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Me voila de retour, d'une petite semaine de chasse, que dis-je ...
D'une grande semaine de chasse, sur le littoral Manchois
Semaine "Grande par le prestige et la qualité mais petite par la durée"
Bref je vais essayer de vous conté notre aventure en huit étapes correspondant au huit jours passé sur place:
Vous aurez bien sur la version officiel
Premier jour : « $TART »
Arrivée à peine quelques heures plus tôt mes amis viennent me chercher à la gare. Là j’apprends qu’ils ont déjà preuve d’une chanceuse adresse, puisque le plus inexpérimenté à déjà fait 3 pièces.
Bien décidé à saisir également ma chance, je ne perdis pas un instant et pris tout juste le temps de modifier ma tenue guère appropriée.
A peine arrivé, à peine reparti pour rejoindre l’un des lieux de nos méfaits, histoire de profiter du moment crépusculaire et de la marée, mais cela ne donnera rien.
Nous donc rentrerons nous reposer.
Deuxième jour : « Mise en Jambe »
Là nuit fut courte, mais dès l’aube la frénésie nous gagne et nous motive pour nous sortir de nos lits.
Après un petit déjeuner vite expédié nous nous rendons en fond de baie ou notre plan est rapidement mis à mal face à l’absence des bécassines.
Puis la partie connaît un regain d’intérêts lorsqu’un jeune Colvert s’élève dans les herbus, nous le ferons basculer sous le regard envieux d’huttiers sur le retour de la nuit.
Notre ascension à travers les prés salés prend alors un sens plus sympathique, quelques courlis s’envolent et sous nos sifflements, l’un d’en eux vient se perdre dans ma gerbe de plomb.
Heureux, nous décidons d’en rester là et de continuer cette belle matinée en suivant le mouvement des oiseaux à travers les marées. Mais comme souvent à ce jeu les premiers jours sont difficiles, nous voyons bien quelques oiseaux mais ne pouvons en profiter pleinement car trop loin, trop d’eau, mal placé etc…
Néanmoins, nous arriverons quand même à décrocher un second courlis lors de marée du soir, bien sur celui-ci tombe à l’eau et je suis obligé de laisser tomber mes vêtement pour partir le chercher.
Troisième jour : « La machine est en marche »
On dit souvent que la nuit porte conseil, et nous décidons de par ce faite de s’octroyer une nuit à rallonge avant de renouveler nos actions de la veille.
Mais, malgré notre entrain, notre grâce mâtinée nous force à laisser tomber les bécassines pour partir directement sur la marée montante.
En prenant soin de ne pas réitérer les erreurs commises au deuxième jour, nous installons les formes et prenons place sur nos postes d’affuts, la marrée monte, les oiseaux volent et un groupe d’une dizaine de pies vient à la pose dans nos formes.
On réplique par une rafale de 9 coups de fusils, trois oiseaux tombent à l’eau et encore une fois « Seul mon caleçon » m’accompagnera pour chercher les oiseaux dans le courant.
Quatrième jour : « L’expérience parle »
Quand je parle d’expérience, je veux dire qu’enfin la chance du débutant de l’ami « Calas » semble être tombée.
En effet après une nouvelle tentative sur la marée du matin, nous entamons une virée dans les herbus, quelques manœuvres sur les courlis échouent, puis deux bécassines essaient de me fausser compagnie, une n’y arrivera pas...
Quelques minutes plus tard, l’ami tartarin fait une action similaire sur un joli gambette.
Après quelques kilomètres de marche, histoire de continuer notre journée nous partons en reconnaissance sur un lieu fort sympathique qui sera si le règlement nous le permet un lieu de chasse fantastique. Puis vient le moment de conclure la journée par une petite passée sur un lieu plus fréquenté par les canards. Alors que notre attention se relâche, un colvert vient se poser à quelques dizaine de mètres de notre affut, j’approche me lève, Et merde il était plus loin et malgré une tentative de tir désespéré celui-ci s’en ira.
Je suis mauvais…
Cinquième jour : « On profite du marseillais avant son départ »
Sous le soleil, écrasant de la manche nous attaquons une dernière journée pleine d’émotions…
Tout d’abord nous réalisons une nouvelle chasse en fond de baie, histoire de trouver une bécassine ou deux, mais celle-ci ne sont pas là. Alors nous exécutons plusieurs manœuvres sur des courlis, ce qui aboutira par un oiseau dans le carnier.
Suite à notre sieste journalière, nous avons décidé d’errer dans les herbus habituels, avec l’espoir de voir quelques courlis et de trouver une bécassine ou deux.
Mais voila, en bon parisien fatigué que je suis, les courbatures ont raison de moi, je laisse donc manœuvrer mes amis et me poste en un lieu stratégique.
Ces derniers lèveront bien quelques oiseaux, mais arriveront encore bredouille à ma hauteur.
Là une séance de débriefing s’impose, et rapidement une évidence apparaît, « Le poste ou nous sommes est très bien, pourquoi ne pas y rester ? »
Après quelques minutes de réflexion, la réponse est donnée par deux oiseaux posés dans un courant à quelques dizaines de mètres.
Nous en discutons et je fini une nouvelle fois par me lancer dans une approche qui se conclura par un oiseau à terre.
Sixième jour : « Miséroïde climatique, les corps se reposent »
Notre amis reparti, nous avons du faire face à la contrainte climatique qui nous à forcé à battre en retraite pour la journée.
Septième jour : « Utilisation des Hutteau »
Après une bonne journée de repos forcé, inutile de vous dire que nous étions bien remonté, d’autant plus que nous étions décidé à utiliser pour la première fois les ‘hutteau’ acquis par l’ami tartarin75.
Après avoir bien visualisé les lieux, pris connaissance de la hauteur d’eau nous choisissons un banc de sable qui nous permettra de chasser tranquillement tout en étant sur l’axe de passage de oiseaux.
Après quelques minutes d’installation nous voila près à officier, mais on a beau atteindre un optimum de préparation et de camouflage s’il n’y a pas d’oiseau, il n’y a pas d’oiseau.
Seul un joli cormoran prendra la peine de venir à la pose
Il est donc temps de se rabattre sur notre fidèle poste pour la passée du soir, surtout que pour la première fois la marée ne nous obligera pas à sortir de bonne heure.
Arrivés sur place, nous posons comme par habitude nos blettes, et après une seconde tentative un pointu passent l’arme à gauche.
La lune tombe et notre espoir s’évanouie, et au moment ou l’on commence à ranger, une déflagration nous amène 7 colvert qui posent bien plus loin dans un courant, j’approche mes ses dernier sont définitivement trop loin et repartirons sans être véritablement inquiété par mes tir.
Huitième jour : « The €ND »
Toutes les bonnes choses ont une fin, il est samedi et je vais devoir repartir sur paris.
Nous nous levons quand même de bonnes heures l’histoire de faire un dernier tour à la bécassine, et nous verrons beaucoup d’oiseaux (Bécassine, Vanneaux, Courlis, Barge, canard)
Mais ceux-ci sont trop loin, trop rapides, et je suis encore une fois trop à l’ouest
Bref, la semaine de charme se termine, il est 15h20 et mon train part.
J’ai passé une bonne ouverture dans une ambiance amicale, à travers des paysages toujours aussi splendide et face à une faune bien présente.
Je remercie mes amis « Calas pour sa présence » et Tartarin75 pour son accueil.
Ps: Il inutile de rappeler que la photo sis au cinquième jour date de l'an dernier
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