@Association Nationale des Chasseurs de Gibier d’Eau wrote:
Paris, le 08 juillet 2008.
Chasse des oiseaux d’eau : l’ANCGE dénonce l’arrêt du Grenelle
à quelques jours de l’ouverture
Le Président de la Ligue de Protection des Oiseaux, M. Bougrain-Dubourg, vient de claquer la porte du Grenelle de la Chasse par un artifice peu glorieux. Son prétexte : les Fédérations de Chasse ont critiqué la décision d’une banque, qui se flatte d’être de bon sens et de proximité et dont nombre de chasseurs sont clients, de sponsoriser son association réputée pour ses actions répétitives devant les tribunaux contre les dates traditionnelles de chasse des oiseaux migrateurs.
Ce départ très critiquable et ce refus du débat sont à la fois choquants et inacceptables.
? Choquants, car c’est la seconde fois que, à cours d’arguments probants, les structures se réclamant du protectionnisme animal agissent de la sorte. La première fois, ce fut en 2006, avec leur refus de continuer à travailler au sein d’une cellule d’expertise scientifique, reconnue pour la qualité et l’intégrité de ses travaux tant par le Conseil d’Etat en France que par la Commission européenne elle-même qui l’a plusieurs fois citée en exemple. Cette cellule, l’Observatoire National de la faune sauvage et de ses habitats, regroupant 11 experts désignés par les protectionnistes, les gestionnaires chasseurs, les instituts scientifiques, quelques ONG internationales et l’Administration, ne s’est plus réunie depuis, victime de ce refus du débat contradictoire et de ces manigances politiciennes.
? Inacceptables parce qu’après avoir demandé un Grenelle de la chasse, dans la lignée du Grenelle de l’Environnement, alors que la réunion du 08 juillet est celle des conclusions, notamment en matière de dates de chasse des oiseaux d’eau, le Président de la LPO, par sa décision personnelle de ne plus y participer, obtient, au grand dam des autres, le blocage de celui-ci. Tout cela à quelques jours de l’ouverture.
Le travail de plusieurs semaines, le résultat de réunions nombreuses, le fruit d’une concertation ouverte et sincère, notamment en ce qui concerne l’Association Nationale des Chasseurs de Gibier d’eau, se trouvent ainsi compromis au motif du mauvais vouloir d’une seule personne qui se refuse à voir la chasse française évoluer dans le bon sens.
L’ANCGE qui attendait de ces tables rondes de la chasse une ouverture d’esprit préalable à celle avancée de la chasse, ne peut que déplorer et dénoncer ce refus du dialogue et ce déni de concertation. Même si cela devient habituel chez les opposants à la chasse.
Elle appelle l’autorité publique à ne pas céder à cette forme de chantage et à conclure positivement les travaux, jusqu’alors menés de façon fructueuse et plutôt sereine.
Elle demande, au titre de cette concertation et au regard de cet abandon aussi déplorable que révélateur d’un des participants en panne d’arguments, une ouverture de la chasse des oiseaux d’eau au premier samedi d’août, sur toutes les zones humides de France et une fermeture en troisième décade de février, position biologiquement et juridiquement justifiée, pour de nombreuses espèces.
@CPNT wrote:Pau, le 7 juillet 2008
Table-ronde de la chasse : un seul être vous manque…
Allain Bougrain-Dubourg, président de la LPO, a claqué la porte de la table-ronde de la chasse … et tout s’arrête, plus de table-ronde, plus de dialogue.
A croire qu’Allain Bougrain-Dubourg est devenu le véritable ministre de l’écologie, sans lequel rien ne peut se faire en matière de chasse... A croire que sans lui, Jean-Louis Borloo ne sait,
ou ne veut, rien faire, consacrant là une rumeur persistante selon laquelle la chasse est dorénavant gérée et dirigée par le gourou de l’antichasse !
Pourtant, les chasseurs font preuve d’une réelle diligence et d’une attitude constructive, participative, envers Jérôme Bignon, le président de cette table-ronde, et les députés soucieux de régler les problèmes et d’apaiser la situation.
Las, c’est la LPO qui souffle sur les braises. Le dialogue était en marche, la réflexion responsable également mais le chantre de l’écologie extrême s’est drapé dans ses oripeaux victime une nouvelle fois de son aversion pour la chasse et les chasseurs. Il a donc finalement cédé à ses vieux démons en refusant la discussion comme à chaque fois qu’elle ne va pas en son sens. Conséquence, la diva se plaint et le ministre se couche.
Pourtant, une réaction normale et responsable serait de continuer de travailler comme les
chasseurs qui, eux, sont ouvert au dialogue. D’ailleurs, notons que les autres associations écologistes associées à la table-ronde ne sont pas parties et continuent à travailler… Doit-on tout stopper parce que l’un des participants fait son caprice ? Que représentent alors les autres participants si du coup, tout cesse ? Ce serait, a minima, totalement irrespectueux de la part des pouvoirs publics pour eux car ce serait tout subordonner au n-vouloir de « Môssieur LPO » !
CPNT renouvelle ses attentes impatientes et ses espoirs en une issue favorable permettant d’aboutir à une solution acceptable pour la chasse française. Des avancées, soutenues par les engagements du Président de la République, doivent maintenant être consacrées sous peine de provoquer l’incompréhension et la colère, légitimes, des chasseurs qui ont eu cru, en 2007, aux annonces apaisantes de l’actuelle majorité.
Comment vont donc maintenant réagir les politiques et le ministre de l’écologie engagés dans
cette table-ronde ? Car au final, il ne faudrait pas que ce départ théâtral du président de la LPO serve d’alibi à l’immobilisme avec un ministre de l’écologie qui en profiterait ainsi pour … ne rien faire, en laissant perdurer des dates de chasse toujours inacceptables car tirées d’un arrêté
restrictif de 2006 qui, de facto, continuerait à s’appliquer au grand dam des chasseurs français !
Pour CPNT, c’est simple : place aux actes et au respect des engagements présidentiels; les chasseurs attendent et l’ouverture approche, avec ou sans la LPO !
Cet homme, est une véritable plaie, dès le départs il avait avancé sa position sur l'utilité et la faisabilité "Selon lui" de négocier sur les dates de chasse.
Il reste, fidèle à ces habitudes et joue avec les "Protocoles" comme je change de slip.
Pauvre France...