En fait je ne pense pas que la chasse doit penser son avenir autour de la seule question des antis. D’ailleurs il faut bien cerner ce que l’on entend par typologie d’anti-chasse : le fondamentaliste, l’ignorant, l’écologiste bohème, le militant ?
J’ai déjà pas mal causé dans ce forum sur ce sujet mais pour résumer:
1. Rester suffisamment nombreux ! A mon avis la lutte contre l’érosion de nos effectifs doit être LA priorité. Chacun se doit d’y participer, et la chasse doit changer de modèle marketing, sa communication, et s’ouvrir à un plus large public!
2. Etre unis et irréprochables : les chasseurs sont trop souvent divisés, et fournissent trop souvent par leur comportement les arguments aux antis. Les structures encadrantes doivent assurer leur rôle, et je suis favorable à la création d’une organisation disciplinaire interne.
3. Passer définitivement de la chasse cueillette insouciante à la chasse gestion. Le rôle de la chasse en faveur de la biodiversité est inscrit dans la loi, à nous de le démontrer chaque jour. Mener des études scientifiques démontrant l’impact positif de la chasse, cela passe par la traçabilité de nos prélèvements et de nos observations.
4. Dialoguer, travailler avec toutes les organisations de gestion de la nature. Nous avons une ambition commune qui est la protection des habitats, la santé des populations animales et la biodiversité. Il est grand temps de se parler. Je pense même que la chasse doit collaborer à des actions concernant des espèces non chassables. Cette collaboration marginalisera les fondamentalistes anti-chasses au sein des assoc écolos.
Sous ces grandes thématiques se cachent une multitude d’actions à mener, comme par ex l’interdiction du gibier de tir et de certaines chasses commerciales, l’accueil de non chasseurs lors de journées….La majeure partie du combat sera politique en haut lieux mais il ne se fera pas sans la collaboration active de tous les chasseurs. En fait la chasse doit réaliser sa révolution, elle aurait du être faite il y a des années mais a été ratée par des dirigeants peu visionnaires.
Si nous réussissons cela, et les derniers Etats Généraux de la chasse marquent de bonnes orientations, alors les antichasses n’auront plus aucun argument, si ce n’est le rejet de principe au nom de leur morale, donc pinuts. Pour le reste on aura tout démonté sans leur parler, rallié une bonne partie des opinions même les + sceptiques à notre cause, la chasse aura définitivement sa place parmi les organisations écologistes, et on pourra sonner la curée des derniers intégristes

ou les laisser gesticuler dans leur coin…mais avant ya du boulot !!! fr;iend