Comment sont payé les dégats du grand gibier ?

Dans ce forum débattez entre chasseurs et non chasseurs. Respect, rigueur et écoute sont les mots d'ordre...
patrice78
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Message par patrice78 »

@niouf-niouf wrote:

Enfin pour les sollutions de la ligue ROC, ASPA, je ne préfère pas m'exprimer telement c'est bidon.

Mais j'aimerai qu'on essaye d'interdir la chasse 2 ans voir 3 :idea:



Et je vous racconte même pas comment on va s'éclatter devant des compagnie de 70 sangliers d'un coup :P :P :P :P :P

Bon faudra peut etre que "Nicolas-Clinton" face voté un nouvel impôt dans un autre grenelle de l'environnement, mais le contribuable se rendra peut etre conte que le chasseur a un role d'utilité publique.



Je pense la même chose, mais cela ne durerait pas plus d'un an.

Raccrocher le fusil mais aussi toutes les actions qui vont avec. Il faudrait que certain retrousse leurs marches à notre place
triple b25
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Message par triple b25 »

et pours le loup c'est pareil a+
patrice78
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Message par patrice78 »

Bonjour,

iap32, tu sembles être pour la réintroduction de l'ours en France.

Pourrais tu nous faire partager tes motivations sur ce sujet.
iap32
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Message par iap32 »

iap32, tu sembles être pour la réintroduction de l'ours en France.

Pourrais tu nous faire partager tes motivations sur ce sujet.



Bien sur que je sur pour la réintroduction de l'ours. et les raisons ne manque pas. (va sur des sites genres ours-loup-lynx.info)



Juste un extrait pour comprendre pourquoi les bergers détester les loups/ours :





Mauvaise cohabitation ours-loups et moutons : voici la vérité





Une brebis mangée par un loup est remboursé 2 à 3 fois son prix de vente. De plus, de gros efforts sont effectués au niveau des aides. Mais pourquoi beaucoup de bergers continuent-ils à détester les grands prédateurs, alors qu'ils sont logiquement loin d'être perdant ?





1) Les aides :







Extrait du Sud-Ouest du 23 août 2006 :



« L'arrivée de nouveaux ours dans les Pyrénées centrales et le soutien à ceux qui vivaient encore en haut Béarn ont effectivement permis d'aider et de faire évoluer le pastoralisme. A commencer par le statut et les conditions de travail des bergers. Aujourd'hui, ils sont tous déclarés, touchent des salaires décents, ont une couverture sociale et prennent même des congés. Tout cela grâce aux aides "ours" dont bénéficient les propriétaires éleveurs et les groupements pastoraux.



D'autre part, tout le matériel nécessaire aux bergers dans leurs cabanes d'estives est héliporté gratuitement en début de saison. Les fromageries des cabanes ont été rénovées et mises aux normes européennes sans que les éleveurs déboursent 1 cent, comme pour la descente hebdomadaire des fromages à dos de mules en haut Béarn. Tout cela a été pris en charge à 100 % grâce aux financements débloqués pour l'ours. Comme les frais de téléphone portable ou de liaison radio avec la vallée, comme aime le rappeler Gérard Caussimont, le président du Fiep (Fonds d'intervention écopastoral).



On apprend encore que les clôtures sont payées intégralement et qu'une prime de 765 euros est versée par saison pour l'utilisation de ces parcs de nuit. Les apiculteurs sont également aidés, puisque les clôtures électriques de protection leur sont fournies gracieusement et qu'une prime de 80 euros leur est versée pour l'installation.



Toutes ces aides, payées par l'Etat, s'ajoutent aux primes classiques nationales et européennes attribuées aux éleveurs. Selon nos informations, le budget ours 2006 géré par le ministère de l'Ecologie s'élève à 2 200 000 euros. Sur cette somme, 815 000 euros sont versés au titre de mesures d'accompagnement. Le reste servant au fonctionnement de l'équipe de suivi et aux frais de transport des plantigrades entre la France et la Slovénie.



Tout compte fait, les ours ne sont peut-être pas une si mauvaise affaire pour le pastoralisme pyrénéen... »





2) Pourquoi le loup et les ours dérangent ?





Voici la réponse : Beaucoup de brebis ne sont pas déclarées afin de vendre au noir les agneaux. Il est donc difficile de se les faire rembourser !







Extrait de la publication mission-loup de France Nature Environnement :



« Il est de notoriété publique que la vente au noir des agneaux est pratique courante dans certains départements et notamment dans les Alpes-Maritimes.



Les ventes rapportent plus (environs le double) que par la voie officielle et déclarée (selon certaines sources, plus de la moitié des agneaux des Alpes-Maritimes seraient écoulé de cette façon). Voir enquête de Terre Sauvage, février 2002.



Le principe repose sur la non-déclaration d'un certain nombre de brebis-mères par troupeau de façon à ce que les naissances déclarées correspondent grosso modo à la production théorique des mères "officielles". L'effectif réel du troupeau est donc supérieur à l'effectif déclaré. L'éleveur ne perd pas d'argent public pour autant car la plupart des primes sont plafonnées à 350 têtes.



Il est probable que ce "surplus" échappe aux mesures prophylactiques de certaines maladies, notamment la brucellose, ce qui expliquerait les difficultés incompréhensibles à éradiquer la maladie.



Le loup bouleverse cette organisation car, en cas de prédation, l'établissement des constats de dommages implique un dénombrement du troupeau par l'agent assermenté qui risque de s'apercevoir bien vite que toutes les bêtes ne sont pas marquées. Et si la brebis tuée pas déclarée, il est difficile de se la faire rembourser ! Du coup, certains éleveurs ne déclarent plus leurs dommages, ils ont donc des pertes sèches en cas de prédation. D'où le braconnage.



Ces effectifs de brebis supérieur aux chiffres déclarés expliquent aussi le surpâturage catastrophique de nombreux alpages (qui a également d'autres causes) : quand un troupeau de 2000 brebis se nourrit sur un alpage qui ne peut en supporter que 1200 et qu'en plus il reste plus longtemps que prévu pour amortir encore plus la location, il n'est pas étonnant que les prairies d'altitude soient totalement dégradées, comme par exemple le vallon du Lauzanier en pleine zone centrale du Parc du Mercantour (autrefois un vallon réputé pour sa richesse floristique, aujourd'hui un vrai désert à cause des moutons). »
patrice78
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Message par patrice78 »

Bonjour,

Je n'ai pas encore été sur le site donc tu parles. Mais je n'ai pas eu une réponse de ta part, seulement des infos sur les indemnités et subventions accordées aux éleveurs.

Juste un commentaire sur :

"« L'arrivée de nouveaux ours dans les Pyrénées centrales et le soutien à ceux qui vivaient encore en haut Béarn ont effectivement permis d'aider et de faire évoluer le pastoralisme. A commencer par le statut et les conditions de travail des bergers. Aujourd'hui, ils sont tous déclarés, touchent des salaires décents, ont une couverture sociale et prennent même des congés. Tout cela grâce aux aides "ours" dont bénéficient les propriétaires éleveurs et les groupements pastoraux."



Il a fallu l'introduction de l'ours pour que la réglementation française soit respecté. Le SMIC existe depuis très longtemps si je ne me trompe.



Autre :

"le budget ours 2006 géré par le ministère de l'Ecologie s'élève à 2 200 000 euros. Sur cette somme, 815 000 euros sont versés au titre de mesures d'accompagnement"



Somme pris sur le budget du contribuable ( Là je crois que je suis pour une fois d'accord avec Maurice :D :D )



Alors j'attente toujours TON point de vue sur la réintroduction de l'ours
seb65
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Message par seb65 »

tu n'as pas donne tes motivations sur la reintroduction de l'ours

tu n'as fait que citer

la vie c'est pas un copier-coller
iap32
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Message par iap32 »

Quelques motivations pour la réintroduction de l'ours :



Tout d'abord l'ours à toujour exister en France. L'Homme (les chasseurs et les bergers (et non chasseurs/berger car j'ai vu que vous avez pas eu l'aire de comprendre...)) les ont détruits. Il est normal de les REintroduire. C'est protéger la biodiversité.



Les grands prédateurs ont une place dans l'écosystème. S'il étaient plus présent, les chevreuils et chamois serait réguler naturellement en Montagne.





Tout le monde admet qu'il faut des éléphants en Afrique. Alors pourquoi une telle question à propos de l'ours en France ? C'est naturel, évident, qu'il faut que l'ours soit abondant dans les pyrénées (déja qu'autrefois il était aussi présent dans les Alpes).
iap32
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Message par iap32 »

Tout d'abord l'ours à toujour exister en France. ). ==> Ces dernier siècles je parle, évidement. En gros avant que l'invention de l'arme à feu (et le poison) ne les détruisent.



Les grands prédateurs ont une place dans l'écosystème. S'il étaient plus présent, les chevreuils et chamois serait réguler naturellement en Montagne. ==> loups, lynx
patrice78
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Message par patrice78 »

@iap32 wrote:

Les grands prédateurs ont une place dans l'écosystème. S'il étaient plus présent, les chevreuils et chamois serait réguler naturellement en Montagne.



Là j'ai une réponse de ta part.

Comment : Si je suis ton affirmation la régulation doit se faire de façon naturelle, la loi de la jungle en quelque sorte sans que l'homme y prenne part à quelques différences d'€ pour les non chasseur.

Autre interrogation, l'ours est il un prédateur du chevreuil et du chamois :roll: :roll:

La je suis pas sure, mais ce sont les arguments favoris de certain, "prédation naturel".
tartarin75
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Message par tartarin75 »

Iap tu sais très bien ou alors tu as de grosses lacunes que la disparition de certaines espèces est due à la destruction de leur habitat et non à la pression de chasse...

Or l'habitat de la faune sauvage ce n'est pas les chasseurs qui le détruise bien au contraire....



@+
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