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Hier, je suis retourné chasser chez l'éleveur de Corto...
Malgré une petite bruine, il a tenu facilement quatre heures de chasse... J'ai arrêté, mais lui aurait bien continué encore un peu, il n'était pas dans mes bottes et continuait à quêter...
En plus il a chassé mieux qu'il ne l'a jamais fait...Je n'en revenais pas...
Arrêt parfaits, prudence dans les coulés... Travail extraordinaire sur les oiseaux qui piétaient...
On a fait beau un tableau .....
En parlant avec l'éleveur, on a fait plusieurs remarques...
D'abord il va bientôt avoir 9 ans... Donc l'expérience qu'il a acquise doit être a son top.
Ensuite, depuis qu'il a eu ce problème au coude, il fonce moins comme une fusée... comme s'il se ménageait en allant plus lentement...(Avant il avait des allures de pointer en concours...Un vrai bolide et il fallait toujours que je le rappelle pour le calmer...).
Enfin, le fait qu'il fonce moins lui permet d'être plus sensible aux émanations et plus attentif...
Il faut que je remercie Goonif pour ses conseils au niveau des croquettes... Cela fait deux mois qu'il est au Virbac... et pour le moment ça a vraiment l'air de porter ses fruit... Bon c'est un peu cher, mais si ça nous permet tous les deux de chasser encore 2 ou 3 ans ensemble ça serait le top...
Aujourd'hui il est comme moi...Fatigué... et coucouche panier, mais pas d'épanchement de synovie, et pas de boiterie...
Merci encore à Goonif.
C'est vrai que je suis content de vous faire partager cette bonne nouvelle. Et puis ça peut toujours servir à d'autres...
Il y a du plumage dans l'air dans le Jura, comment tu fais ça Michel...Coucouche panier, en chien de fusil?
Content pour le binôme, tu sais que pour les chiens on dit 3 ans jeune, 3 ans bon, 3 ans vieux mais rien n'empêche d'être un bon vieux chien (à la chasse j'entends).
Il y a bien longtemps que je ne plume plus. Je dépiaute, je prélève filet et hauts de cuisse et je passe tout en terrine. Ou alors je fais les collets à la pire rade.
Sauf quand je chasse chez moi. La qd je tue un faisan ou un perdreaux je rentre vite à la maison et je plume quand l'oiseau est encore chaud pour le cuisiner ensuite. Mais si j'apprécie le perdreaux je dois avouer que je ne raffole pas du faisan (sauf en terrine).
Salut les papys, alors Michel il y a du lapsus calami dans l'air, je connaissais la rade de Brest qui n'est pas la pire de là a y mettre des collets ça fait du chemin ou alors tu es en vacances.
Et notre Ardéchois coeur fidèle, compagnon du devoir où est-il, dans les vignes du seigneur. WH avec un peu de retard merci pour les photos et le cr de tes sorties.
De retour de Lozère, encore brocouille ! C'était juste pour me dégourdir les jambes. Surprise, là-bas, il y a presque autant de corses que de lozériens. Ce n’était pas forcément une demande, mais un peu de diversité, ça fait du bien. Et surtout le paysage a été repeint à neuf, dans les tons jaunes.
les tons jaunes
A grande nuit encore, nous nous divisons en trois groupes et nous nous jetons sur l’aube naissante du Bougès. Deux chasseurs sur trois verront des sangliers, un manquera, l’autre ne tire pas. Pas trop mal pour un début.
Pendant l’interclasse, nous nous jetons sur la boulangerie, à une heure un peu tardive et trouvons porte close. En revenant sur la chasse, un appel de Pisca, qui a blessé un sanglier après la sieste postprandiale, d’un tir maladroit et carrément raté le second ... Dédé, aux Meindl de sept lieues, fonce dans la pente et rejoint Pisca, trop tard cependant pour sauver la laie qui a rendu l’âme, après avoir craché du sang et du poumon sur un demi kilomètre. Blaser CDP un peu basse, une côte cassée (donc d’alerte) à l’entrée, deux à la sortie (donc …).
la laie de pisca
Rien de plus n’arrivera avant la tombée de la nuit. Je me jetons sur la boulangerie, « Je » car j’y vais seul, et « jetons » pour garder une parenté avec l’épisode précédent. Car la porte est close. La propriétaire du gite nous dépanne. Donc du couvert aussi.
Le lendemain matin, après la flambée et une nuit pleine de sangliers, c’est reparti à grand-nuit. Mon affût est troublé par un défilé de trois 4x4, ce qui en Lozère est un évènement majeur par sa durée et son intensité. Pisca verra deux bêtes rousses fort pressées qu’il ne salue même pas. Et ce sera tout. Sauf cet animal.
enfin une observation pour moi
Nous nous jetons sur la boulangerie, presque à l'heure. Et la porte n'est pas fermée. Mais là ... un montpelliérain rafle les derniers pains juste devant nous. Arriverait en Gironde par voie maritime et en apnée si nous n'étions pas si braves !
Je repars de Lozère lesté de la prise de Pisca qui m’a occupé cette matinée, durant laquelle je l’ai déconstruite à ma façon. Ma belle pose à coté de la bête, pour prouver que le crochet résiste à 50 kilogrammes, mais comme je poste l'image sans son accord … Alors j’ai réalisé ce fantasme de lui couper la tête. Drôlement jouissif. Arfff !!!
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