Le couillon du week end...
Passons sur les quatre arrêts de Bill sur des compagnies de gris qui n'avaient pas la patience d'attendre mon arrivée. Je n'ai pu que tirer, bien sûr sans succès, deux cartouches désespérées sur des oiseaux en limite de portée...
Venons en à mon histoire...
Bill rencontre en lisière d'un petit bosquet au milieu de la plaine. Il remonte dans l'émanation, très écrasé dans le style setter que j'aime tant, rentre dans le bosquet et s'immobilse à l'arrêt une dizaine de mètres à l'intérieur...
Encore un de ces faisans de lâcher, que je ne tire pas. D'ailleurs le garde m'avait prévenu ce matin de lâcher de faisans et de perdreaux rouges, car, il y a des "plaintes" sur la difficulté à trouver le gibier sauvage...
Je rentre donc dans le bosquet, fusil cassé sur le bras, puisque je ne tirerai pas, bien décidé à faire voler et à repartir chercher les gris...
Je retrouve mon Bill à l'arrêt devant un roncier plutôt maigrichon.
J'arrive au chien, une caresse, je ne vois rien devant lui, je fais couler et ça vole...
Bizarre, ce faisan à queue courte et au long bec!
Le temps de réaliser et de refermer mon fusil, la bécasse est invisible dans les branches encore feuillues. Quand je la revois, elle est tranquillement en train de traverser la plaine de son vol papillotant.
Je n'ose pas décrire le coup d'oeil de Bill... La honte
Je postule donc aujourd'hui au titre peu enviable de "couillon du week end", avec de bonne chance de terminer vainqueur