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actuellement il y a un réel soucis d'approvisionnement des armuriers quelqu'il soit. C'est vrai que certaines régions sont moins touchées mais celles où il y a une grande quantité de sauvaginier c'est le désert. J'en trouvais plus facilement l'an dernier
tres belle ouverture sur le maritime, 9 colverts et tous tues a l'acier. toutes les distances de tirs de 25m a 45m voire 50m pour 2 colverts.
la mary arm tungsteel en vol est une tres bonne cartouche en 4/5. pour les hautes performances en 3, ça marche moins bien 30m et peut etre 35m(winchester 35grs en 3). tout ça avec un benelli en 76 cm (1/2 chocke).
meme si n'interesse personne 3 colverts (2males, une cane) avec canon de 66 cm 1/2 chocke. choix du canon mal adapte pour les tirs au dela de 30 m (tungsteel 34 4/5) le canon de 76 cm est tres largement superieur
je sais pas se que ça donne chez vous pour c est cartouches a billes d acier
mais chez moi beaucoup de chasseurs tir encore du plomb au marée
il ce promène avec 3 ou 4 cartouche de billes d acier vide et quelques pleine au qu a ou
et je trouve que beaucoup son contre surtout cause de moyen pour change de fusil
j ai trouve c est quelques ligne que j ai trouve interessant
L’acier est inadapté à la quasi totalité des fusils
Avec les cartouches à billes d’acier, le canon d’un fusil de chasse subit au niveau des chokes des contraintes beaucoup trop importantes. Rapidement, à partir de quart de choke, son élasticité est mise à dure épreuve à chaque coup. Ce qui donne comme résultat après quelques dizaines de cartouches tirées, de faire gonfler ou de déformer les canons. Le constat est que la majorité des chasseurs possèdent des armes chokées qui sont complètement inadaptées pour utiliser des cartouches à grenaille d’acier. On ne va pas faire une levée d’étang ou une passée de canards avec un fusil équipé de canons lisses. Alors, que vont-ils devoir faire ? Bonne question. Quelques rares fusils de fabrications très récentes ont passé l’épreuve dite « spéciale acier » Dans ce cas, un poinçon en forme de fleur de lys est apposé sur la chambre des canons ou sur la bascule du fusil. Sinon, mauvaise pioche. La grande majorité des chasseurs en France, comme au Canada ou aux États-Unis, va devoir faire l’acquisition d’un fusil adapté aux cartouches à billes d‘acier, genre semi automatique, arme lourde et assez onéreuse.
Quelques fabricants de cartouches proposent des cartouches chargées en 28 grammes d’acier qui, d’après leurs dires, seraient supportées par les canons demi-chokes. C’est peut-être exact. Mais dans ce cas, la distance de tir possible et la force d'inertie sont tellement réduites que cela semble complètement inintéressant.
Quelques questions sans réponses sur l’acier
L’acier est dur et rigide. Il a tendance à ricocher et, pour cette raison, il est extrêmement dangereux de tirer avec un gibier à l’horizontal ou vers le sol. Ce fait est reconnu depuis longtemps, et les balles blindées, c’est à dire tout acier sont formellement interdites depuis longtemps. L’acier ne supporte pas l’humidité. La grenaille d’acier, exposée à la pluie et subissant à l’intérieur de la cartouche de la condensation, risque grandement de rouiller puis de s’agglutiner en grappes, ce qui devrait faire de belles chevrotines. Un gibier tué à la grenaille d’acier, puis congelé se déprécie rapidement. Il devient en peu de temps inconsommable. Est-ce que cette rouille qui va se propager dans les plans d’eau n’est pas nocive à la faune et à la flore ? Les forestiers sont contre, l’acier et les lames des tronçonneuses ne font pas bon ménage.
L’exemple de Canada
Le Canada subit cette législation depuis plusieurs années. Nous avons interrogé Jean Stephan Groulx, rédacteur en chef à Sentier Chasse-Pêche au Québec pour qu‘il nous dresse un bilan.
« Avant la mise en place de cette nouvelle mesure, on évaluait à environ 75 000 le nombre des sauvaginiers. Aujourd'hui, leur nombre est tombé en dessous de 20 000. Une chute attribuable directement à cette nouvelle mesure, puisque la quantité des chasseurs de grand gibier est en hausse depuis 5 ans. La portée nettement moins grande et le grand nombre de canards blessés ont découragé bien des chasseurs » . .
« Pour ce qui est des armes, bien peu de fusils de prix tolèrent les munitions d'acier. En fait, si l'étranglement est légèrement serré, un renflement apparaîtra après quelques centaines de coups »
Des textes de loi confus et inapplicables ?
Pour répondre à la question, « De quelles façons devrons se comporter à l’avenir les chasseurs pour respecter la législation concernant cette interdiction ? » nous avons interrogé différents responsables de la Police de la chasse, à l’ONCFS, et dans plusieurs Fédérations des Chasseurs. Les textes qui ont été cités n’avaient en fait aucun lien avec cette interdiction. La conclusion quasi-générale est qu’aujourd’hui, en fonction des faits, les gardes ne pourront qu’interpréter, et que cette loi sera difficilement applicable. Comme il nous a été dit, « de toutes les façons, pour faire simple, il est prévu que l’interdiction du tir à la grenaille de plomb devienne totale très rapidement… »
Et après ?
La grande majorité des chasseurs ignore ou ne croit pas que cette interdiction va être mise en application. Il est certain que beaucoup d’entre eux font un amalgame avec une directive Européenne, ce qui est faux. Ce texte n’est pas du tout démocratique. Il n’y a jamais eu de vrais débats, aucune autre alternative n’ayant jamais été proposée. CPNT est agonisant, et s’en soucie peu. L’application de cette loi semble inéluctable. Les écologistes et les anti-chasse se réjouissent, ils suivent d'ailleurs son application avec beaucoup d'attention sur leurs sites internet. Ils ont réussi un billard à trois bandes pour restreindre la chasse, et les chasseurs n’ont rien vu arriver.
Car, ne nous leurrons pas, dans les années à venir, cette interdiction risque de faire baisser le nombre des permis de chasser de façon drastique. Et, à ce moment la, les professionnels de la chasse risquent d’avoir une sacrée gueule de bois…
Combien serons nous dans quelques années ?
Les chasseurs vont hésiter ( qui ne ferait pas ? ) à acheter un fusil adapté à cette nouvelle réglementation. Certains, moins enthousiastes, préféreront arrêter de chasser définitivement. Cette défection prévisible va venir s’ajouter à la baisse plus qu’inquiétante du nombre des candidats à l’examen du permis de chasser. En 1978 ils étaient plus de 91 000. En 1984, 69 174 puis, 43 246 en 1995, et…28 226 en 2004. Ce qui représente une chute vertigineuse. Les responsables de la chasse viennent d’arriver à la conclusion que les modalités pour passer l’examen sont trop contraignantes. Il aurait peut-être mieux fallut y penser plus tôt, non ?
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