@michel39 wrote:Non, mais c'est vrai,
sans faire de la chasse sur autrui...
Si tu es a 5 ou 10 mètres dans le bois, tu peux tirer un broc a la lisière et parfois il fait 5 ou 10 mètres dans la prairie avant de tomber...
Pas question sur ce forum de faire l'apologie du braconnage...Non mais !!!
Prendre soin d'avoir une éponge, de prélever un peu de sang et de faire une piste pour amener à l'anschuss.
Petit tour en Moselle ce dimanche, visite dans la famille histoire d’entretenir les bonnes relations avec neveux et nièces qui souvent grandissent trop vite.
Le sauvage que je suis ne tarde pas à s’ennuyer, parler chiffon ne va qu’un temps. Je ne suis qu’à 20 km de ma petite chasse, l’idée que j’avais derrière la tête a germé, l’anticipation de l’équipement dans la voiture était de la préméditation.
Je file non sans avoir bu un dernier café et mangé une petite douceur et je suis en lisière de forêt à 17 heures. Le paysans du coin a fauché les premiers regains, je me dis que ce serait bien tentant et que si maitre goupil passe par là il goutera à la freyr.
Je me cale contre un arbre et je digère tranquillement écoutant les bruits de la nature mais aussi de la civilisation qui perturbe ma méditation. Le soleil me dérange, je réalise soudain que je l’aurai en pleine face au couchant alors je me lève et je me bouscule de l’autre côté de l’enclave à pas de loup ou de tortue c’est selon après avoir lorgné attentivement autour de moi. 18 heures au clocher du village, une chevrette apparait comme par enchantement là ou j’étais assis, elle tourne souvent la tête vers la forêt, sans doute pour surveiller sa progéniture. Les ombres s’allongent mais il fait encore chaud, je tente quelques appels, réaction immédiate de la chevrette qui rentre au bois. Flute! Pipeau l’appeau ?? Je relance le pfiappel à quelques minutes d’intervalles, ça bouge sur ma droite cent mètres environ, je réitère en me tournant à l’opposé et me dissimule au mieux jumelles vissées sur les yeux. Un brocard que je pense jeune approche les pointes sont bien blanches, je ne vois pas bien la densité, je risque un nouvel appel, ça marche il arrive à moins de cinquante mètres le réticule de la lunette est au défaut de l’épaule, il s’arrête, hésite, moi pas ! boum. Les honneurs, tout le tintouin, il fait chaud, je dois faire vite, un ami du village a une chambre froide et après avoir négocié, deux épaules plus tard il accepte de découper la bête suivant les pointillés et cuire la tête pour mardi.
Retour vers les Vosges un peu fatigué pas la table, une bonne nuit de repos pour remettre tout ça d'aplomb.