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Une analyse récente des documents répertoriant les attaques sur l’homme attribuées au loup depuis la fin du XVIIème siècle, principalement des registres paroissiaux, a été réalisée par Jean-Marc Moriceau.
Lors de son étude, l’auteur a répertorié environ 3000 cas de décès dus au loup entre 1421 et 1918, dont 1800 sont le fait de loups "anthropophages" (les 1200 restants ont été causés par la rage).
faible taux de mortalité d'attaques lupines,
à comparer au tétanos, amputation, gangrène, coléra, guerres, viols etc ...
D'ailleurs, on pourrait comparer ces attaques de loup sous influence rabique à celle des chiens pour la même époque.
Moriceau relate une très grande majorité d'attaque sur des enfants de 6 à 14 ans.
aucune attaque sur homme valide, c'est à dire en état de se défendre.
Dans la tranche d'âge intermédiaire, on relève des femmes en état de menstruation.
Ce n'est donc pas une découverte, en dehors des cas de rage (quasiment aucun n'attaquait l'homme valide), le loup choisit des proies faciles, isolée, faibles, repérables plus facilement.
On le constate également sur la vidéo de Moriceau avec les attaques, deux fois de suite, sur un MEME élevage. Alors qu'un loup, encore plus solitaire, a un comportement erratique.
Ce qui également confirme les études ONCFS sur l'efficacité des patous.