Je pense, Schnutz, que là où le chasseur agira, il aura par rapport aux années 50 quelques atouts externes, principalement d'ordre scientifique, et internes, car il est moins con qu'en quarante ( plutôt cinquante, mais ça marche moins bien

). Je veux dire que la conscience de la fragilité des équilibres est désormais enracinée entre nos oreilles.
Il est possible de trouver des souches d'animaux de qualité adaptée, mais hélas forcément pas les mêmes que celles qui ont disparu.
Surtout le chasseur lambda sait désormais que la ressource est épuisable facilement, et que s'il veut chasser du vrai gibier, il devra faire beaucoup d'efforts, et l'économiser.
Il me semble qu'en Belgique où j'ai chassé une fois en zone majoritairement céréalière, et où j'ai tiré un coq sauvage a l'arrêt du chien, ce coq sauvage contient autant de "charge émotionnelle" qu'un chamois chez moi ou un chevreuil à l'approche.