Bonsoir,
Mille regrets de ne pas avoir commencé par vous féliciter tant pour votre approche (je devrais écrire "pour vos approches" en incluant celle du broc parti) que pour votre tir.
En réalité, je n'ai pas d'avis "qualitatif"
quant aux pratiques respectives, de pays à pays.
Fréquentant actuellement beaucoup la France, je me suis rapproché de l'ANCGG et j'ai souhaité passer le brevet d'abord dans l'esprit d'une sorte de "formation continue" mais aussi pour mieux percevoir les pratiques de votre pays.
J'ai constaté une compétence française absolument indiscutable en matière de gestion du grand gibier mais aussi quelques différences dans la sensibilité quant aux pratiques qui touchent à la déontologie.
De toute évidence, le respect qui est le vôtre des pratiques suggérées vous a conduit à faire deux approches pour conclure.
Non seulement vous n'y avez rien perdu mais, en plus, vous y avez gagné un petit surplus de moments intransmissibles car l'approche, vous l'avez vécu, est autant faite des " Bon sang, dire que j'y étais presque parvenu" que de la pression sur la queue de détente.
D'ailleurs, la petite "faiblesse" de la chasse à l'approche est que une fois le gibier prélevé, la chasse cesse alors que en battue, si les consignes du Directeur de chasse le permettent, deux prélèvements par la même personne ne sont pas rares.
Je sais bien que nous sommes sur un forum de chasse, mais - maintenant que vous avez goûté à l'approche- oserais-je vous suggérer d'essayer aussi la chasse photographique ?
L'essayer (même avec un appareil photo"premier prix" pour l'approche du chevreuil) c'est se faire attraper par le virus.
L'avantage est que vous pouvez changer de cible sans changer de chevreuil car lors d'une première approche vous l'aurez photographié sous tel angle, puis vous voudrez le photographier sous tel autre.
Erreur à ne pas commettre : donner un nom à tel chevreuil car la chasse à tir devient moins naturelle après.
Ne pas trop pratiquer non plus vers les faons ... pour la même raison