@denis 08 wrote: Actuellement on refait une réintroduction de faisans, ça a le même principe que la réintroduction d'ours
Pour parler de REintroduction d'une espèce, il faut que l'espèce en question ait été présente à un moment ou un autre sur le territoire dont s'agiit.
Or le faisan n'est en aucun cas une espèce indigène, mais totalement exotique. On l'a donc INtroduit, et non réintroduit
Contrairement à l'ours qui a toujours été une espèce autochtone, et dont on n'a fait que renforcer les populations.
Et qu'on ne soulève pas le problème de la pureté de la race, car slovène ou pyrénéen, il y a unité spécifique.
Mais au final, les deux tentatives d'apprentis-sorciers qu'ont été les promoteurs de cette introduction du faisan ou ce renforcement des populations d"ours sont deux échecs pitoyables.
La première, parce que le faisan inadaptée à nos biotopes, est devenue une cocotte de lâcher, archétype de la dérive de la chasse française.
La deuxième, parce que les ours ne peuvent pas survivre dans nos pyénées qui n'ont strictement plus rien à voir avec les pyrénées qu'ont connues leurs ancêtres.
@denis 08 wrote: mais c'est pas l'état qui paye, comment ça se fait!
Et donc finalement dans les deux cas, beaucoup d'entre nous payent deux fois
:
- une première comme contribuable pour des ours programmés pour disparaître.
- une deuxième comme chasseurs pour des cocottes de basse cour, sans le moindre intérêt pour les vrais chasseurs.
Alors, quand on fait des c.......... aussi grosses que les lâchers de volailles, on peut difficilement critiquer les écolos qui ne font ni pire ni mieux.
Merci, Denis, d'avoir soulevé ce problème, et tenté ce parallèle.
Maurice