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Aiiiiie ! y'a quoi avec notre santé les papys ... il y'a 15 jours j'ai voulu cintrer un fer à chaud, il a ripé, par reflex j'ai voulu le rattraper et me suis brulé .. j'ai été au médecin qui a essayé de le soigner, mais malheureusement il s'est infecté en totalité et pourri .. chirurgie pour l'amputation .. et maintenant me voilà avec plus que 9 doigts icone-sad
Ca va aller .. bon rétablissement aux malades et bonnes fêtes de la st sylvestre à vous tous icone-smile
Je crois qu'il va falloir qu'on prenne bien soin de nous les pépés... icone-ecrit icone-ecrit icone-ecrit
De mon côté, hier avec la horde sauvage, une bonne nouvelle...enfin.... Mon sixième petit enfant est en route....chez mon fils aîné... icone-good icone-good icone-good
Meilleurs voeux à tous, et félicitations à papy Michel icone-coeur . AFRICA à ton expression je substituerais la mienne: mon dieu préservez moi de mes amis, mes ennemis je m'en charge.
Bonjour les papys,me voila débarrassé de mon fil à la patte en espérant que la fonction première de la machine revienne normalement.L'infirmière ne m'a pas laissé le temps de réver.
Rendez vous est pris pour d'autres examens.
Pourquoi cygne, elle était aussi moche que ça ton infirmière? Bon retour dans le monde libre.
Aujourd'hui j'ai bravé la tempête pour aller à l'affût, j'ai eu froid le museau, et une chevrette a essayé de me renverser alors que j'étais tranquillement assis à l'orée du bois. Je ne sais pas lequel des deux a été le plus surpris de voir l'autre, mais je n'ai même pas eu le temps de tirer. Il fallait être téméraire pour s'aventurer en forêt, deux gros arbres avaient déjà cédé à la force du vent, mon petit coin de régénération bien abrité m'a laissé un peu de répit.
A plus les papys.
Bonsoir les Papys,
Me voilà de retour pour la nouvelle année et il me semble que s'il y a un vœu à avoir, c'est la santé. Je vous souhaite qu'elle revienne que ce soit les prostates ou les doigts... Bon, et puis aussi la chasse (Il faut la santé pour la chasse, quoique que la chasse pouvant ramener le moral et donc la santé...) Je vous souhaite donc tout ça.
Dans mes contrées humides, le rythme ne ralentit pas. Après mes renards loupés, coup de fil de mon ami qui avait eu un petit pépin au cerveau (ou plutôt, dans le cerveau). Suite à ses opérations et tumeurs enlevées, la brouille familiale disparaissant, il avait récupéré la chasse familiale. Il avait donc organisé une magnifique passée aux pigeons sur son étang (cf CR de mi novembre que je n'ai pas manqué de vous faire), le voici que cherche à s'occuper des grosses bêtes de son territoire. Alors que nous devions prendre la route pour passer Noël dans ma famille le vendredi 22 au soir, voilà l'invitation qui tombe pour le samedi 23 après midi. Après négociations, j'ai l'autorisation de participer mais, avec conditions : d'abord faire le déjeuner du samedi midi pour les amis que ma femme à invité puisque nous décalons notre départ (- Chérie, je dois partir à 12h15 ayant déjeuné, Est-ce compatible avec un déjeuner ? - Démerde toi !) Bon... Autre condition, être rentré à 18h max pour pouvoir boucler le coffre et être rendu chez mes parents pour diner.
Bref, j'arrive à la bourre et à peine arrivé, je préviens mon ami que je filerai à l'anglaise dès la fin de traque.
Nous voilà une bonne quinzaine aux consignes. Depuis près de 10 ans, le bois n'a pas vraiment été chassé. On tire chevreuil (au 2) et sangliers (à balle), mais vu la population, on ne tire que l'animal de chasse histoire de ne pas faire le tableau en un quart d'heure. Pour le renard, il y a tolérance sur les dérobards, on a ordre de tirer.
Nous sommes 4 sur notre ligne. Un papy prend le premier poste au plus près des voitures (nous tenons d'ailleurs la ligne la plus proche des voitures). Puis, les 2 postes suivants se trouvent de chaque côté d'un roncier sous une ligne électrique. Ca sent bon, les coulées sont justes magnifique. Mais le temps de mettre quelques balles et cartouches dans les poches et de retrouver mon gilet, ma pibole et ma dague dans le bazar de mon coffre, mes deux compères ont pris de l'avance et ont pris les places. Je continue sur la ligne. Passé la ligne électrique, la taille est vielle, le bois est clair. Il y a trois postes marqués à la rubalise jusqu'à l'orée du bois et je suis seul. Il y a certes quelques coulées dans les feuilles mortes, mais minables par rapport aux passages sous la ligne électrique. Je commence à regretter de ne pas avoir pris la route de la maison. Je ne suis pas dans le coup. Après beaucoup d'hésitations pour choisir la coulée la plus fréquentée sur mon périmètre, j'opte pour choisir le meilleur arbre pour me planquer. Je jette mon dévolu sur le gros chêne, celui qui à défaut d'être à proximité d'une autoroute à chevreuils, est le seul susceptible de me masquer à la vue d'un éventuel animal. Je m'installe sans trop y croire.
Et puis, ça commence. J'entends d'abord un petit bruit devant. Je dresse l'oreille. Oui, un bruit de feuille. La traque n'est pas démarrée, mais d'autres ont du faire du bruit en se postant, ça se dérobe devant. Pas de chance, il y a quelques houx devant et c'est juste derrière. Je fais signe à mon voisin, mais lui n'a d'œil que pour la ligne électrique. Il ne me voit pas. Ca se rapproche, je vois les pattes sous les houx. Il n'y en a pas qu'un. On est maintenant à bonne distance et je la vois. Elle s'arrête écouter. Avance de quelques mètres. Se ré-arrête. Rameute ses petits, ré-avance. Attends ses petits. Se ré-arrête écouter. Elle est en travers de l'allée à 40m de moi et écoute derrière. Le vent est bon et mon arbre de bonne taille. Elle ne m'a pas éventé et est arrêtée à côté de moi avec ses 5 petits. Ils ne sont plus en pyjama mais ne font pas leurs 20 kgs. A peine des bêtes rousses. Elle, d'ailleurs, ne doit pas faire plus de 50 kg. Mais quel plaisir de les voir dans ces conditions ! Je leur tire ma casquette : "Bonjour Madame". Fini les regrets et la fatigue. Les souvenirs sont là. J'ai pus les suivre de l'œil jusqu'à ce qu'ils filent dans les ronciers de la ligne électrique en contrebas à près de 200m de moi.
Ca y est, le début de traque est lancé. Un premier chevreuil est lancé et raté. Ca tire sous la ligne. Un renard qui se dérobe. Il sera manqué par mon voisin, mais rerentrant dans la traque, il sera tué sur une autre ligne. Quelques minutes après, j'entends un petit bruit. Un autre renard se défile et passe en dessous de moi à une cinquantaine de mètres. J'ai pris ma pétoire qui a un canon lisse et un canon rayé. Compte tenu des consignes, j'ai un coup de 2, mais trop loin. Pour la balle, les conditions n'y sont pas. Il me semble qu'il y a des chiens dans la direction. J'ai beau être fichant, je préfère laisser passer et regarder.
Les chiens se rapprochent. Ils sont dans les ronciers sous la ligne électrique à une centaine de mètre. D'un coup, ça démarre. 15 beagles se mettent à gueuler d'un coup. Je suis accoudé contre mon arbre, je regarde mes voisins en me disant que ça va péter sous la ligne. Rien. Ca a pris un chemin de traverse. J'entends la cavalcade devant moi. Surtout, je me planque, si le chevreuil me voit, il est capable de refuser. Ca arrive à la ligne dans la coulée des sangliers de tout à l'heure, à une grosse 40 aine de mètres. J'épaule. Je jette un œil, je suis prêt ! M...de c'est un sanglier, il est seul. Le temps de changer le doigt de détente et je lâche ma balle. Et puis il ne se passe rien. Il n'accuse pas et continue sa route grand train.
Le temps d'envoyer un sms à mon hôte pour lui dire que manifestement j'ai loupé. Voilà les chiens qui se mettent au ferme à 150m. Le piqueux arrive en courant et sonne la mort ! La balle est entrée entre deux côtes sur l'arrière, à traversé les poumons, le foie, est ressortie au niveau du cœur, toujours entre 2 côtes, et n'a pas expansé du tout. La bête de 53 kg n'a pas accusé du tout, à fait 150m et est tombé raide.
Première balle de la saison sur un sanglier, mon cadeau de Noël avec un jour d'avance !
Le temps de mettre le bracelet, les chiens sont remis dans le roncier. Directement, ils lancent la mère et les 5 petits que j'avais aperçu en début de traque. Ils passent à mon voisin qui ne tire bien évidemment pas. Les chiens chassent à vue. Impossible de les couper. Ils ne seront récupérés qu'à la nuit.
Journée parfaite, me direz vous, sinon une petite phrase de mon ami lors des consignes : "Celui qui tue coupe". Et me voilà en tablier les mains dedans, moi qui voulait m'éclipser discrètement ! Bref, Madame râle.
Madame râle. Je suis tellement en retard qu'il n'est plus possible d'être à l'heure pour le diner. Avec les enfants, qu'à cela ne tienne, nous partirons dimanche matin. Sauf que je voulais aller retrouver les bécasses avec mon père Dimanche matin. Nous arrivons tard. Madame râle, ma mère aussi, les enfants sont fatigués et donc insupportables. L'ambiance est au top. Mon père et moi arrivons quand même à nous éclipser 2 petites heures dimanche. Les bécasses ne sont pas là. A peine un arrêt. Entre deux houx, créneau de tir de 2m. Avec l'énervement, loupé. Dimanche après midi, pas moyen d'y retourner. Lundi, je pensais y aller faire un petit tour. C'est Noël, toute la famille est là, interdiction formelle de mon gouvernement (idem pour mon père avec le sien)... Mardi, jour sans chasse dans le 22, j'ai besoin de prendre l'air. Je sors les tronçonneuses, le tracteur et je file faire un peu de bois. 3 saules de diam 50 à la bille sont à moitié déracinés et enchevêtrés, le tout pris par le lierre et dans un coin marécageux, difficilement accessible, même en tracteur. Il pleut des cordes. L'eau est plus rapide à tomber que le bois, mais je fini ma journée solitaire avec une corde fendue et mise en tas. Qu'est ce qu'on est bien au calme avec juste le bruit de fond de tronçonneuse ou de la fendeuse ! Même quand je ne chasse pas, j'arrive à disparaître au bois pour la journée. Madame râle. Je lâche du lest et ne sort pas le fusil mercredi. En revanche, jeudi, j'ai pensé à tout, j'ai invité un copain et sa femme pour occuper la mienne.
Il a aussi pris ses filles. Deux petites épagneules extra. Petite matinée très sympa même si les bécasses sont franchement absentes. Un premier arrêt dans un gros talus au bout d'une heure de chasse. J'annonce, je me place, mon ami est de l'autre côté un peu en retrait. Une petite caresse au chien qui coule. Et puis, ça explose dans le talus. La bécasse décolle. Mon ami l'aperçoit dans la brousse, l'épaule et attend quelle sorte pour tirer. Sauf que... Sauf que de mon côté, au décollage, tir au coup d'épaule à l'instinct, dans la brousse. A 5m avec le canon rayé du Baby Bretton de mon grand père, elle ne traverse pas le talus.
5 minutes après. Autre arrêt. Je suis d'un côté d'une broussée, lui de l'autre, les chiens au milieu. Ca dure un temps interminable, puis j'entends un coup de fusil et vois un nuage de plume en l'air, puis une bécasse au sol. Il a eu la sienne... Belle matinée, 2 arrêts, 2 cartouches, 2 bécasses au tableau.
Ensuite 5 jours à tourner en rond chez la belle mère. Dur dur...
La question, maintenant, c'est de savoir si je vais pouvoir chasser à la maison dans le 22 Samedi (au gros) et Dimanche (bécasse), si je reste juste faire un tour au faisan dans le 53 dimanche ou si je n'ai pas l'autorisation de sortir... A suivre !
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