Pour info, c'est la LPO Champagne Ardenne qui a été la première à dénoncer le Teknival de Marigny et qui a porté plainte contre le préfet... Avant la première édition en 2001 (de mémoire) il y avait 17 espèces de rapaces qui cotoyaient le site (dont plusieurs nicheuses). APRÈS le premier festival, les 3/4 n'étaient plus là.
Ayant été personnellement sur le site 10 jours après la rave, j'y ai vu nombre de faisans (colchide, vénéré), perdrix rouges et grises, lièvres et quelques lapins. Aucun cadavre d'animaux en vue (on a fait 2 fois le tour du camps - 12km de périphérie - plus un passage à l'intérieur)
Par contre le désastre se situe plus au niveau du milieu de vie des espèces présentes. Outre les tonnes de déchets, ce sont surtout les pelouses sèches piétinées, fleurs protégées anhéanties, arbustes saccagés... et des conséquences au niveau du sol (40000 gugus venus pisser, gerber et déféquer pendant 4 jours sur à peine quelques km², ça impacte le sol de manière sensible !!!)
Concernant l'organisation de ces manifs, il semble bien que ce soit le GOUVERNEMENT qui ait REFUSÉ son déroulement dans les friches industrielles et autres zones désaffectées mais trop proches de la capitale et qui n'a pas donné son autorisation mais pas refusé le site de Marigny (tout comme ça se passe avec les autres sites d'ailleurs !!!)
On préfère indemniser un agriculteur au fin fond de la province qui va perdre sa récolte et surtout voir ses terres saccagées, que de voir les "d'jeunz" dans les banlieues proches des grandes villes !!!
Concernant les chenilles, effectivement c'est une espèce urtiquante (qui peut effectivement donner quelques rougeurs) mais seules les personnes allergiques font des réactions épidermiques graves (tout comme ça aurait pu être le cas avec des piqures de guêpes ou autre...)
Quant au garde-chasse de Marigny, il a été condamné l'an passé à 3000€ d'amende pour piégeage d'espèces protégées (rapaces notamment)
De plus le camps comporte une volière (apparemment épargnée par les teufeurs cette année) qui sert aux lâchers de cocottes dans la forêt de la Perthe, à quelques km de là.