effect d'une 9,3X74 dans un chène.

Débattez sur la chasse dans son ensemble. Pour tous les sujets généraux qui n'ont pas leur place ailleurs
sainthub
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Message par sainthub »

sim09, je pense que tu n'as rien compris au tir à balle, notamment à l'arme rayée !



J'ai tiré l'année dernière, à 187 pas un Keiler de 147 Kg plein avec la 7 X 64 et celui-ci n'a pas fait 20 mètres.



Cette année, j'ai tiré deux Chevrillards un de 11 et un de 13 Kg, carreau sur place, au 9,3 X 62 et aucun des deux n'avaient de dégât, juste le coeur explosé et une partie du foie.



Tout dépend de la structure du projectile ! Un projectile dur en gros calibre ne va pas couper en deux un frêle animal, il suffi d'utiliser des munitions adaptées.



Amicalement, sainthub.
charly34
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Message par charly34 »

Bonsoir.

Allons,allons, il ne faut pas créer de polémique par plaisir.

Nous parlons bien de tirer un chevrillard en pleine course avec du 9.3x74, rien à voir avec un tir precis et une ogive adatpée ( d'ailleur c'est un arbre qui à pris la charge il me semble).

Quand à tirer un lievre dans les mêmes conditions, je cherche encore depuis que j'ai lu le message ou en est l'interet.

Mais peut être sommes nous quelques un à n'avoir rien compris au tir a l'arme rayé.....

....Amitiés.
sainthub
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Message par sainthub »

Figure toi que dans l'Est (de la France), dans certaines battues, il n'est pas interdit de "trucider" un capucin à la carabine. J'ai bien dit trucider, car je n'estime pas que ça fasse partie de l'éthique de la chasse telle que je la conçoit, quand on est en battue au grand gibier on tire le grand gibier autorisé et les nuisibles, chez moi il est hors de question de flinguer une Bécasse dans la traque.



Pour en revenir au 9,3 beaucoup de ceux qui le critiquent ne se gènent pas de canonner le Chevrillard au calibre 12 (une balle franche en 12 ça fait le double de diamètre d'une 9,3 !!!).



Amicalement, sainthub.
charly34
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Message par charly34 »

St hub!

C'est noel.....

Je vois que tu a compris le sens du propos, le sujet n'a rien a voir avec les partisans tu tir au canon lisse (fusil) et tir à l'arme rayé (carabine). Mais bien de tir propre avec ogive approprié, contre le tir approximatif d'un gibier quel qu'il soit, avec donc une ogive surement pas adéquate, simplement pour établir un score.

.......Bonnes fêtes....
sim09
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Message par sim09 »

bien sur que si j'ai compris qu'en choisissant correctement sa balle on peut tuer correctement tel ou tel gibier. Seulement certain ne comprennent pas que je respecte le gibier et du coup je tire très peu ( 3-4 balles par saisons ). Je ne prend donc aucun risque de blesser et met toute les chances de mon coté pour tuer proprement même si je le reconnait on peut tirer et tuer net a des plus grandes distances que sont les miennes.

Sim.
sim09
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Message par sim09 »

Pas facile de se faire comprendre sur un forum... Je pense que je comprend la balistique st hub ( même si je ne suis pas un expert loin de la je l'avoue ). Je parlais en fait beaucoup plus de l'ethique de la chasse et de mes limites celles que je me fixe ( tu parle des becasse et tu as tout a fait raison moi meme je les tire uniquement a l'arret du chien ). Donc bien sur on peut tirer et tuer a plus grandes distance que 50m un gros sanglier ( ce que je voulais dire c'est que pour moi 50m en battue c'est le max ), bien sur on peut tuer un lievre proprement a la 7/64. C'est juste que la j'enfreins "mon règlement". Ce n'est pas l'idée que je me fais de la chasse.

Juste une question après je me trompe peut etre... tu compare l'ogive d'un 12 avec celle d'une carabine... Mais une balle de fusil est une balle a simple effet tandis que celles de carabine sont a double ou triple effet ? De plus l'energie et l'onde de choc crée par l'impact ne sont pas les mêmes ?

Toutes mes excuses si j'ai offensé certaines personnes ce n'était pas mon but mais c'est pas simple de discuté sur un clavier :? :?

Bonne journée a tous.

Sim09
sdi
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Message par sdi »

J en reviens au sujet d origine.......pauvre chene :D
sainthub
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Message par sainthub »

Faudra m'expliquer ce que sont les balles à simple, double ou triple effet.



D'autres part, l'onde de choc est un phénomène largement dépassé qui s'apparente aujourd'hui au pipeau.



Amicalement, sainthub.
sim09
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Message par sim09 »

Regarde dans le bouquin du brevet grand gibier c'est interessant tout ce qu'on peut voir sur la balistique...
sainthub
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Message par sainthub »

EFFET HYDRODYNAMIQUE ?



Revenons à Roy Weatherby ==> Effet hydrodynamique, l'onde de choc qui tue, tout ceci est du pipeau !



L'explosion de ses bidons remplis d'eau a surtout été bénéfique au marketing.



Les blessures qui tuent sont rarement les plus spectaculaires et ni la puissance d’arrêt ni les ondes de choc n’existent !



La théorie de l’onde de choc est née vers la fin des années 70 après que les médecins militaires américains se furent trouvés devant des dégâts considérables causés par la balle 5,56X45 dénommée M193. La petite balle blindée de 3,56 g à très haute vitesse provoquait des cavités temporaires très vastes. En outre, la cavité permanente était de plus fort diamètre qu’elle n’aurait du l’être. Enfin la fragmentation de la balle à la hauteur de sa gorge de sertissage, transformait le projectile blindé en une sorte de projectile à balles multiples, avec tout ce que cela comporte de trajectoires erratiques dans le corps des blessés. Ces informations ne tardèrent pas à parvenir dans le public.

On attribua alors la dimension de la cavité temporaire et de la cavité permanente à une mystérieuse onde de choc, qui aurait, en quelque sorte, accompagné ou même précédé le projectile et crée ces dégâts sans commune mesure avec la vitesse, la masse ou le diamètre de la petite balle M193. La rumeur s’amplifia de fil en aiguille jusqu'à devenir parole d’Évangile.



On confond onde de choc avec onde de déplacement.



Il est indéniable que la pointe aussi bien que chaque aspérité de la surface d’un projectile crée une turbulence, une onde dans l’air qui entoure le projectile. L’onde principale naît à courte distance en avant du méplat antérieur la balle et a la forme d’un V majuscule. Des ondes secondaires apparaissent au niveau du rebord coupant s’il existe, à la hauteur d’une éventuelle gorge de sertissage. Derrière le projectile, une turbulence plus ou moins importante apparaît. Cette turbulence résulte de la dépression induite par le déplacement de la balle à travers l’atmosphère : l’air est repoussé (fameuses ondes en V) et comme la nature ne tolère pas le vide se précipite pour reprendre sa place.

Simplement, même si elles transportent une certaine quantité d’énergie, ces ondes aérodynamiques ne peuvent pas tuer.

La balle déformable commence à s’expanser dès l’impact sur le poil et la peau du gibier. Le plomb de son noyau est volontairement laissé ductile. Sous l’effet de la pression engendrée par l’impact, il va se conduire comme un fluide et tendre à se comprimer jusqu’à ce qu’il soit en quelque sorte tassé dans la chemise. A ce moment la chemise commence à se déchirer, souvent le long des fentes ou des amorces de rupture régulièrement espacées qui permettent de contrôler et de canaliser l’expansion du noyau de plomb. La balle champignonne et s’ouvre, la chemise se découpe en pétales aux bords plus ou moins tranchants et son travail réel commence.

Pendant ce temps, les ondes qui accompagnaient le projectile se sont dispersées et ont disparu, absorbées par les matières qui la composent : le but.



Il n’y a aucun phénomène de choc ni d’onde de choc.



La létalité d’une hémorragie ne dépend pas de la quantité de sang perdu par l’animal touché, mais bien de la baisse brutale et de la perte totale à court terme de la pression sanguine qu’elle produit. Le volume de l’hémorragie est toujours conditionné par la surface de la plaie bien plus que par son volume. La réponse naturelle du corps d’un animal à sang chaud à l’hémorragie est la coagulation du sang, qui est bien plus rapide et importante dans le cas d’atteintes violentes qui déchirent les thrombocytes et libèrent la fibrine dans le sang.

Lorsqu’un gibier est touché, l’organisme réagit à une blessure grave en libérant instantanément des endorphines dont le premier effet est de provoquer une constriction des principaux vaisseaux sanguins. Les endorphines réduisent la douleur, qu’elles peuvent parfois même éliminer complètement et permettent à l’organisme de fonctionner alors même que le sang s’est beaucoup appauvri en oxygène.

La puissance d’arrêt tant vantée par les publicitaires à la recherche de la formule-choc qui fera vendre n’existe pas dans le domaine de la balistique terminale. Au mieux, c’est une manière simple de décrire de manière pleine d’autorité dont telle arme, telle cartouche, tel projectile ou tel chargement sèche instantanément l’animal objet du tir.



Ce texte n'est évidemment pas de moi, c'est la raison pour laquelle je l'ai mis en couleur.



Amicalement, sainthub.
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