@Anonymous wrote:Sinon, si la gestion permettait aussi facilement d'obtenir des populations aussi massives, il y a bien longtemps qu'on ne se soucierait plus pour l'avenir notre petit gibier...
Pas d'accord avec toi sur cette phrase,
Les plus fortes densités de perdreaux gris (>10 couples au 100 hect. au printemps) sont obtenus sur des territoires très bien gérés et c'est du naturel...
Comptons 30 couples sur 300 hectares, ca fait à la louche 120 jeunes (j'ai compté 4 jeunes /couple), donc un total de 150 perdreaux. Avec un prélèvement de 50%, cela fait quand même 75 perdreaux/an. Pas mal.
Pour le reste, l'invité et toi, vous ne parlez pas de la même chose: tu décris le problème des lachers par le fait que les volailles ne volent pas et picorent au bord des routes. C'est effectivement une image bien négative. Par contre, si les animaux sont implantés en volière anglaise ou au printemps, qu'ils volent à 40 m de hauteur, et qu'ils s'envolent à 50 du premier promeneur venu sans demander leur reste, l'image ne sera pas mauvaise, même si ce n'est pas du naturel né sur le terrain. Je dirais même plus, personne ne verra la différence (sauf le chasseur, qui ne percevra pas le même ronflement d'aile
). Seul les ornitho de la LPO ou les adeptes du ROC nous le reprocheront. Par contre s'il ont du poulet à midi : retour à l'envoyeur
Alain87, je te poserais une question? Qu'est ce qui une honte: lacher des animaux pour les tuer puis les manger, plutôt que de les acheter chez le boucher? ou bien que ces animaux picorent au bord des routes?
A+