vessies pour des lanternes, parce que trompés..... ce sera pire.



Si nous petites sociétés, voulons continuer à vivre correctement, conserver au sanglier tout son esprit, lutter contre ces dérives : c'est notre condition de survie.
louis44
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Message par louis44 »

Bon, au moins y a de l'espoir...ça fait vivre :)
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