J'en doute fortement.
À cet endroit il n'y a pas d'agrainage. Ils sont plus que chassés (comme je le disais, il y en a 3 fois plus qu'il ne devrait y en avoir, à tel point que plusieurs fois dans l'hiver, des repousses sont organisées DANS la réserve naturelle où ils se réfugient !). Pas de parquage, pas d'animaux introduits, pas de nourrissage à moins de 4 km de là (à vol d'oiseau), pour le seul point de nourrissage que je connais en Forêt du Temple (et pour s'y rendre les sangliers doivent traverser ou plutôt contourner, un parc à gibier privé qui lui est clôturé : l'exception au beau milieu du parc régional

, où sont "vendues" des journées de chasse à 300€)
Peut-être sommes-nous juste "bons" à l'approche
Pour rappel, ma tenue "de travail" :
Bon je sais que les sangliers n'ont pas une vision très performante (c'est le moins qu'on puisse dire !!!) mais une tenue bariolée permet d'optimiser sa "transparence" en sous-bois ! Notre progression se fait parfois très lentement (pour la photo des marcassins sur la laie, j'ai bien mis 20mn à faire quelques mètres, attendant à chaque fois un bruit environnant pour poser un pied ou pour déclencher !)
Je tiens quand même à préciser que les conditions étaient exceptionnelles (vent léger soufflant toujours à notre avantage, tout au long de l'approche, bruit ambiant omniprésent avec les grues cendrées qui viennent à 200/300m de là la journée et qui ne cessent jamais de piailler, rut en cours favorisant les baisses d'attention dans les compagnies, etc...)
La même chose en février aurait été impossible. C'est clair !
L'an passé à la même époque, au même endroit nous avions fait à peu près la même chose, en moins bien (le temps était pourri l'an passé). Mais la concentration était moindre (2 compagnies l'an passé sur les 10 Ha que nous avons couvert dans la matinée, contre au moins 6 cette année !!!)