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D'apres ce que j'en ai lu sur plusieurs revues la bourre grasse disperse légèrement... Moins que les croisillons, mais ça disperse tout de même...
Maintenant comme je l'ai dit plus haut je n'utilise quasimment plus que les packs de cartouches No 9 à jupe. C'est un excellent compromis: ça n'esquinte pas trop le gibier, et cela reste éfficace même lorsque la caille se lève assez loin. En plus c'est moins cher
J'ai réussi fréquemment des tirs à 40 mètres et plus avec...
Ce qui est certain, c'est qu'avec la bourre à jupe la gerbe reste groupée plus longtemps. C'est dû à la jupe plastique qui garde plus longtemps les plombs groupés.
Maintenant je pense que ça n'a rien à voir avec la distance... A charge (et type) de poudre comparable, et avec le même numéro de plomb la portée doit être sensiblement la même. A moins que la jupe permette aux plombs de mieux conserver la vitesse au départ?
La seule différence à mon avis c'est que les plombs sont plus ou moins groupés. Après il n'y a pas de raisons pour qu'ils ne parcourent pas à peu près la même distance...
Si jamais il y a un armurier qui traîne dans le coin et qui peut nous renseigner!
Exact, toutes choses par ailleurs, il n'y a pas de raisons qu'une bourre à jupe porte significativement plus loin qu'une BG.
Par contre, et comme on le disait dans d'autres posts, le frottement des plombs periphériques contre le canon induisent des modifications de la forme et de la régularité de la gerbe mais, pour du gibier en mouvement, une gerbe plus irrégulière pour la BG, voire plus allongée sur la périphérie peut aider à atteindre la cible.
d'ailleurs je me permet d'introduire ici un de vos excellents articles sur ce magnifique oiseau car moi même j'ai été témoin a plusieurs reprises de ce comportement :
"Quant la perdrix voit ses petits en dangers..."
par jluc82 @ 09. Mar 2007 - 21:50:06
Voici quelques années, alors que je chassais dans un chaume de blé vers la fin du mois de septembre, mes deux setters sont tombés à l'arrêt. L'arrêt s'est prolongé quelques instants, puis soudain une caille s'est levée, tentant vainement de prendre son envol au nez des chiens. Une de mes chienne se met aussitôt en devoir d'attraper l'oiseau visiblement blessé. De petits bonds en petits bonds, voici la caille qui s'éloigne, ratée chaque fois d'un cheveu par ma chienne.
Je pose alors mon fusil au sol, et je tente à mon tour de me saisir de l'oiseau qui s'est blotti sous une touffe d'herbe.
A ma grande surprise, la caille, revigorée, fait alors une superbe envolée de plus de trois cent mètres! J'ai bien tenté de ramasser mon fusil en catastrophe, mais mes trois coups sont restés vains (heureusement d'ailleurs)...
J'ai alors réalisé, qu'à l'instar de la perdrix de La Fontaine il s'agissait d'une ruse, très probablement pour protéger une couvée de cailleteaux située à proximité.
Cela correspond exactement aux vers de Jean de la Fontaine:
"Quand la perdrix
Voit ses petits
En danger et n'ayant qu'une plume nouvelle
Qui ne peut fuir encor par les airs le trépas,
Elle fait la blessée, et va traînant de l'aile,
Attirant le chasseur et le chien sur ses pas,
Détourne le danger, sauve ainsi sa famille,
Et puis, quand le chasseur croit que son chien la pille,
Elle dit adieu, prend sa volée, et rit
De l'homme qui, confus, des yeux en vain la suit."
(Discours à Mme de la Sabliere, "les fables de la Fontaine", Livre X, fable 1).
Ce comportement montre bien que malgré sa taille, ce petit oiseau à un comportement plus complexe qu'il n'y parait et est capable de ruse...
Beaucoup d'éléments le démontrent dans la façon dont elle se défend devant les chiens d'arrêt: de la façon qu'elle a d'entrelacer sa piste pour désorienter les chiens, jusqu'au fait qu'elle ne s'envole qu'en dernier recours, quand on s'y attend le moins.
On pourrait aussi parler de ce que j'appelle les "sauts de crapaud" (ce que font les bécasses), ces petites envolées "tactiques" et silencieuses de la caille, qui lui permettent de se lever et de se poser sans bruit, quelques mètres plus loin pour tromper les chiens et mieux les égarer.
J'ai constaté à plusieurs reprises, pour rester dans les comparaisons avec la perdrix, que les cailles sédentaires de fin de saisons qui avaient été maintes fois levées (et ratées) par les chasseurs finissaient par se lever toutes seules plus de cinquante mètres devant les chiens (et donc largement hors de portée de tir), au seul bruit de ces derniers. Elles avaient sans doute compris que le seul moyen de salut était la fuite...
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Merci beaucoup, J'ai vu! je vous ai d'ailleurs laissé une réponse