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Amis sauvaginiers, Bonsoir et quelle tristesse On ne peut décidemment jamais être tranquille dans nos marais. Je suis totalement en accord avec toi Tartarin quand tu avances le poids économique que représente les achats de Noël dans la grande distribution. Moi-même, travaillant en supermarché, je me souviens très bien de la psychose qu'avait représenté la sur-médiatisation du premier cas français de grippe aviaire sur le chiffre d'affaire de nos rayons volailles ... Du jour au lendemain, les clients boudaient poulets et autres découpes de dindes. Il fallait le voir pour le croire, les propos qu'ils me tenaient et la manipulation dont ils avaient été victimes sans se rendre compte de rien. Ils avalaient vraiment tout se qu'on leur disait sans même réfléchir un temps soit peu
Demain, je vais faire la passée du soir et en me rendant sur mon lieu de chasse je croiserai un grand nombre de fermes. Je suis assuré de voir poulets et autres pigeons se ballader en totale liberté C'est certain !!!
Nous allons encore une fois jouer au bon chasseur, sage et respectant les règlements mais tout ça est vraiment écoeurant
@ Bientôt et bonne fin de saison à tous en espérant un avenir plus serain pour tous les amoureux de la chasse au gibier d'eau
Appelants : la régionalisation en application – Calvados, Côtes d’Armor, Finistère, Ille et Vilaine, Manche et Seine Maritime concernés
On savait l'arrêté de régionalisation du niveau de risque épizootie par le virus H5N1 prêt à sortir.
Les cygnes anglais trouvés morts début janvier ont été l'occasion de l'affiner. Aujourd’hui, le dispositif est devenu réalité.
Par 2 arrêtés du 24/01/08 du Ministère de l'Agriculture et de la Pêche, le principe de la régionalisation est adopté (JO n° 22 du 26/01/08 – Texte n° 27) et appliqué (même JO – Texte n° 26).
L'article 4 du texte n° 27 indique que la régionalisation est possible pour les niveaux de risque épizootique sur le territoire national quand un cas de H5N1 hautement pathogène est détecté dans l'avifaune sauvage dans un pays voisin (niveau modéré) ou en France même (niveau élevé ou supérieur).
A noter, dans l'article 3, un alinéa qui semble interdire ces automatismes lorsque l'avifaune sauvage ne serait pas en cause : « l'apparition d'un foyer d'Influenza aviaire sur des oiseaux captifs pour lequel toute hypothèse de contamination par l'avifaune sauvage a été écartée ne constitue pas un critère pouvant modifier le niveau de risque épizootique ». L'ANCGE avait dénoncé quelques amalgames à ce niveau.
Ces 2 points constituent une avancée notable en matière d'usage des appelants (interdit, ainsi que le transport, à partir du niveau modéré).
Il reste pour l'ANCGE à obtenir une réévaluation de ce niveau de risque à élevé. Cela limiterait le problème de l'interdiction de l'usage des appelants en France au seul cas où un oiseau de l'avifaune sauvage serait découvert sur le territoire national porteur du H5N1 hautement pathogène, sur un secteur biogéographique qui serait défini par l'AFSSA.
Si l'évolution actuelle est favorable, celle que nous souhaitons serait bien meilleure.
Pour l'instant, en vertu du texte n° 26, 6 départements restent en niveau de risque modéré pour leur proximité avec le Dorset, dans le Sud Ouest de l'Angleterre. Le triple paradoxe de cette situation, qui conforte notre demande de réévaluation du risque, est que, depuis début janvier, plus aucun cas de mortalité dans cette réserve de cygnes n'a été révélé, que ces cygnes tuberculés, plutôt oiseaux de parcs et bassins qu'autre chose, ne traversent jamais la Manche et que la migration postnuptiale semble aujourd'hui bien terminée dans l'attente du début de celle de printemps.
Enfin, une petite anomalie à signaler.
Le schéma de régionalisation qui couvre tous les départements littoraux de la Normandie et du Nord de la Bretagne, ne reprend pas le département de l'Eure, petit loupé que beaucoup n'auront pas manqué de relever. Le dispositif préconisé par l'ANCGE aurait permis d'éviter ce genre d'erreur.
(JORF n° 0022 du 26 janvier 2008 – Texte n° 26 – Texte n° 27).
@ Jean Etienne Futura-Sciences.com Le 15 janvier 2008 wrote:Grippe aviaire : la spécificité de la variante humaine enfin comprise
Une différence de récepteurs cellulaires explique la rareté de la transmission de la grippe aviaire de l'oiseau vers l'homme. Cette découverte ouvre de nouvelles perspectives pour la détection d'éventuelles sources pathogènes aux humains. La première étape d'une infection par un virus est sa fixation sur la cellule hôte. Celle-ci s'accomplit par liaison d'une protéine virale à un récepteur de la surface cellulaire, une glycoprotéine pour les vecteurs de la grippe aviaire. Mais les virus ont leurs préférences et ne s'accrochent pas tous aux mêmes récepteurs... Voilà qui explique pourquoi la transmission de l'oiseau à l'homme est si rare. L'équipe du professeur Ram Sasisekharan, chercheur au Massachusetts Institute of Technology (MIT) a découvert que les virus grippaux de type aviaire H5 et H7 se fixent sur une glycoprotéine de forme conique qui n'est présente, chez l'homme, que dans son système respiratoire inférieur et non dans les muqueuses nasales ou la gorge, où les récepteurs, en forme de parapluie, sont en revanche du goût des virus grippaux humains de type H1, H2 et H3. La préférence des virus infectant l'homme pour les voies respiratoires supérieures avait déjà été démontrée, mais elle restait inexpliquée. Cette caractéristique met l'homme à l'abri de la transmission du virus aviaire via des gouttelettes riches en virus provenant de la toux et des éternuements des sujets infectés. C'est pourquoi la maladie se transmet difficilement entre êtres humains, alors que les oiseaux s'infectent facilement entre eux, par ingestion d'aliments contaminés par les fientes ou déjections.
Une mutation à surveiller.
Cette spécificité des virus grippaux aviaire et humain pourrait permettre d'identifier plus rapidement les souches susceptibles d'infecter l'homme. Elle pourrait aussi faciliter la détection d'une éventuelle mutation qui, en donnant au virus aviaire la capacité de se fixer à d'autres récepteurs, faciliterait sa transmission aux populations humaines. Une nouvelle souche du virus présentant cette caractéristique nouvelle pourrait alors prendre de court les systèmes immunitaires et les vaccins existants, rendant une telle propagation à la fois plus efficace et plus mortelle pour l'homme.
L'arrête permettant la mise en œuvre de la régionalisation des mesures de sécurités en cas de découverte de H5N1 est paru au journal officiel du 26/01/2008
Le texte du JO du 26/01/2008 (TEXTE 27)
Dans le même temps le niveau de risque a été abaissé a "faible" sur l'ensemble du territoire métropolitain (Autorisant a nouveau l'usage des appelants) sauf pour les 6 départements suivant ou il reste a "modéré" (usage des appelants interdits) : Calvados, Côtes-d'Armor, Finistères, Ille-et-vilaine, Manche et Seine-Maritime
Un cas H5N1 a été diagnostiqué sur un oiseau sauvage en Suisse, a indiqué jeudi l'Office vétérinaire fédéral, précisant que ce cas est le premier découvert dans le pays depuis deux ans.
Porteur du virus H5N1, le canard, un fuligule milouin, ne présentait pas de symptômes de maladie, a précisé l'Office dans un communiqué.
L'oiseau a été diagnostiqué sur le lac de Sempach (centre) dans le cadre d'un programme de surveillance officiel où 200 échantillons prélevés sur des oiseaux ont été analysés. La date du dépistage n'a pas été précisée.
Résultat:la France adapte son dispositif de protection et de surveillance et remonte son niveau d'alerte
Les autorités suisses ont confirmé le 27 mars 2008 un cas d’influenza aviaire H5N1 hautement pathogène sur un canard sauvage. Il s’agit d'un fuligule milouin échantillonné dans le cadre du programme de surveillance officiel sur le lac de Sempach (canton de Lucerne).
Compte tenu de cette situation, Michel Barnier, ministre de l’agriculture et de la pêche, a décidé d’élever le niveau de risque de « faible » à « modéré » sur l’ensemble du territoire métropolitain. L’arrêté fixant le niveau de risque doit être publié au Journal Officiel le samedi 29 mars 2008, les mesures ci-dessus entreront en vigueur le lendemain.
Le dispositif de protection et de surveillance en vigueur en France est notamment complété par les mesures suivantes :
interdiction des rassemblements d’oiseaux dans les communes des zones à risque particulier prioritaires (dont la liste figure en partie 1 de l’annexe 7 de l’arrêté du 24 janvier 2008) ;
dans ces mêmes zones à risque, les volailles et les oiseaux doivent être protégés (par confinement ou mise sous filets) afin de prévenir tout contact direct ou indirect avec les oiseaux vivant à l’état sauvage ou doivent faire l’objet de mesures alternatives avec une visite vétérinaire d’évaluation2 ;
interdiction du transport d'appelants sur l’ensemble du territoire métropolitain.
Par ailleurs, l’AFSSA est saisie sur l’opportunité de régionaliser ces mesures compte tenu des risques épidémiologiques.
En France, le dispositif de prévention et de lutte contre l’influenza aviaire repose sur une surveillance continue de la faune sauvage et des élevages, et sur la mise en place de mesures proportionnées au niveau de risque.
Sur le terrain, la mobilisation de tous les acteurs de ce dispositif (éleveurs, services vétérinaires, office de la chasse…) concourt à la protection des élevages français.
Contacts presse :
Service de presse du Cabinet de Michel BARNIER : 01 49 55 59 74
Service de presse du ministère : 01 49 55 59 82 / 60 11
(1) Arrêté du 24 janvier 2008 relatif aux niveaux du risque épizootique en raison de l’infection de l’avifaune par un virus de l’influenza aviaire hautement pathogène et au dispositif de surveillance et de prévention chez les oiseaux détenus en captivité.
(2) Annexe 5 de l’arrêté du 24 janvier 2008 (guide de bonnes pratiques sanitaires).
Liste des 75 zones à risque prioritaires ou complémentaires dans le cadre de l'influenza aviaire
1 VAL DE DURANCE
2 FLEUVE ET VALLEE DU RHONE
3 FLEUVE L'ISERE
4 LAC DU BOURGET
5 ISTHME DU COTENTIN
6 LA DOMBES
7 LAC DE GRANDLIEU
8 LA BRENNE
9 PLAINE DU RHIN
10 CAMARGUE
11 ETANGS DE BERRE ET ENVIRONS
12 RADE DE BREST
13 FLEUVE ET VALLEE DE L'YONNE
14 ESTUAIRE ET VALLE DE SEINE
15 VALLEE DE L'EURE
16 LA SOLOGNE
17 PLAINE DU FOREZ
18 MARAIS D'OLONNE ET ENVIRONS
19 NORD-EST DU DEPARTEMENT 35
20 MOEZE-MARENNES SEUDRE -ILE D'OLERON
21 MARAIS D'YVES
22 DPM : COTES D'ARMOR A Pte St MATHIEU
23 ILE DE RE
24 ETANGS MONTPELLIERAINS
25 VALLEE DE LA MOSELLE
26 ETANGS DE MOSELLE (DONT LINDRE)
27 LA GIRONDE
28 ESTUAIRE DE LA LOIRE
29 CHAMPAGNE HUMIDE ( DONT LAC DU DER)
30 BASSES VALLEES ANGEVINES
31 DPM : Pte DE PENMARC'H AU MORBIHAN
32 LA WOEVRE
33 ESTUAIRES TRIEUX, JAUDY, ANSE DE PAIMPOL
34 FLEUVE ET VALLEE DU DOUBS + HAUT DOUBS
35 DPM: DE MESQUER AU CROISIC ET BAIE DE VILAINE
36 ZH ENTRE VITRE ET LAVAL
37 GOLFE DU MORBIHAN ET BAIE PLOUHARNEL
38 BASSIN D'ARCACHON
39 LITTORAL DU PAS DE CALAIS
40 ETANGS DE CANET+VILLENEUVE DE LA RAHO
41 LA SEINE:FLEUVE ET GRAVIERES
42 LA SEINE
43 RETENUE DU CEBRON
44 LITTORAL PICARD
45 COTE ATLANTIQUE : RADE DE LORIENT
46 L'AUTHIE:BASSE VALLEE ET MARAIS ARRIERES
47 MARAIS POITEVIN OUEST
48 BAIE DE BOURGNEUF ET NOIRMOUTIER
49 FLEUVE LOIRE EN BOURGOGNE
50 DPM : BAIES LANCIEUX, ARGUENON, FRESNAYE
51 BAIE D'YFFINIAC (DPM et barrage)
52 COURS DU RHIN
53 ETANGS DU NARBONNAIS
54 BAIE DU MONT ST MICHEL ET ZH DE PLEINE-FOUGERES
10 avril 2008 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 17 sur 116
. .
Décrets, arrêtés, circulaires
TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE
Arrêté du 9 avril 2008 qualifiant le niveau du risque épizootique en raison d l’infection de la faune sauvage par un virus de l’influenza aviaire à caractère hautement pathogène
NOR : AGRG0809091A
Le ministre de l’agriculture et de la pêche,
Vu le code rural ;
Vu l’arrêté du 24 octobre 2005 pris pour l’application de l’article L. 221-1 du code rural ;
Vu l’arrêté du 24 janvier 2008 relatif aux niveaux du risque épizootique en raison de l’infection de la faune sauvage par un virus de l’influenza aviaire à caractère hautement pathogène et au dispositif de surveillance et de prévention chez les oiseaux détenus en captivité ;
Vu l’avis de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments en date du 9 avril 2008,
Arrête :
Art. 1er.
? Le niveau du risque épizootique tel que défini à l’article 3 de l’arrêté du 2 janvier 2008 susvisé est qualifié de faible sur l’ensemble du territoire national métropolitain.
Art. 2.
? L’arrêté du 28 mars 2008 qualifiant le niveau du risque épizootique en raison de l’infection de la faune sauvage par un virus de l’influenza aviaire à caractère hautement pathogène est abrogé.
Art. 3.
? Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Je suis d'accord avec toi il faut malheureusement s'habituer dans l'avenir à subir de nombreux arrêtés qui nous priverons ou non de l'usage de nos appelants dans nos zones humides.
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