Salut,
@David 52 wrote:
Le forestier peut également adopter une protection individuelle de ses jeunes plans ce qui diminue les dégats tout en touchant de confortables location des chasseurs.
David, les protections individuelles augmentent considérablement le coût des plantations et beaucoup de propriétaires ne peuvent pas se le permettre. Et je ne pense pas que ces protections soient subventionnées. Je ne peux pas dire car je n'ai jamais demandé de subvention.
Mais pour te donner une idée, les protections les moins chères sont de l'ordre de 0.90€/pièce. Sur une plantation d'un hectare, 1150 plants pour les résineux, 1500 pour les feuillus.... Ca te donne une idée du surcoût
0.90€ la protection, c'est le prix d'un plant de chêne rouge ou de merisier et c'est 2 fois le prix du plant de résineux...
Bien sûr, comme tu l'as dit, il reste le grillage... Et là, je suis contre à 100% car ça peturbe considérablement les habitudes de passage de l'ensemble de la faune sauvage (à part les oiseaux bien entendu !!!).
Petite précision pour Maurice : l'avenir des ACCA, ou plutôt leur disparition programmée ne m'inquiète pas du tout. Je dirais même que je m'en réjouis
Dans un sujet traité dans l'ancien Forum, j'avais donné mon avis sur les ACCA et leur rôle et je suis bien d'accord avec toi pour dire que ces associations ont été créées avec l'idée de permettre à tout chasseur (même citadin) de trouver un territoire à moindre coût pour assouvir sa passion. De plus, le territoire de ces ACCA est vaste car il comprend souvent l'ensemble de la commune, il aurait du permettre une meilleure gestion de la faune sauvage et notamment par la mise en réserve de 10% de ce territoire...
Or, quarante ans après, ces associations sont devenues les pompes à fric des fédérations (plus question de gestion cynégétique mais de commerce). Et pour les réserves, combien d'ACCA ont introduit des hameaux entiers, voire des bourgs, dans cette portion de territoire ? Et maintenant, sur simple demande, on peut y chasser toute l'année !!!
Mais, cette utilisation à mauvais escient des ACCA commence à porter ces fruits avec les surpopulations et donc les dégâts du grand gibier.
Un voisin agriculteur qui me soutient dans mon combat m'a avoué :"je ne me suis jamais intéressé à la chasse auparavant car jamais je n'aurais pensé que ça se passer ainsi..." Et maintenant, il bouge et ... il n'est pas le seul !
Alors voilà, entre les dysfonctionnements des ACCA qui vont jusqu'à refouler les propriétaires et les dégâts de grands gibiers, les propriétaires s'intéressent à nouveaux à la chasse et à sa gestion...
Les ACCA vont payer le prix de leurs erreurs. C'est un juste retour des choses...
A+