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Cannelle la dernière ourse de souche Pyrénéennes est décédée...
C'était la seule femelle reproductrice connue dans la partie des Pyrénées occidentales. La taille moyenne des portées était de 1,44, maintenant elles sont réduites à néant.
Elle laisse derrière elle un ourson qui n'est pas encore sevré. Ses chances de survie sont minimes.
Pourquoi a-t-elle été tuée alors que les battues en ce lieu étaient interdites puisque tout le monde était informé de sa présence ?
C'est abhérant !!!
Légitime défense ? J'y crois moyen ! Ce ne sont pas des passionnés de chasse qui ont agit mais des assassins...depuis 2000 ils voulaient lui faire la peau...
Ci-dessous, un communiqué qui te donnera un premier élement de réponse quant à l'état d'esprit qui anime certains chasseurs sur ce sujet...
Bonne lecture.
Communiqué.
LA MORT DE CANELLE : Illégitime bêtise.
L’ANCER (Association Nationale pour une Chasse Ecologiquement Responsable) tient à se démarquer énergiquement des porteurs de fusils dont le comportement irresponsable a conduit à la perte irréparable du dernier spécimen femelle d’ours autochtone.
Cette association de chasseurs juge totalement inacceptable qu’une battue ait été organisée dans un secteur où la dernière ourse indigène et son petit avaient été localisés. La destruction de Canelle rendu agressive par la présence des chiens et des chasseurs près de son ourson est une conséquence directe inéluctable de l’organisation de la battue. On ne peut en aucun cas invoquer la « légitime défense » pour justifier une « illégitime bêtise ».
Une fois de plus, c'est toute la chasse française et plus particulièrement aquitaine qui sort salie par cet acte dont on ne peut ignorer le caractère provocateur, dans la mesure où cette battue au sanglier n'aurait jamais du avoir lieu à cet endroit.
L’ANCER se réserve le droit de se constituer partie civile contre les pseudo-chasseurs qui par leur comportement stupide, ont non seulement jeté le discrédit sur l’ensemble de la communauté cynégétique, mais encore, anéanti tout espoir de voir se reconstituer dans les Pyrénées une population ursine à composante indigène.
Pour ce qui est des autres réponses je suis consciente que des gens mauvais il y en a autant d'un côté que de l'autre...Ca c'est comme partout, on y peut rien.
Je ne fais aucunement partie d'un groupe antichasse quelconque, je tiens tout de même à le préciser...au cas où !
"La mort de Cannelle, dernière ourse de souche pyrénéenne, abattue lundi par un chasseur en vallée d'Aspe, a provoqué la consternation générale, particulièrement vive dans les milieux écologistes.
"C'est une catastrophe écologique, un événement d'une extrême gravité en matière de protection de la nature", a déclaré mardi à l'AFP le ministre de l'Ecologie, Serge Lepeltier annonçant que l'Etat se porterait partie civile dans cette affaire.
Lundi sur la commune d'Urdos, en vallée d'Aspe (Pyrénées-Atlantiques), un groupe de six chasseurs effectuant une battue aux sangliers avec leurs chiens, s'est retrouvé face à l'ourse Cannelle accompagnée d'un ourson âgé de quelques mois.
La femelle s'est sentie menacée et a commencé à attaquer les chiens, mordant l'un profondément, selon les déclarations des chasseurs rapportées par la préfecture des Pyrénées-Atlantiques.
Cannelle se serait alors retournée vers l'un des chasseurs. "Se sentant menacé et pour se défendre, l'homme a fait feu et tué l'animal tandis que l'ourson disparaissait dans la nature", selon la préfecture de Pau.
Pour Gérard Caussimont, président d'une association locale de défense des ours bruns, FIEP-Groupe Ours Pyrénées, l'ourse "s'est sentie acculée". Cannelle "a dû tenter de fuir mais n'a sans doute pas pu s'échapper avec son ourson", l'endroit étant particulièrement escarpé.
"Les chasseurs d'Urdos savaient pertinemment que ces ours se trouvaient là et n'auraient jamais dû y aller chasser avec des chiens", assure encore M. Caussimont.
Le responsable explique qu'il avait lui-même repéré samedi dans ce secteur la trace de Cannelle et de son ourson et avait fait prévenir la société de chasse locale.
Le président de la Fédération départementale des chasseurs des Pyrénées-Atlantiques, Bernard Placé, est lui aussi consterné. "La société de chasse d'Urdos avait été prévenue de la présence de l'ourse dans le secteur. Il n'y aurait jamais dû y avoir de battue. C'est une affaire gravissime, un patrimoine biologique qui disparaît", explique-t-il.
Cannelle, âgée d'une quinzaine d'années, était l'unique femelle "autochtone" recensée dans le massif des Pyrénées, avec un patrimoine génétique distinct des ours en provenance de Croatie ou de Slovénie introduits dans la région depuis le milieu des années 90.
Après la mort de Cannelle, il n'existerait plus que deux ours de "souche pyrénéenne", tous deux mâles, alors qu'au total le massif compterait une quinzaine de plantigrades essentiellement issus de programmes de réintroduction, dont trois femelles, selon M. Caussimont.
La mort de Cannelle pose la question de la survie de l'ourson, probablement issu d'un accouplement avec ours d'origine slovène et qui n'est donc pas purement pyrénéen.
"Les services de l'Etat mettent tout en oeuvre pour localiser l'ourson, âgé d'environ dix mois et quasiment en situation de sevrage", a expliqué le ministre de l'Ecologie.
L'ourson "connaît le territoire où il est" et peut survivre si on lui ménage "un espace de très grande tranquillité" tout en complétant sa nourriture "sans imprégnation humaine", a expliqué M. Lepeltier.
Toutefois à la FIEP-Groupe Ours Pyrénées, on estime les chances de survie de l'ourson comme "très faibles".
Les écologistes ont dénoncé unaniment mardi la mort de Cannelle, plusieurs associations annonçant leur intention de porter plainte et la sénatrice Dominique Voynet (Verts) demandant un programme de renforcement de l'ours pyrénéen.
Les six chasseurs qui participaient à la battue ont été entendus mardi à la brigade de gendarmerie de Bedous (Pyrénées-Atlantiques), sans qu'aucune garde à vue ne soit décidée.
Les suites judiciaires à donner à cette affaire seront décidées en fonction des résultats deux expertises --une autopsie sur le corps de l'animal et une expertise balistique--, a indiqué une source proche de l'enquête. "
No comments, enquète en cour....
Maintenant, nous te croyons "jempôlachass" sur parole quand tu dit ne faire partie d'aucun groupe, mais le choix du pseudo aurait pû être plus diplomate, mais bon.....
Bien entendu, je partage le point de vue de Philippe et de l'ancer.
Mais par ailleurs, et sans revenir sur ce point qui est sans appel.
Reste que, dans cette affaire de l'ours, la mort d'une ourse est quand même un épiphénomène (attention, je me situe toujours dans un contexte plus général, c'est à dire sur le problème de la pérennisation des populations d'ours dans nos Pyrénées).
On ne s'est pas donné les moyens pour celà. "Nos" ours n'ont aucune chance, tous les scientifiques le savent et l'ont dit. Ce n'est pas avec un apport de 10 bestioles que l'on a une vatiabilité génétique suffisante pour espérer un résultat.
Les plus optimistes parlent d'un minimum de 100 individus, à condition encore que les échanges entre ces derniers ne soient contrariés d'aucune manière.
Quand on voit le b.... que foutent 10 ours, compte tenu des réactions locales, on voit bien que l'homme n'est pas prêt d'en accueillir 100.
Reste aussi qu'il faudrait entourer ces réintroductions de mesures facilitant la survie de ces bêtes. Ce n'est pas le cas, et on le voit encore aujourd'hui.
L'ours, bardé d'émetteurs (dans le cou, dans l'oreille, dans le ventre) est devenu, sinon un animal de foire, pour le moins un label touristique pour certains, pour d'autres la bête à éliminer, et pour d'autres divers alibis.
(accessoirement ils occupe une partie des gardes ONCFF qui seraient bien mieux employés à courir derrière les braconniers, et, ce n'est pas négligeable il coûte une véritable fortune (sur ce point, si on s'en donnait vraiment les moyens -et donc encore plus cher- ça serait acceptable, et même souhaitable, mais pour un échec programmé, c'est de l'argent jeté).
L'ours, symbole amniotique, a pour cette seule raison, le soutien du grand public qui n'y comprend rien, quand dans le même temps nos tétraonidés se meurent dans l'indifférence générale, et que personne ne parle de réintroduire le bouquetin dans nos Pyrénées (ce qui est possible et coûterait mille fois moins cher pour un résultat certain).
Faste farce que l'ours.
Donnons-nous les moyens, et alors : oui, allons y. J'approuve
ou
constatons que nous ne le pouvons pas ou ne le voulons pas , et toute honte bue, arrêtons la farce des 10 ridicules ours, appelés à une mort certaine et programmé.
Cette mort devrait permettre d'en profiter pour bien poser le problème et le dire : 10 ours c'est une farce. On continue, on arrête ou on se donne les moyens, tel est le problème.
Mais la suite on la connaît : nos politiques, comme toujours, ne seront pas à la hauteur.
Impossible de retirer ces ours : tollé général.
impossible d'en ajouter d'autres : re-tollé général.
On va donc laisser pourrir cette affaire, et laisser ces dernières bêtes mourir de leur belle mort, ou de ... quelques balles. Ca prendra pas mal de temps et coûtera une petite fortune, en foutant un b... pas possible.
Mais on fera croire au brave peuple qui ne connaît de la nature que ... ce qu'on lui montre à la télé, genre grand explorateur avec 3 avions ou dix bâteaux, soixante caméras et 20 radios qui suivent) que tout est mis en oeuvre pour la réussite de la réintroduction. Entre un macht de foot gros fric et petites combines, ou une interview bidon sur la 1 et une télé réalité sur la 2 ou la 3 (enfin sur ces deux dernières chaines, on fait semblant aussi de faire autre chose, mais en fait c'est le même jus que la une, seul le titre change) , ça devrait donc bien passer, et l'ours ... trépasser.
Avec une telle sauce, dans 30 ans plus personne n'en parlera. Si pardon, en fait on aura oublié, et on en .... réintroduira une .... petite dizaine pour sauver les 2 ou 3 survivants.
Maurice je comprends tes propos, mais cette affaire tombe très mal, et une fois de plus c'est une battue.
Je ne crois pas un mot de la déclaration des chasseurs, s'ils avaient eu un peu plus de sang froid, il ne se serait rien passé.
Je suis même certain que le fameux chasseur soit disant en légitime défense ne l'était pas, et que c'est un gros menteur. Il a tiré soit défendre les chiens, soit par connerie.
Ils font moins de bruit quand un gros sanglier leur saigne les chiens !!!! C'est mon intime conviction.
Je souhaite une sanction exemplaire : un retrait pur et simple des permis de chasser à vie pour les protagonistes. Il sont une honte pour nous tous.
Ces gens mettent en péril l'avenir de la chasse par leur inconscience et du mal médiatique qu'ils ont fait. Le coup est parti.
On va arriver par bien s'entendre car j'approuve à 100% ton dernier message.
Je pense que les gars sont allés là bas par bravade et qu'ils avaient un peu envie de se faire cette ourse qui les empêchait de chasser en toute liberté. J'imagine les entendre : "On va pas se laisser emmerder à cause d'un ours. S'il se pointe, on se défendra..."
A partir du moment où ils mettaient les chiens au cul de l'ourson, la suite était prévisible : la mère ne pouvait qu'attaquer, et donc les chasseurs, défendre leurs chiens, voire leur peau.
Pour moi, il y a faute lourde et le retrait du permis à vie serait une sanction salutaire.
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