Forum Chasse Passion, 1er forum de chasse en France
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Voici maintenant des mois que mon frangin passait sur une route sans savoir ce qui se cachait par la .
Maintenant on commence a comprendre pourquoi.
En effet on arrivait à voir jusqu'à 15 faisans sur l’asphalte de 2 Km de route.
Et vous verrez pourquoi je pense que les lâchés sans limite ni loi pour les contrôler ne sont pas une bonne chose.
Moi perso je trouve cela à gerber; Je n'arrive même pas à comprendre comment on peut prendre du plaisir à tuer de la sorte car à ce point ce n'est plus de la chasse mais un simple trap car la quête n'est plus.
Voici donc comment des gens peuvent exercer un abus, à but lucratif sur la chasse au détriment de son image.
Perso vous pensez que la chasse a vraiment besoin de cela?
Et nous on dit rien, on cautionne même, puisque cela marche.
Ils trouvent bien quelque part une clientèle et il ne sont pas les seuls.
Voyez par vous-même…
Chasse au ***************
Des bons sauvages sinon rien
Une chasse "à la journée" avec du gibier garanti sauvage, c'est ce que propose ce superbe territoire de la région **********
"Vous en lâchez combien pour la journée ? ". Cette question perfide - mais somme toute réaliste - fut un jour posée à PP, garde du domaine de Voisins. Il répondit : " Nous ne faisons pas de lâchers pendant la saison de chasse ". L'autre en resta sans voix, crut à une pirouette et raccrocha. Et c'est vrai que le revers des chasses à la journée, ce sont ces funestes "lâchers" le plus souvent effectués le matin même. Evidemment, si les choses sont proprement faites, on ne s'en aperçoit pas toujours. On feint de croire aux restes d'une couvée naturelle. Et puis, d'un coup, c'est la catastrophe : la poule qui piaule en piétant ou le coq faisan, exténué, qui se vautre au sommet d'un baliveau. Une fois arrivé là, genre perroquet, il regarde le chasseur droit dans les yeux et, bec entrouvert, émet une plainte grotesque : " Cot, cot, cot ". Pas vraiment plaisant ! Le domaine******* situé dans les *******,possède cette caractéristique unique : les oiseaux sont élevés en pleine nature dans des volières anglaises. Ils essaiment ensuite sur le territoire. Et on ne "recharge" jamais en cours de saison. Un "plus" qui ne peut qu'enchanter les chasseurs sportifs, ceux qui n'ont pas forcément envie d'éclater des polochons de plume à dix mètres.
Convoitises
Propriété depuis plus d'un siècle des comtes de Fels, le domaine se situe à 55 km à l'ouest ********, aux portes de *********. Sa superficie est de 1 600 ha. On y trouve des bois, des friches, des cultures à gibier, de la plaine aussi. Une rivière longue de 2 km et un étang de 7 ha permettent aux canards de s'ébrouer. Le territoire tout entier est voué à la chasse. Chaque année l'élevage concerne 30 000 faisans, 8 000 perdreaux, 15 000 à 17 000 canards. Gérer un domaine de cette taille n'est pas une petite affaire. Trois gardes, AL, PP et LS, font tourner la boutique. Il s'agit de réguler les prédateurs, de bien élever le gibier, de dresser les chiens, d'organiser la chasse, d'entretenir les sentiers d'agrainage et .. de veiller au braconnage. Car de telles densités de gibier attirent les convoitises. Et c'est si facile, en voiture, d'ajuster les faisans qui s'égarent sur les bords de routes. " Nous avons eu de gros problèmes de braconnage. Mais maintenant c'est plus calme ", dit PP. Parmi ses plus belles prises, un officier supérieur de gendarmerie qui, nullement honteux, a simplement sorti sa carte tricolore. Le fait a été jugé aggravant par la hiérarchie et le pandore a été sanctionné.
Noble origine
La hantise des gardes, c'est aussi le taux de déperdition car tout cela coûte fort cher et un faisan qui n'est pas inscrit au tableau est un oiseau élevé pour rien. Or le faisan vagabonde. Il va et vient, musarde, s'égare, s'échappe. On le tient par le ventre en agrainant abondamment et aussi en chassant sur les bordures pour faire rentrer les sortants. Ici point de lourds faisans de Mongolie. Il s'agit exclusivement de faisans chinois et américains de noble et pure origine, des oiseaux vifs et légers à la croupe d'azur qui montent haut dans le ciel et s'y sentent bien.
Trois formules
Le domaine propose trois formules : la chasse "devant soi", la chasse en battue marchante et la grande battue. La première intéressera les possesseurs de chiens, la seconde ceux qui aiment aussi bien le tir de battue que la chasse devant soi, la troisième les amateurs de tir de haut vol. Tout cela peut fonctionner "à la carte" dès lors que l'on sait que le prix du faisan est de 200 F. Vous pouvez ainsi calculer votre budget sans avoir de (mauvaises) surprises. Question : Comment font les gardes pour arriver "pile poil" au nombre de faisans commandés ? Question de savoir-faire et de connaissance du terrain. Une chose est certaine, ils ne se trompent guère !
94 faisans, 104 cartouches, trois minutes
La grande battue, du type "grands faisans" anglais, rassemble une dizaine de fusils pour un tableau qui peut atteindre 1 600 pièces.
Dans ce cadre, on chasse, bien sûr, avec deux fusils et les gardes comptent le nombre de cartouches tirées et le nombre d'oiseaux obtenus. Un pourcentage de 30 % de réussite est déjà honorable car les oiseaux passent haut. Mais les très grands fusils, ceux qu'on appelait autrefois les "sabres", peuvent dépasser 90 % de réussite. C'est en tout cas le score que pouvait réaliser au début du siècle le comte Clary. Citons son fameux record : 94 faisans, 104 cartouches, moins de trois minutes. A contrario, les gardes de "Voisins" ont pu compter 150 coups tirés sans une pièce aux pieds du tireur.
Le chasseur "buissonnier", celui qui prend son plaisir à se promener nez au vent et à ajuster quelques beaux oiseaux, optera plutôt pour la chasse "devant soi" ou la battue marchante. Le soir venu on rentre au rendez-vous où toutes les commodités sont prévues : rince-bottes, porte-pièces mural pour la présentation du tableau, vestiaire et salle à manger confortable. Sur la pièce d'eau qui entoure le château, une volée de canards se pose. Un coq faisan chante en se branchant. Dans la salle à manger, un bouchon de champagne saute joyeusement. Rires et bonnes histoires de la journée commencent à s'enchaîner dans la bonne humeur.
Et c'est ainsi que la chasse est belle…
Eric Joly
Pour y aller
Les chasses *********** sont très demandées et il faut retenir des mois à l'avance pour avoir sa place. Pour chasser l'an prochain, c'est maintenant qu'il faut réserver sa journée.
J'avais effectivement parlé à Poper et sansdoute d'autres, d'un tour opérator, via mon banquier à l'époque, qui me "bassinait" chaque année pour une battue de perdrix qu'il organisait sur un territoire espagnol .
Je connaissais l'espagne qui déjà ne valait plus grand chose question petit gibier (question grand gibier c'est autre chose).
On ouvre les caisses comme chez nous dans ces chasses.
Je lui avais demandé combien de battues se faisaient pas an, combien de pièces en moyenne, et le nombre d'hectares.
Cacul fait : il eut fallu qu'à l'ouverture,les perdrix connaissent l'habitat en copropriété, car il fallait qu'elles soient les unes sur les autr'es.
Car l'aimable plaisantin m'assurait (verbalement bien sûr et non par écrit) qi'il s'agissait de gibier naturel.
Si je me réfère uniquement à la façon dont la question est rédigée dans le titre, je vais répondre , moi, je pense tout le temps!!
Après ces considérations orthographiques, je me demande si le fait d' avoir la moitié des messages de ce forum sur la critique ( justifiée ou non, peu importe) d'une partie des gens qui chassent n'est pas en soi un vrai révélateur de la faiblesse du monde des chasseurs dans sa totalité; nous avons en effet ceux qui sont contre tout lâcher et pour qui ceux qui lachent sont des moins que rien, puis ceux qui sont contre les lâchers pendant la période d'ouverture , et la encore ceux qui le font sont des moins que rien, après il y a ceux qui ne chassent qu'en battue et pour qui ceux qui traquent sonrt des maniaques dangereux, après ceux qui sont contre les battues , après ceux qui ne sont que pour tirer la bécasse mais seulement si elle vole en direction de la mecque et les jours de grand vent ( la j'exagère un peu)etc..
Tout ça pour dire qu'en définitive, chacun estime faire partie d'une petite élite bien supérieure à l'ensemble.
Il y a bien évidemment plein de choses pas ou peu admissibles ( en général ce que font les autres!) mais je ne suis pas sur que toutes ces crtitiques ( même fondées) soient très constructives: ne pourrait-on pas déja trouver des axes communs et sur lesquels tout le monde soit d'accord et faire ainsi avancer les choses.
Essayez, comme je l'ai fait de vous replacer à l'extérieur et relisez les posts, près de la moitié ne concerne que des engueulades et des contradictions des affirmations de l'un par rapport à celles de l'autre ( et je me mets dans le lot).
Quelqu'un a utilisé, il y a peu le mot d'intolérance, je crois bien qu'il faut vraiment que nous y soyons sensibles.
Pour une fois j'ai été un peu long et je m'en excuse.
Merci à ceux qui ont lu jusqu'au bout et... soyez tolérant avec moi!!
Candide meme que tout le monde ne soit pas d'accord et tant mieux je trouve ce genre de post trés interessant car chacun expose ce qu'il a vecu et ce qu'il aimerai.
Si tout le monde etait d'accord , on aurai peu etre pas grand chose a ce dire aussi cela doit faire parti du forum.
Pour dire un petit mot justement sur le post. Je ne connais pas ce genre de chase mais j'ai acheté les DVD de l'univers de la chasse N 1&2 je trouve abérant que l'on puisse montré ce genre de chasse aux faisan a des chasseur qui pense tout de meme trouvé des choses interessante et constructive. POUR MA PART
Ce sport existe depuis plusieurs siècles (élevage de faisans, et battue de haut vol avec chargeur). Il n'est pas issu de la dégérescence de la chasse de la fin du XX siècle. Ce sport n'est pas de la chasse et ce n'est parce que les gars ont un fusil que ce qu'ils pratiquent est de la chasse : c'est du tir sur gibier vivant, ce rapprochant du ball-trap. Je sais le terme n'est pas dans le dico : je viens de l'inventer . Un des problème est que l'on assimile ces tireurs à des chasseurs. Là il y a du boulot pour expliquer cela.
Ce qui peut choquer dans l'histoire de Popeye ce sont ces faisans inertes au bord de la route, mais on a le même phénomène avec certains animaux dit "sauvages" (en tout cas pas issus de repeuplement) qui viennent manger dans la main dans les parcs animaliers ou les grands parc américains...
OK avec Candide, bien sur, chacun chasse plus blanc que le voisin. Dis-moi ccomment tu chasses que je te critique...Est ce plus répréhensible de pratiquer ce sport que de tuer 50 bécasses dans l'année (dans le PMA) ou 200 grives ou palombes, ou des sangliers de laché (sanglier15 : d'après une revue cynégétique de ce mois-ci la moitié des sangliers tués dans le cantal sont issus de laché )??? je vous laisse juge.
Comment fait la ménagère de moins de 50 ans pour acheter son faisan pour les fêtes de Noël (en tout cas ce n'est pas moi qui lui donnerait le mien)??. Réponse : elle l'achète chez son boucher, qui se fourni à rungis, qui se le procure ... dans les chasses commerciales (tué au fusil par des tireurs) ou dans les élevages (tué je ne sais comment, par le volailler). Ce que je veux dire, c'est que pour avoir des faisans à l'étalage des volaillers, il faut bien que quelqu'un les tue.
La chasse est un sujet qui soulève les passions, on n' arrivera jamais à tous s'entendre sur tout c'est certain.
Il y a ce que la loie nous autorise de faire mais aussi nos habitudes, notre culture régionale, notre éthique personnelle et peut-être aussi parfois nos petits "braconnage".
Tout cela est très compliqué et disparate.
Par exemple chez moi on ne tirerait jamais une tourterelle et dans le sud on n'est près a braver la loie et les forces de l'ordre pour continuer à la tirer.
J'ai vu dans d'autres post qu'il y a beaucoup plus d'endroits que je ne le pensais qui tirent encore à la chevrotine.
Qu'est ce qui est plus répréhensible: le breton qui tire ses 50 bécasses au chien d'arrêt dans les règles de l'art ou celui qui tuera ses deux bécasses annuelle à la passe?
Pas si évident que cela je trouve.
Chacun apporte son témoignage et donne son avis ce qui est intéressant.
Par contre c'est vrai ce qui est désagréable ce sont les gens de mauvaises fois qui veulent toujours avoir absolument raisons et le dernier mot.
Et parfois en manque d'arguments ils cherchent la moindre petite contradiction de l' "adversaire".
Je crois qu'il s'agit plus d'un problème de personne et de caractère que vraiment un problème de chasse.
Mais on repère très vite ces gens là.
Parfois certains se sentent agressés et sont peut-être trop susceptibles.
Je ne sais pas trop.
Un peu comme notre ami Patrick qui nous disait qu'il tirait ses coqs de repeuplement et qu'ils étaient très beaux et qu'on serait sûrement heureux également de les tirer,... On ne lui reprochait absolument rien de tout cela mais il a pris la critique du lâcher du gibier de tir contre lui.
Personne n'a la science infuse et ne détient de vérité.
A peu près tous nous tirons du gibier de tir et parfois ne connaissons même que cela car les populations sauvages de faisans sans apports réguliers de lâchers il ne doit pas y en avoir tant que cela.
Et le faisan commun près tout est-il vraiment un gibier naturel chez nous?
Je crois que ce que nous reprochons aux chasses à la journée c'est un peu ce que nous faisons tous dans nos ACCA à petite échelle.
Il y a quand même unanimité je crois pour dénoncer le lâcher du matin ou de la veille au soir.
Alors à partir de quelle date avant le tir le lâcher est-il éthiquement acceptable?
A vous de me le dire.
On peut y réfléchir ensemble.
Et puis pour être franc avec vous si je suis invité un jour gratuitement dans une de ces grandes chasses à la journée que je critique totalement avec vous... et bien je croie que j'irais.
Et entre nous serait-il raisonnable de refuser?
De beaux territoires bien aménagés avec des haies qui sentent la haie, des buissons qui sentent les buissons, des cultures à gibier avec du gibier, des chiens d'arrêts qui font l'arrêt, et des retrivers qui rapportent et des centaines d'oiseaux qui volent de partout comme dans les cassettes vidéo,...
Ou dois-je refuser au nom d'une éthique placée au dessus de tout?
La tu m'interresse peu tu me dire le nom de cette revue que je lisse cet article.
j'aimerai bien savoir sur quel partie du Cantal a été faite tout de meme. Peut etre vrai mais le plus malheureux c 'est peut etre que nous avons jamais eu de suivie cinégétique.
A la rigueur je ne critiquerai pas ce mode de chasse mais plutot ce qui nous vende. Je n'ai rien contre le lacher de gibier mais plus contre le fait que ce genre de film n'apprend rien a personne
Je consoie qu'un jeune ayant été élevé dans ce type de chasse puisse aimer. Pourquoi le sanglier la palombe le canard? Principalement car c'est avec ca que l'on a appris a la chasse. Il on leur principe comme nous.
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