Ah, excuses alors

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Pourtant c'est ce qu'il fut dit au Brevet Grand Gibier que j'ai passé dans l'Aisnes cette année et les hausses mécaniques des armes militaires recalibrées pour la chasse doivent être pourvues d'un arrêt de hausse à 300 mètres.
Bon, je vais vérifier mes sources et revenir à vous pour un éventuel mea culpa
J'édite et j'efface des articles sans rapport avec notre sujet:
"IV - PROCEDES DE CHASSE
L'arrêté du 1er août 1986 modifié à de nombreuses reprises, et relatif à divers procédés de chasse, de destruction des animaux nuisibles et à la reprise du gibier vivant dans un but de repeuplement, constitue la base réglementaire applicable en matière d'exercice de la chasse.
• ARMES
?ainsi sont interdits pour la chasse de tout gibier et pour la destruction des animaux nuisibles :
> l'emploi de toute arme à rechargement semi-automatique permettant le tir de plus de trois coups sans réapprovisionnement
> l'emploi de toute arme munie d'un dispositif fixe ou amovible comportant des graduations ou des repères de réglage de tir pour les distances supérieures à 300 m.
Reste à voir la masse des jugements déjà intervenus pour ces situations et voir de quel côté penche la jurisprudence. On imagine cependant mal un juge de fond estimer que l'esprit de l'obligation de limiter la distance de visée à 300 mètres n'a pas pour corollaire évident l'interdiction de pratique à un tir à ladite distance.
Imaginons une défense surréaliste s'appuyant sur le droit de tirer -en opposition évidente à l'éthique- sur un animal à une distance supérieure à celle que permet le système de visée.
Certains parleront des points mildot mais plusieurs cas de saisie ont été signalés, considérant qu'il s'agissait d'une façon technologiquement évoluée de transgresser l'esprit évoqué ut supra.
Ce chouette débat entre nous , cordial, est ouvert
