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"Mobilisation" contre la surpopulation des sangliers
De Jérôme CARTILLIER (AFP)
PARIS — Le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo a lancé la "mobilisation" contre la surpopulation des sangliers, à l'origine d'importants dégâts dans les cultures et en passe de devenir un casse-tête pour la sécurité routière.
M. Borloo a adressé fin juillet une circulaire à tous les préfets de département les invitant à renforcer "l'effort de régulation", sans pour autant, à ce stade, introduire de nouvelle réglementation.
"Cette circulaire a pour objet de rappeler la boîte à outil réglementaire qu'ils ont à leur disposition. C'est une sorte de programme de mobilisation", a-t-on précisé samedi au ministère de l'Ecologie.
Longtemps cantonnée à la relation entre chasseurs et agriculteurs, la prolifération des sangliers soulève d'autres questions de taille: collisions avec des automobiles, présence croissante en zones urbaines et aspects sanitaires (les sangliers peuvent être porteurs de maladies parfois partagées avec des animaux d'élevage).
Pour avoir une vision plus fine, la circulaire demande aux préfets de faire un point précis de la situation sur le terrain : populations présentes, difficultés rencontrées et mesures mises en oeuvre pour y faire face. Un premier bilan des actions menées sera effectué à l'issue de la saison de chasse, fin février 2010.
Les sangliers sont à l'origine de 60% des accidents de la route impliquant des animaux. Quelque 15.000 collisions avec des automobilistes (donnant lieu à indemnisation) sont enregistrées chaque année.
Leur population, difficile à chiffrer avec précision, est évaluée à plus d'un million d'animaux, soit le double des "prélèvements" annuels effectués par les chasseurs (522.174 animaux abattus en 2007-2008).
Cette prolifération récente s'explique par une combinaison de facteurs: hausse des surfaces cultivées en maïs, conditions climatiques plus douces depuis quelques années au printemps, ou encore impact de la tempête de 1999 qui a couché des pans entiers de forêts qui ont servi de "réserves" au gibier et ont rendu la chasse difficile dans certaines zones.
Mais des raisons plus anciennes expliquent aussi la situation actuelle.
"La cause initiale, il ne faut pas la négliger, c'est qu'on a tous souhaité faire augmenter les populations de sangliers dans les années 60, 70 et 80", explique à l'AFP François Klein, responsable du Centre national d'étude et de recherche appliquée sur les cervidés et les sangliers à l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).
"C'était évidemment à la demande des chasseurs mais c'était une volonté partagée par l'administration à l'époque", ajoute-t-il, reconnaissant que personne n'avait prévu "que ce serait aussi rapide et que cela s'emballerait".
Or le sanglier a un taux de reproduction très élevé (5 à 7 marcassins par portée avec une portée par an), bien supérieur à celui du cerf ou du chevreuil par exemple.
La présence croissante de sangliers aux abords des villes voire dans les villes - où il trouvent des "refuges" à l'abri des chasseurs - suscite souvent la curiosité, parfois l'inquiétude ou la colère. A l'automne 2008, à Dijon, un collectif de propriétaires s'est constitué après l'intrusion de ces animaux sauvages dans leurs jardins d'un quartier des hauteurs de la ville.
"Le pays n'est pas noir de sangliers", tempère cependant François Klein. "Il y a grand nombre de secteurs de fortes densités mais qui sont localisés", ajoute-t-il, soulignant la nécessité d'anticiper "les difficultés qui apparaîtront dans quelques années si on ne fait rien".
Un autre facteur qui explique la croissance importante de ce GG, le non tir des laies dans beaucoup de chasses.
Je pense que c'est d'ailleurs le facteur essentiel qui a fait que les populations ont explosé avec le facteur humain, les chasseurs intéressés par ce gibier ont mis en place une gestion importante expliquant peut-être qu'aujourd'hui ils sont victimes de ce succès.
S'il est prolifique, ce n'est pas que pour les chasseurs ....
L'ONF n'est pas géné de voir ses baux doubler voir tripler et plus en fonction de la population de sanglier.
Plus il y a de sanglier, plus les adjudicataire sont pret a remplir l'enveloppe!
Les fédérations de chasse ne s'en plaignent pas non plus, plus les plans de chasse sont important, plus il y a €€€!
Ces même €€€ qui paye les indemnitées au paysans.
Si il faud qu'on foute tout par terre, on le fera (peu être), mais il ne faudra pas se plaindre qu'il y a moins de validation quand il n'y aura plus de population suffisante.
Et si on be tire pas les laies, c'est pour gérer. Quand tu auras tué la poule ne t'etonne pas de ne pas trouver d'oeuf!
cette info est reprise sur un article paru en juillet sur les degats sangliers dans le 77 et plus preciisement sur les collisions à 70% dans la foret de fontainebleau.
aujourd'hui on généralise or si on suit un peu la gestion des sangliers les chiffres annoncées sont ridicules.
Je ne faisais qu'un constat mis en avant par plus d'un.
Si les sangliers sont aussi nombreux aujourd'hui, c'est que des efforts de gestion ont été mis en place pour en arriver là mais c'est un cercle vicieux car victimes du succès, les chasseurs pourraient bien être obligés de revoir leur gestion d'un autre manière.
Ne pas tirer de laies dans aucune situation amène des chasses avec des sangliers en très grand nombre, je suis bien placé pour en parler, mon cousin rabat pour un lot en forêt d'Eu et à certains endroits les sangliers occupent les roncier en très grand nombre.
Il doit être possible de gérer autrement car ce qui arrivera à un moment c'est que les battues administratives seront plus nombreuses et plus "meurtrières" et de nombreuses laies auront été préservées pour... rien
Borloo il n'a pas tort, d'un point de vue "sécurité publique", faut faire quelque chose... ce n'est tout de même pas normal de trouver la nuit des sangliers dormant sur des axes de grande importance, quoi qu'ils soient à une voie de chaque coté et départementaux... la D16 est Le barreau entre Saint-Nazaire et Ancenis, en passant par les carrières et les champs dans les terres... y trouver des sangliers la nuit n'est pas normal, pas plus que de devoir les arrêter dans le cimetière du Loroux-Bottereau ou à deux rues de la mer à la-Baule...
Va vraiment falloir tirer ces fichues laies, n'en déplaise à niouf-niouf... en somme ces chasseurs aux carnets de chèques bien garnis font du beau boulot
Il y a aussi des battues à blanc et tout un tas de choses qui permettent d'entrainer les chiens, de limiter l'approche des sangliers des zones sensibles etc ...
Sans pour autant arriver à l'extermination apparemment souhaiter.
Exemple :
quand j'ai démarré ma chienne, je faisais le pied le long des chemin.
Toujours la chienne en trait, j'ai débuté des petits rapprochés et je finissais par lever qq bêtes naïves qui se remisait dans le premier roncier venu.
Cela n'a duré que peu de temps, car rapidement, plus aucun sanglier ne sationnait à qq encablures du chemin.
J'ai donc sollicité l'autorisation du propriétaire de pouvoir ainsi pratiquer, à ma convenance, et sans lacher la chienne (donc pas d'acte de chasse).
Il ne le souhaitait pas parce que, selon lui, cela dérangerait "son" gibier.
Donc au final, pour peu qu'il puisse prélever "son" gibier, peu importe que les sangliers vagabondent à proximité des routes et des maisons.
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