Forum Chasse Passion, 1er forum de chasse en France
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Peut-être avons-nous du mal à plonger les lèvres dans le verre à moitié plein qui nous est tendu ...
Il y a avait si peu de sanglier en bien des endroits avant les années 70, et pire encore avant guerre, qu'on pouvait chasser une vie sans en voir un seul.
Chassait-on en juillet déjà, et en février encore ?
Un petit bonhomme pas fortuné comme moi avait-il une chance de réaliser sans (trop de) difficulté le big five français (chamois, mouflon, chevreuil, cerf et sanglier ?)
Se déplacer entre les deux-guerre coûtait cher, chasser partout était l'apanage de gens un peu fortunés. Nos grands-parents ne prenaient pas de voiture pour aller chasser, et n'en n'avaient pas très souvent une avant guerre.
Alors que grâce à l'Internet, j'ai chassé en Ardèche, dans la Marne, le Lot, la Lorraine, la Belgique, etc. sans dépenser beaucoup.
Je crois globalement que je suis né au bon moment pour mes chasses. La situation est plus mitigée pour le petit gibier probablement.
Moi, je ne conçois pas la chasse comme ça, mais je respecte parfaitement ton choix.
Ca dépends des régions, mais on chassait quand même le sanglier. Par exemple, par chez moi, il se faisait une demi douzaine de sanglier par commune et par saison, alors qu'en moyenne actuellement, c'est environs une trentaine, en moyenne.
En revanche, c'était le chevreuil qui était rare.
Mais un de mes rêves de chasse, c'est d'arpenter ma campagne environnante avec du petit gibier naturel. Donc d'où cette vision d'avant guerre (que je n'ai absolument pas connu, ni même mes parents).
Dans une rencontre de chasseurs en Belgique, sur des territoires d'agriculture industrialisée, avec heureusement quelques bordures et quelques bosquets, un groupe de chasseurs arrive à ne tirer que du naturel, et quelques chevreuils. On a vu des lièvres dans les cultures de moutarde, et des faisans qui fusaient. J'en ai tiré un et manquée quelques autres.
Les chasseurs n'y dépensent pas que 50 €, et ils se serrent sévèrement la ceinture quand c'est nécessaire. Nos systèmes d'ACCA qui regroupent les gens en fonction de leurs droits, et pas forcément d'un objectif partagé, ne sont pas forcément les mieux adaptés pour des actions de ce type.
Concernant le petit gibier, on a beaucoup pensé que la raison de sa disparition se trouvait dans les remembrements, les pesticides, l'industrialisation de l'agriculture. Sans cela, beaucoup pensent que faisans sauvages, perdreaux et lièvres abonderaient encore. Cette évolution agricole a été défavorable, mais c'est loin d'être le seul facteur.
Car dans la région où je vis, pas de remembrement, pas de pesticide, une mécanisation modeste en raison du relief, de très grandes zones où seuls passent les pieds des animaux dans des prairies plus que centenaires. Les perdreaux originels ont disparu, les lièvres y sont rares...
Ce qui a changé ? le chasseur. Avant il chassait à portée de ses pieds. Puis les motos et les Vespa, montées par le fier chasseur, l'épagneul sur le réservoir ou entre les pieds, signent le début d'une époque de gros cartons. De plus l'info arrive par téléphone de 30 km pour le bon passage, la voiture se démocratise.
Et on ne plaint pas les cartouches ni le temps, alors qu'il y a 60 ans, on tirait le pigeon mais pas le biset,trop petit, et on ne se reposait que le dimanche. Le niveau de vie faisait qu'une cartouche basique coûtait un bon euro.
Le sanglier et le chevreuil, qui représentaient un paquet de bouffe appréciable, avaient disparu ou presque .
Chasseur plus mobile, information instantanée, meilleures armes, niveau de vie et loisirs ont assassiné le petit gibier pour la part la plus importante. On pensait qu'il y en aurait toujours (du gibier).
Le grand gibier était pourtant à zéro. Comme il n'a pas paru impensable de ne tirer qu'un chevreuil pour trente chasseurs dans la saison, une nouvelle façon de chasser s'est installée, qui a ramené l'abondance.
Mais par chez moi, et dans d'autres secteurs que je connais bien, ça fait bien longtemps que l'on ne tire plus lièvres (ou autre), et qu'on observe les populations regresser.
C'est complexe...
Il y a plusieurs réalités:
- certes, parfois trop de prélevement a une certaine époque (mais ce n'est pas le pire phénomène)
- le machinisme agricole, trop performant (j'ai encore entendu dire autour de moi x poules faisanes et x lièvres de décapité..)
- les pesticides et autres phyto-sanitaire
- des maladies (mixo, vhd, etc.)
- perte des habitats et des milieux (plus de haies, plus de cultures vivrières dans certaines régions, etc.)
- changement de pratique agricole (plus de chaume l'hiver)
Je suis d'accord avec vous, mais je vais reajouter le facteur des nuisibles.
Depuis les lois restreignant le piégeage, les prédateurs sont en accroissement constant.
La chasse dont je m'occupais en France me l'avais prouvé; dès qu'on s'occupe des nuissibles, le gibier naturel réaparait. Certe pas dans des quantités comme autrefoie, mais tout de même.
Là ou je suis maintenant (en Angleterre) nous sommes 4 a s'occuper des nuissible : piègeage, chasse, affut au renard et déterrage. Je vous promet que cela marche très bien.
Il y a du gibier en abondance comme je n'ai jamais connue en France. Des lièvres des lapins et des pigeons en abondance.
Pourtant ici l'agriculture est intensive, avec de très grand champ, je suis dans une région avec très peu de relief.
Pour moi ici ce qui fait la diférence c'est l'existance de haie sur la périférie de tout les champs et la régulation des prédateurs!
J'ai retrouvé ici le plaisir de chasser avec mon chien à la botte!
On oublie l'évènement majeur de la disparition du lapin, nourriture de base des prédateurs et chasse traditionnelle pour l'homme. Les prédateurs qui faisaient 100m pour trouver un lapin, tournent jusqu'à ce qu'ils trouvent une perdrix, une faisane sur son nid, un levreau... Du jour où les maladies sont apparues (mon grand père me parlait de petites rivières recouvertes de cadavres de lapins les 1ere années...), les compagnies de perdrix et le reste ont disparu...
Oui, d'où mes efforts pour réintroduire du lapin en parallèle des faisans sur mon territoire.
Le lapin, c'est le maillon élémentaire de notre faune. Autant je peux admettre une certaine responsabilité des chasseurs d'il y a une quarantaine d'année pour la regression des perdrix et faisans par leur prelevement un peu exagérés, autant la disparition du lapin n'est absolument pas due aux chasseurs.
Pour revenir au sujet, j'ai bien une idée de territoire de rêve:
Rien que sur une dizaine d'hectare, avoir un étang (d'environs un ou deux hectares), avec une ou deux iles (d'environs 200m2) sur lesquelles seront installé volières / parcs de prélachés. Formant ainsi une protection efficace contre les prédateurs (tant terrestre qu'aerien), et même des prédateurs à deux pattes (bon, pas infaillible...).
L'étang serait entouré:
- un coté sur une pature
- un coté culture à gibier (plusieurs semences, paliant aux besoins petit et grand gibier, toutes saisons, donc par bande de millet, radis fourrager, radis japonais, choux fourrager, topinambour, maïs et luzerne).
- un coté grand bois (chêne et chataigniers)
- un coté friche d'épine noire et genêts.
Un mirador central découvrant le tout pour le tir des nuisibles.
Des garennes artificielles en bordure de friche et cultures à gibier. Des nichoirs pour canards aux endroits adaptés sur l'étang. Du piégeage, avec sentier de piégeage, boite tombantes, etc. répartis sur le terrain.
Je tiendrais ces quelques hectares au milieux de ma chasse, et m'en servirais de réserve (sauf si par exemple ça générerait des surpopulations ou trop de dégats par sangliers, lapins ou autres).
Ainsi, je pourrais esperer avoir faisans, lapins, canards, et donc aussi des sangliers (bien sur territoire ouvert, je deteste les enclos). Sans compter les brochets dans l'étang, pour la saison de pêche...
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