Quel après-midi
Ce matin, chez nous le temps était pourri de chez pourri, n'ayant pas de gibier de plaine à prélever, je décide de rester à la maison et de laisser au repos mon EB de 9 ans, les pattes seront plus légères dimanche.
Cet après-midi, je décide de prendre fusil et cartouchière pour tenter le tir de quelques ramiers.
Je me place entre deux petits bois, une grande pièce de maïs recouvre le sol séparant les deux.
Il est 14h10, les premiers pigeons se montrent mais rien à se mettre sous la dent quand tout à coup en arrive 3 à 30 mètres d'hauteur face à moi, je décide de tirer le premier, mort avant l'envoi de mes deux coups et hop ! le camarade prend la poudre d'escampette.
Je décide de changer de poste, un coin le long d'arbres me paraît plus propice, je me mets derrière la première rangée de maïs et le résultat ne se fait pas attendre, un pigeon seul arrive à une vingtaine de mètres d'hauteur et légérement sur ma gauche, je le laisse arriver à ma hauteur et lâche ma bourre grasse, il reste sur place, enfin 8)
Le temps passe et trois autres arrivent à peu près dans les mêmes conditions mais raté.
Le pire est à suivre, 8 ramiers à fleur de maïs s'annoncent en plein sur moi, je me baisse légérement et au moment où je sors le fusil, une légère erreur d'appréciation m'empêche un tir gagnant
Le prochain à venir restera aussi sur place, avant que le dernier ne rit de mes deux coups dans le vide.
J'aurais pu mettre 5 ramiers au carnier, ce qui me pas arrivé depuis
le début de ma "carrière", une succession de tirs trop rapides car jugés faciles, je le saurai pour la prochiane fois mais je garderai de ce moment posté un très bon souvenir, si le temps me le permet et si les eptits bleus sont encore là, j'y retournerai avec plaisir mercredi prochain.