@RENARD 59 wrote:Que ceux qui veulent protéger une espèce quelconque contribuent financièrement aux dégâts et aux dispositifs de protections qui s'imposent! Les adhérents des associations dites de protection de la nature sont souvent loin de nos campagnes et ne voient que la beauté des prédateurs sans endosser personnellement les dégâts qu'ils comettent. Laissons donc gérer la nature par ceux qui l'entretiennent!
@Zoltan Charles Henderson wrote:Mouais,
J'ai pas l'impression que l'on puisse dire cela de Cédric David et Maurice (même s'il me fatigue un peu
) !
Ce Zoltan, il est raisonnable quelquefois
Et effectivement, un jour, j'étais sur un forum plutôt écolo.
Et j'ai "servi" de manière un peu édulcorée, l'argumentation de RENARD 59.
Et je me suis fait "plaqué" par un type qui m'a demandé de mettre les chiffres à plat.
Et je me suis rendu compte, que si l'on ne prenait pas en compte les dépenses "obligatoires" sur lesquelles je reviendrai", ce type versait bénévolement plus que moi. Nettement plus.
Pourtant, je suis adhérent à une bonne dizaine d'asso naturalistes, certaines quasiment pour le soutien (comme OCL par ex).
Et c'est loin d'e^tre le cas de la majorité des chasseurs.
Quant auxdits chasseurs donc
, la vérité est qu'ils ne cotisent quasiment tous à 99% de leurs dépenses que pour des dépenses obligatoires (permis, actions, etc.... ), de confort personnels, mais qui, en tous les cas, leur profitent directement ou indirectement.
Jamais - ou rarement, très rarement- de manière désintéressée.
Par ailleurs, même si on prend les dépenses officielles de nos structures en faveur de l'environnement, avouons honnêtement qu'elles sont quasi symboliques, quand il ne s'agit pas plus prosaïquement d'actions de ... pub.
Ceci dit, soyons clairs aussi :
rares, très rares également sont les naturalistes qui "donnent" volontairement de l'argent ou de leur temps pour l'environnement d'une manière générale.
La plupart cotisent à une asso pour les avantages qu'elles procure (formation, organisation de sorties, etc.....)
Je crois donc que, sur le plan de l'"entretien" de la nature, on peut renvoyer chasseurs et protecteurs dos à dos. Avec quand même une avance pour les protecteurs qu'on voit manifestement un peu plus dans les actions désintéressés que les chasseurs.
Maintenant, si l'on s'en tient, stricto sensu, au problème des dégâts, je dirais sans la moindre hésitation, concernant ces dégâts ou pseudos dégâts :
1 - que pour le renard, je suis comme Cédric. J'attends qu'on me le prouve autrement que par le prélèvement des cocottes de lâcher.
Ca, c'est normal, et, pour cela il faudrait au contraire placer le renard au rang des bienfaiteurs de la vraie chasse.
Merci, Goupil, le chasseur que je suis, te remercie vivement. Continue autant que tu pourras. Bouffe leur leur sal...... de volailles.
J'ai été lieutenant de louveterie, et je crois connaître un peu le problème.
Dans le même ordre d'idées, la palombe.
Dans mon département, la palombe a été classée nuisible pendant des décennies, ce afin de pouvoir la tirer en mars, et ce alors qu'elle ne commettait aucun dégât.
Encore une fois, L. de L. je n'ai jamais été appelé à en constater un seul.
D'ailleurs le préfet vient de casser ces arrêtés.
C'est bien, préfet, pour une fois.
2 - pour ceux des sanglochons ou cochongliers, c'est la vraie farce.
Là encore les chsseurs les nourrissent, et ensuite, il crient au scandale.
je vois que, dans mon département, on les nourrit, qu'on gueule aux dégâts, qu'on fait des battues administratives tout l'été, que les tireurs se demandent comment ils arriveront à limiter les populations de cochongliers, etc....
Et dans le même temps, ils interdisent la chasse à l'approche et à l'affût.
Une vraie farce.
Et donc en matière de dégâts, les chasseurs sont de sacrés rigolos.
@David 52 wrote:Il y a un article intéressant dans le dernier "Connaissance de la Chasse" sur l'impact des racapes sur le gibier et la faune vu par un fauconier expérimenté (celui du puy du fou) qui m'a fait bien réfléchir.
Pour lui c'est la destruction de l'habitat du petit gibier et les lâchers qui modifient le comportement des rapaces et qui les poussent vers cette nourriture facile.
Je n'ai pas lu cet article, mais il me paraît une évidence.
Pour moi les lâchers sont l'horreur totale de la chasse française, avec uniquement des conséquences néfastes , la pire d'entre elles étant le maintien dans nos rangs de types qui n'ont strictement rien à y faire, et qui empêchent les chasseurs de se reconstruire.
Maurice