S'il est indécent d'opposer le public au privé, il est tout aussi indécent d'opposer les salariés aux employeurs.
Il est coutume, et très en vogue d'assimiler employeurs à des exploiteurs en parlant de TOTAL ou autres entreprises du CAC 40. Mais l'entrepreunariat français, ce n'est absolument pas ça.
Pas d'employeurs, pas de travail.
Pour ce qui est de l'action syndicale, nous sommes dans un pays où le taux de syndicalisés est un des plus faible d'Europe mais où l'action syndicale est la plus virulente. Va comprendre Charles !
L'objet principal des revendications, outre les salaires, c'est toujours plus de moyens.
Mais qui paie ces moyens ? C'est dans ces termes qu'il faut poser la question.
En parlant avec les agents ONCFS, qui roulent en Terrano ou Land Cruiser, ne portent pas des armes à poudre noire

, on se rend bien compte qu'ils n'utilisent plus le minitel et que le pack office a relayé le ronéo dans les bureaux.
Ce n'est donc pas une question de "quantité" de ressources mais de comment sont gérées ces ressources.
comme dirait Charles, "c'est nous qui paie".
