Salut,
OLERON :
»Alors pour l'ingénieur Balistouille,les graisses à lubrifiant solide comme leur nom l'indique sont composées de particules épaisses (voir de paillettes),qu'on vient écraser ces particules,qui remplissent les vides dans le filetage,la viscosité importante de ces graisses freine plus que l'huile,les chokes sont plus durs à visser et à dévisser, en plus ces particules étanchent le filetage.
La graisse quikoutelapoducu n'a pas ces propriétés.....mais ça,les ingénieurs ne le savent pas ,c'est de la graisse teflon basique vendue 10x son prix en petit tube,si elle était hypoallergénique elle pourrait servir de lubrifiant pour les gogos qui l'achète »
m1;dr
J’adore ton argumentation technique de très haut niveau !
Tu n’as pas autre chose à nous servir que ton bla bla habituel pour faire rire?
On écrase les particules ! Cela doit leur faire très mal, les pauvres !
Et en plus, grossier personnage envers ceux qui utilisent les graisses ARMISTOL, comme à chaque fois que tu perds tes petits moyens…
Par ailleurs, j’imagine que tu as fait l’analyse chimique de la graisse de chez ARMISTOL?
Tu pourrais nous la communiquer s’il te plait ?
Alors, pour revenir à la question posée , à savoir en quoi un choque monté à l’huile se débloquerait plus facilement qu’un monté à la graisse, et en excluant le blocage par écrasement des particules
.
Je vais faire simple pour toi:
Coefficients de frottement et d’adhérence pour un matériau donné avec un milieu donné :
Extrait de :
http://web.univ-pau.fr/~maron/mecanique/ch3coef.htm
Matériaux Matériaux Contact Coefficient de frottement Facteur d'adhérence
Acier Acier - 0,1 0,2
Acier Acier graisse 0,05 0,1
Acier trempé Acier trempé huile 0,1 / 0,07 0,11
Acier trempé Acier trempé huile sous pression 0,05 0,11
Acier XC35 eau 0,25 .
XC35 XC35 huile 0,09 .
Et
Extrait de :
http://www.paperblog.fr/760473/coeffici ... -adhesion/
Acier Acier - 0,1 0,2
Acier Acier graisse 0,05 0,1
Acier trempé Acier trempé huile 0,1 / 0,07 0,11
Et en prime :
Extrait de :
http://fr.wikibooks.org/wiki/Tribologie ... frottement
« Dans les huiles de viscosité moyenne, 1 % de bisulfure de molybdène peut diviser f par 2 »
Le coefficient de frottement permet de calculer la force nécessaire pour déplacer une masse posée sur un matériau donné.
Par exemple, le tableau donne pour de l’acier/acier avec de la graisse à l’interface un coef de 0.05.
Cela signifie que pour déplacer une masse en acier de 10 Kg posée sur un tas en acier avec de la graisse à l’interface, il faut générer une force de 10 X 0.05 = 0.5 Kg (pour rester en Kg !)
Le coefficient d’adhérence lui, exprime l’effort à fournir pour initier le déplacement.
Toujours dans le même exemple, acier/graisse/acier, au démarrage, il faudra fournir un effort de 10 X 0.1 = 1 Kg.
L’extrait du tableau précédent, montre que les coefficients d’adhérence et de frottement sont quasi identiques pour l’huile et la graisse.
De ces coefficients dépend évidemment le couple nécessaire pour serrer une vis ou la desserrer, compte tenu de la contrainte à générer.
Ce calcul du couple de serrage avec frottement, élémentaire, entre par exemple en compte lors du dimensionnement des assemblages mécaniques par boulons HR qui fonctionnent par frottement pour obtenir l’effort calculé.
Diminuer le coefficient de frottement du système vis/écrou permet, à contrainte égale, de réduire le couple de serrage, ce qui est déjà très intéressant, mais aussi le cisaillement dans la vis, ce qui ne l’est pas moins !
Et un choke n’est pas autre chose qu’une vis alésée.
Le choke vient en butée à son extrémité contre le lamage du canon, (exemple des chokes BROWNING), ce qui assure le blocage par traction dans le canon, compression du choke et contact des flancs du filetage.
Par ailleurs, le contact extrémité du choke/lamage du canon remplit également une fonction d’étanchéité dont l’efficacité dépend essentiellement de la précision de l’usinage.
Cela montre que, pour bloquer ou débloquer un choke, l’effort sera quasi identique avec de l’huile ou de la graisse qui ont les mêmes coefficients de frottement et d’adhérence!
Et la problématique principale des chokes est l’impossibilité de les débloquer, et pas l’inverse ! Il suffit de parcourir ce forum et les autres qui traitent de ce problème.
Donc, en fait, on ne cherche pas principalement à empêcher le déblocage, qui est assuré par le couple de serrage ad hoc, mais surtout à assurer le déblocage sans recourir aux ruses de trappeur….
Il arrive que des chokes se desserrent, mais cela est du à la qualité des usinages, au choix des filetages, au couple de serrage insuffisant etc etc.
Si la vis, ou dans notre cas, le choke, n’est pas serré, alors on n’a pas d’effort résultant sur les filets de la vis…Si le jeu vis/écrou est suffisant pour que l’on n’ait pas de serrage mécanique, on a alors comme couple résistant que la viscosité du milieu intermédiaire à vaincre, ce qui est un autre problème !
A mon avis, les ingénieurs de chez ARMISTOL doivent bien maîtriser le problème !
En conclusion :
Un choke serré au même couple n’aura pas plus tendance à se débloquer, qu’il soit monté à l’huile ou à la graisse présentant les mêmes coef.
Un choke bien conçu et bien usiné, serré au bon couple ne se débloquera pas, qu’il soit monté à la graisse ou à l’huile présentant les mêmes coef .
Contrairement à tes affirmations, les graisses au MoS2 ont généralement des coefficients de frottement inférieur à celles non chargées, F est divisé pr 2 selon le texte.
C’est justement ce qui, entre autres qualités, facilite le démontage des chokes, but recherché in fine !
Et qui va donc à l’encontre de ta démonstration de particules écrasées.
En conclusion des conclusions :
Tu t’es encore fourvoyé comme chaque fois que tu tentes de faire de la mécanique en lisant des articles de grande vulgarisation sur WIKIPEDIA sans en comprendre le fondement car ton niveau technique ne te le permet pas.
Bon exemple avec les moments qui disparaissent….
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