@sainthub wrote:Les lâchers de Sangliers j'ai du mal d'y croire, d'autant plus que c'est interdit ! Mais ça doit exister dans les esprits comme les lâchers de Renards
Maintenant, que l'on trouve des animaux croisés, ce n'est pas étonnant dans les régions d'élevage de porcs, rien n'interdit d'élever des porcs en extérieur et une clôture, pour un Sanglier "sous pression", ça ne doit être qu'un détail !
Amicalement, sainthub.
bonjour , malheureusement voila une "preuve" qui ne sert pas la chasse /
15 | 01 | 2009
Tribunal correctionnel - Tentative d'introduction de gibier en Corrèze.
Il aurait mieux valu manger le sanglier?.
Patrice Bouscarrut
U ne affaire burlesque a animé l'audience correctionnelle du tribunal de Périgueux pendant toute l'après-midi. En file indienne, six Corréziens et un Périgourdin se sont présentés à la barre.
Il aura fallu trois jours d'observation, aux gardes de l'Office national de la chasse (ONC) pour prendre des chasseurs de Beynat, (Corrèze), en train de transporter une laie. Qu'allaient-ils en faire ? La manger au repas des chasseurs ou bien la réintroduire dans les forêts de Beynat, qui manquent cruellement de gros gibier ? Sauf conditions particulières, il est interdit de prélever et de relâcher un gibier dans la nature.
L'animal avait été piégé dans un enclos, puis introduit dans une cage et enfin transporté vivant en voiture le 10 mars dernier, en pleine période d'interdiction de chasse.
Le propriétaire de l'enclos a assuré qu'il ne savait pas que l'animal allait être relâché. Une partie des chasseurs, dont l'ancien président de la société de chasse a affirmé, elle, qu'au départ, ils voulaient manger l'animal.
« Dans cette affaire, vous êtes tous des menteurs ! » s'énerve la présidente du tribunal, Brigitte Aupy-Vanoni. Car les Corréziens ont payé le prix fort, celui d'une laie vivante. Au final, quatre d'entre eux ont fini par avouer à l'audience être allés chercher l'animal pour le lâcher.
Enclos ou pas enclos
La substitut du procureur Odile de Fritsch a rappelé que le propriétaire périgourdin de l'enclos avait déjà eu deux condamnations, dans le cadre de sa profession d'éleveur.
« En 2007 il a demandé une autorisation de transfert pour 60 bêtes entre son enclos et son parc. Il n'a reçu l'autorisation que pour six ou sept. Du coup, l'ONC a décidé de le surveiller » explique la substitut. Elle a relevé le délit de chasse interdite, aggravé par l'usage d'un véhicule et le commerce du gibier. Le propriétaire « n'était pas là au moment des faits, mais il a tout mis en place avant de partir » poursuit le parquet.
Les fédérations de chasse de Corrèze et de Dordogne se sont portées partie civile afin de dénoncer ces pratiques « qui sont assez répandues ».
Le parquet a requis trois mois de prison avec sursis et 2 000 euros d'amende pour le propriétaire périgourdin ; un mois avec sursis pour les Corréziens et, pour tout le monde, le retrait du permis de chasse pendant plus de trois ans. Le jugement a été mis en délibéré.
http://www.dordogne.com/article-2334-il ... lier-.html
source ci-dessus .